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    Albatros
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    iceman7582
    iceman7582

    40 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2022
    Un joli drame au sujet fort et délicatement traité. On apprécie la finesse du casting et la jolie mise en scène. Parfois en peu long mais jamais larmoyant. Un film qui mérite d'être vu et qui donne matière a s'interroger.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2022
    Une petite prod sympa, un drame bien abouti. heureux de voir le petit-fils de Jean-Paul Belmondo. Également l'occasion de découvrir la Normandie. 3/5. ----août 2022----
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Laurent (Jérémie Rénier) est sous-officier de gendarmerie. Il commande une petit brigade en Seine-maritime, sur les bords de la Manche où il aime naviguer sur le bateau qu’il a acheté avec son meilleur ami. Il vient de demander la main de sa compagne, Marie, dont il partage la vie depuis dix ans et avec qui il a eu un enfant (interprétée par la propre fille du réalisateur et auquel elle ressemble étonnamment). La vie de la brigade et de ses militaires est ponctuée de petits drames ordinaires : un suicide du haut des falaises d’Etretat, un jeune qui circule sans casque et sous emprise, un poivrot qu’il faut raccompagner chez sa mère (Xavier Beauvois en caméo), un agriculteur qui part en vrille…
    Tout semble aller pour le mieux dans la vie heureuse de Laurent jusqu’à ce qu’un drame ne fende sa vie en deux.

    Xavier Beauvois est un réalisateur qui s’est toujours attaché à filmer le groupe : les membres d’une congrégation religieuse dans "Des hommes et des dieux", les policiers dans "Le Petit Lieutenant", les femmes laissées seules par les hommes partis au front en 1914 dans "Les Gardiennes" (qui avait révélé Iris Bry qu’on retrouve ici dans un rôle secondaire). C’est avec la même réussite qu’il filme dans "Albatros" le quotidien d’une caserne de gendarmerie. Le film devrait devenir iconique dans les écoles de gendarmerie – comme "Le Chant du Loup" l’est déjà à l’Ecole navale – tant il donne une image à la fois documentée et valorisante du métier de gendarme.

    Cette (trop ?) longue exposition constitue la première partie d’un film qui en compte deux. Il est coupé en son milieu par un drame que la bande-annonce a montré mais dont je ne dirai rien pour ne pas encourir de procès en divulgachage. C’est la meilleure partie du film si on la considère non pas comme un préambule, mais bien comme l’objet du film : la narration humble d’un quotidien sans histoire fait de mille histoires.

    Dans sa seconde partie, le film bascule. Il raconte la lente reconstruction d’un homme brisé par un drame qui a fait éclater sa vie. Il emprunte pour se faire un cheminement étonnant, quasi mystique, qui nous transporte loin des horizons minuscules de la première partie. Il faut sans doute y voir la marque du mysticisme de Xavier Beauvois dont le cinéma est traversé par des interrogations existentielles. Si le film y gagne peut-être en profondeur, il y perd malheureusement en fluidité et risque de se noyer (c’est le cas de le dire !) dans un fatras métaphysique. Il est sauvé de justesse par son dernier plan, d’un étonnant romantisme qui , fleur bleue que je suis, m’a immanquablement fait fondre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 185 abonnés 4 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Après “Bac Nord” de Cédric Jimenez qui nous proposait cette année une immersion au cœur d’une brigade de terrain à Marseille, c’est au tour de Xavier Beauvois de nous inviter au sein d’une gendarmerie à Etretat. L’ambiance est différente. Tous les habitants se connaissent et il n’est pas rare que Laurent, commandant de brigade, doive traiter avec ses voisins et ses amis. Nous le suivons dans ses différentes affaires jusqu’au drame où il tue accidentellement un agriculteur ruiné en voulant l'empêcher de se suicider. Le film bascule alors dans une seconde partie, celle de l’introspection et la reconstruction sur le large, de notre protagoniste anéanti par le drame dont il est fautif.
    Après “Des hommes et des Dieux” ou “Les Gardiennes”, on connaît les mises en scène calmes du réalisateur. Beauvois aime les silences et les longs plans. C’est pourtant la faiblesse de son “Albatros” qui s’étire en longueur. L’histoire est néanmoins bouleversante et Jérémie Renier porte son rôle avec une justesse et un charisme déconcertants.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    292 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2022
    C’est un cinéma qui avance presque masqué. Des scènes apriori anodines, des réflexions sur des sujets furtifs, et le quotidien d’un gendarme en phase avec son uniforme et les missions qui lui incombent. Subrepticement Beauvois se prend à tout réunir, pour arriver enfin à son sujet ( le malaise endémique du monde paysan) cadré dans le monde gendarmesque qui semble beaucoup lui plaire. Il en sort une tonalité indistincte ( entre le documentaire et le projet fictionnel ) rehaussée par l’interprétation chamboulée de Jérémie Renier. De la sympathie journalière aux angoisses existentielles de son métier, le comédien adopte toujours un ton proche de la vérité. Et plus encore dans ses instants de folie maritime magnifiée par la caméra . Là où le film prend une toute autre ampleur. AVIS BONUS Une rencontre rochelaise avec le réalisateur qui ne manque pas d'intérêt et de piment ...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2022
    « Albatros », le nom d’un bateau en maquette, suit le quotidien d’un gendarme à Etretat.
    Ainsi, Xavier Beauvois nous propose trois pastilles : une pastille professionnelle où Laurent s’affaire à prévenir, à conseiller, à constater, à jouer tantôt les pères fouettard, tantôt à jouer l’assistant social ; une pastille familiale où Laurent partage sa vie avec sa compagne, Marie, à qui il l’a demandé en mariage, et leur fille, Poulette ; une pastille personnelle où Laurent aime à naviguer en mer, une passion refuge pour recharger les batteries maltraitées par son activité professionnelle, pour passer à autre chose, pour être lui, entièrement lui, ni gendarme ni amant ni père.
    Comme disait Franck Dubosc sur scène : « Ça, c’était avant le drame »… Car drame il va y avoir.

