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Vador Mir
223 abonnés
704 critiques
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4,0
Publiée le 1 février 2021
Flippant dès les premières secondes le son met dans l'ambiance. La tension est bien là, la réalisation est bonne, le son et les jeux de lumière font leur effet. L'acteur principal est correct. Pour ceux qui aiment les film d'horreur c'est très efficace.
Vu The Vigil Film d'horreur qui commence bien avec une ambiance assez anxiogène puis durant la deuxième partie du Film sa part un peu dans le n'importe quoi pourtant ya de l'idée mais mal exploité dommage ⭐
Il semble que les recherches du cinéaste n'est pas permis de trouver des démons "juifs" à la mesure de l'enjeu. Le début est par ailleurs très intéressante, ouvrant sur une sorte de psychothérapie de foi qui ouvre des perspectives évidentes pour la suite. Mais très vite le rythme repose sur des flash-backs trop explicatifs et trop éloignés de l'intrigue principale. Le huis clos anxiogène est bien mis en place mais n'est pas exploité à fond, après les 35-40 premières minutes le scénario reste redondant avec des jumpscares plus ou moins efficaces mais souvent attendus. Le film est trop hyper référencé et ne surprend jamais. Le pire arrive à la fin avec un dénouement trop facile, sans punch ni tension. Keith Thomas signe donc un film trop scolaire et trop sage pour convaincre. Site : Selenie
Une petite maison. Un mort. Un homme appelé à le veiller. Des manifestations étranges. Un démon. Un traumatisme. Tout cela au sein d’un petit film d’horreur. Vous avez déjà vu cela ? Oui nous aussi, des dizaines de fois et c’est en cela que « The Vigil » n’obtiendra certainement pas le prix de l’originalité. C’est du vu et revu dans un genre horrifique où il devient de plus en plus difficile d’innover. C’est une production Jason Blum, producteur prolifique qui en sort une demi-douzaine à la clé avec quelques perles (« Sinister », « Get Out », …) et pas mal de produits oubliables voire franchement mauvais (« Ouija » par exemple). Ici, ce n’est ni mauvais ni bon, c’est fait avec passion pour le genre mais il faut avouer qu’il n’y a là rien de bien transcendant.
C’est une toute petite production horrifique faite avec des bouts de ficelle mais qui respecte le genre et cela pousse à l’indulgence. Et il est tellement difficile d’innover dans la masse des films d’horreur sortant au cinéma ou en VOD chaque mois que l’on ne peut que saluer les efforts faits ici pour faire peur. Et faire peur sans être ridicule ou trop attendu dans un genre presque à bout de souffle. Alors il y a e bonnes choses dans « The Vigil », des ratés aussi, mais on n’est loin du nanar. C’est juste une pelloche qui diffuse quelques frissons et qui a l’intelligence d’être courte et concise sans chercher à épater la galerie de manière inappropriée. On n’est pas client du script, linéaire et d’une banalité affligeante, que seul le contexte religieux (ici le milieu juif orthodoxe) parvient à rendre un peu différent. Le fait de situer l’action dans un quartier juif new-yorkais tout à fait banal au lieu d’une maison abandonnée au milieu de nulle part comme souvent est également louable. La fin est également décevante puisqu’elle est expédiée en cinq minutes chrono et qu’on a l’impression qu’il y manque des scènes, on reste donc sur notre faim pour une fin toute aussi banale que l’est le long-métrage.
Sinon on peut se satisfaire de pas mal de choses dans cette minuscule série B à frissons. D’abord les effets sonores sont réussis même s’ils sont parfois abusifs et assourdissants, ils participent au climat angoissant et malsain du film. De la même manière, les jump scares sont plutôt probants même si on sent la plupart venir à des kilomètres. En général, le néo-cinéaste parvient à instaurer un climat délétère poisseux (un peu à la « Sinister ») du meilleur effet et qui constitue la véritable valeur ajoutée du film. De plus, le démon est vraiment terrifiant et fout la trouille, doublé à un acteur principal assez convaincant qui porte le long-métrage sur ses épaules. Et si la peur ne traverse pas l’écran à chaque instant, on l droit à deux ou trois scènes vraiment flippantes (on pense notamment à celle dans la cave et celle avec le téléphone). « The Vigil » n’est donc pas mauvais, il est juste à la fois prometteur, de belle tenue mais terriblement anodin.
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Un film d'horreur dans le milieu juif orthodoxe américain jouant justement sur ce folklore pour nous pondre une histoire de possession. Je n'avais pas vu cela depuis le "Possédée" d'Ole Bornedal. D'ailleurs, "The Vigil" débute plutôt bien. L'ambiance se pose rapidement et l'acteur principal assure dans son rôle de "Shomer" dépressif. Idem pour les premières scènes sensibles qui fonctionnent bien dans l'ensemble. Mais voilà qu'au bout d'un tiers de sa durée, le film perd de son rythme, son atmosphère angoissante s'évapore. On retrouve les clichés habituels du genre pour une sensation d'épouvante proche de zéro. Dommage que le potentiel de départ soit gâché comme cela.
Esthétiquement, ce film est une horreur : c'est sombre, laid et mal filmé. Pour le reste, aucune originalité : on use et abuse des codes du genre, musique trop forte et bruits qui font sursauter. Amateurs du genre, passez votre chemin, les autres aussi...
Il est des films qui vous enfonce dans votre fauteuil et accapare toute votre attention. The Vigil, premier essai transformé de Keith Thomas, est de ceux là.
L'histoire prend place au sein de la communauté juive orthodoxe de New-York, ce qui nous change un peu des possesions démoniaques et autres exorcismes catholiques. On y fait la rencontre de Yakov, jeune homme aux poches percées en pleine crise de foie. Très rapidement, celui-ci accepte un "travail" lié à une coutume de la religion hébraïque, celui de Shomer. Durant une nuit, il devra veiller un mort et, pour lui comme pour moi ce fut une longue nuit.
Dès lors que je pénètre avec Yakov dans le quasi-unique lieu de l'intrigue, The Vigil m'enveloppe de son voile funèbre. La présence de ce mort drappé suffit à me mettre en alerte à le recherche du moindre mouvement, du moindre indice de menace immatérielle. C'est finement filmé et la décontraction de Yakov face à la situation ne fera pas long feu.
Keith Thomas installe doucement l'atmosphère lugubre de son film à la faible lueur de la pièce. Il joue avec les sons et les lumières en semant la confusion dans l'esprit de son personnage et dans le notre, liant étroitement et fugacement l'impossible aux événements. Et alors que la peur s'empare doucement de notre Shomeur, Thomas ajoute adroitement à son ambiance morbide quelques jumpscares efficaces sans en abuser. Les choses dérapent en pente douce et même si le réalisateur de Firestarter utilise le répertoire classique de l'horreur, il le fait très habilement pour faire monter la tension. Que ce soit la présence de l'épouse du défunt où les apparitions furtives irrationnelles, les quelques pièges tendus par cette présence hostile, tout contribue à maintenir ce climat oppressant jusqu'au dénouement. Seule petite ombre au tableau pour ma part, le lien inutile avec la Shoah qui n'apporte rien. Heureusement, il est à peine esquissé.
The Vigil est donc une petite réussite, un film d'exorcisme et de possesion qui sait se démarquer de ses prédécesseurs sans pour autant renouveler le genre. Un film d'épouvante en huit-clos qui jongle habilement entre horreur visuelle et suggérée.
Shomer ? Voilà un job que je n'accepterais pour rien au monde.
Agréable surprise que ce film sur le paranormal , sujet o combien de fois traité mais qui arrive à se démarque nettement de la moyenne de part l'originalité de sa mise en scène , de sa religion ( souvent la religion catholique ici c'est juif orthodoxe ) et de par son message final .
Un premier film très honnête. Absolument pas en revanche le film d'horreur à voir entre potes.µ D'ailleurs le film est sur un homme seul, qui a des troubles psychologique et qui veille un mort, en compagnie d'une vieille dame. Et c'est à peu prêt tout. C'est un pari risqué et pourtant cela marche bien. Le film est même assez malaisant à certains moments et ose rentrer dans l'aspect religieux de son sujet, sans forcément tomber dans la caricature ou la propagande. C'est avant tout l'histoire très psychologique de l'acceptation de ses souffrances. Une chose peu aisée à mettre en scène et celui-ci y parvient bien.
idée scénario originale et je ne connaissais pas cette tradition de Mahomet donc j'ai tout de même appris quelque chose. Mais c'est tout ce que m'a apporté le film. Tout le reste est vraiment ennuyant. Il ne se passe vraiment pas grand-chose et il n'y a aucun rebondissement...
Voilà un début d'histoire qui commence de manière originale, puisque qu'elle nous emmène du côté des croyances Juive orthodoxe, avec l'accompagnement d'un défunt vers sa dernière demeure. Bien sûr, la personne qui va se charger de ce travail est en complète rupture avec cette religion, il se cherche suite à un drame dont il n'a pas pu faire face. Point de départ intéressant et pourtant tout cela est bien long, on se retrouve dans cette maison, où il ne se passe pas grand chose, la femme âgée est la seule personne a amené un point d'intrigue et d'inquiétude. Il y a ensuite les phénomènes qui commencent, mais tout cela est trop survolé pour affecté réellement de spectateur. Mis à part quelques scènes bien menées et qui s'avèrent suffisamment effrayantes, le tout est assez long, et n'apporte pas grand chose au genre. Dommage de ne pas avoir poussé le curseur un peu plus loin.
En réalisant “The Vigil”, Keith Thomas voulait adapter un élément de la culture juive en film d’horreur. L’action nous emmène alors aux côtés d’un shomer, une personne qui veille et surveille les morts la nuit afin de protéger leurs âmes avant les funérailles. L’histoire va mettre énormément de temps avant de s’ancrer dans son sujet. Une fois lancé, jamais le film d’angoisse n’arrive à la hauteur de nos espérances. “The Vigil” n’est pas un nanar raté qui ne raconte absolument rien. Keith Thomas se contente de nous assourdir les tympans avec des effets sonores tellement répétitifs qu’ils en perdent tout leur sens. Ainsi les cris et les craquements d’os deviennent ridiculement poussifs. Nous ne parlerons pas du comédien dont le sérieux manque de charisme, nous fait passer un très long moment. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Quel dommage que ce film n’ait pas bénéficié d’une esthétique plus soignée. Car avec cette plongée dans la communauté juive orthodoxe et cette histoire d’esprit et de fantômes du passé The Vigil s’avère assez efficace. L’ambiance est bien posée, la mise en scène efficace (même si elle se laisse aller à quelques effets convenus et Jump Scare grossiers) et le sous texte sur la perte de foi intéressant. Son acteur Dave Davis est très convaincant et fait beaucoup pour le film. Un film qui n’est pas exempt de gros défauts mais qui a le mérite de changer un peu dans le genre film de démons.
Grosse déception The Vigil. Malgré un postulat de départ intéressant, le film de Blum House accumule les clichés et les lieux communs du cinéma horrifique. Les amateurs et connaisseurs du genre vont gentiment s'ennuyer...
Ce film n'est pas effrayant. Il crée très peu de frayeurs. Il est vachement trop court. Le réalisateur aurait aller plus loin dans l'horreur et l'épouvante.