    On sent que Xavier Beauvois aime les gendarmes comme il a aimé la police avec « Le petit lieutenant ». Il nous offre de bons moments du quotidien des gendarmes, c’est simple et réaliste.
    Mais le réalisateur s’intéresse aussi au monde agricole avec ces agriculteurs qui se saignent, s’épuisent, nourrissent leur pays pour une bouchée de pain, sans aucune reconnaissance et qui finissent par se suicider.

    Xavier Beauvois y fait jouer son entourage proche, à savoir Marie-Julie Magne, la compagne de Laurent dans le film, sa fille Madeleine Beauvois qui joue la fille de Laurent dans le film !
    Et l’entourage de la région avec des non-professionnels, avec des membres de la gendarmerie dont Pierre (Olivier Pequery) et l’agriculteur Julien (Geoffroy Sery) au look surprenant. Et ça joue bien dans l’ensemble.
    Moi qui suis très attaché à la direction d’acteurs, que dis-je sensible au jeu des acteurs, et encore plus pour les non-professionnels, je suis assez satisfait du résultat. Ça change des années Nouvelle Vague que je découvre parallèlement en ce moment, où aucun effort de direction d’acteurs n’est fait envers les non-professionnels.

    Un petit bémol : à l’image du titre, l’albatros n’est-ce pas cet oiseau qui foire ses atterrissages ?! C’est un peu le cas de la fin de « Albatros » ! La longue balade en mer de Laurent nuit au rythme du récit et me surprends à envier la fin.

    Je finis sur une bonne note : Jérémie Renier comme à son habitude livre une prestation impeccable dans le rôle du gendarme Laurent.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Le principal défaut d'Albatros est de mettre en scène un certain nombre d'acteurs non professionnels qui plombent totalement la crédibilité du récit : pourquoi vouloir à tout prix utiliser des amateurs si c'est pour obtenir un résultat pareil, à base de lignes récitées ou écorchées ?
    Dans cet océan de médiocrité, Jérémie Renier surnage et porte à bout de bras ce scénario téléguidé qui ne fait aucune vague, et où le manque de densité est criant.
    C'est la deuxième fois, après le tout aussi médiocre Le Petit Lieutenant, que Xavier Beauvois cherche à dépeindre, sans succès, le quotidien des forces de l'ordre.
    rvrichou
    rvrichou

    88 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    Quel film! Le sujet m'effrayait un peu : il est traité de façon magistrale . Un scénario réfléchi, des personnages humains et riches filmés dans une belle région, sous des ciels majestueux, une interprétation remarquable de tous les acteurs ( et actrices évidemment). Jérémy Renier trouve là un rôle à la hauteur de son talent. il est parfait, juste. Bien dirigé certainement, mais aussi capable de jouer au delà de la comédie au sens large, une véritable tragédie.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 589 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    La force du naturalisme épuré et la subtilité onirique, voila comment je qualifie le beau film de Xavier Beauvois. Car l'"Albatros" joue dans les deux registres avec un bonheur égal, porté par un formidable Jérémie Renier. Donc une première partie ancrée dans le réalisme provincial d'une brigade gendarmes et une seconde partie sur le bateau, trempé dans la dérive existentielle. Ajouté à ça une belle maîtrise du cadre pour une mise en scène littéralement minimaliste. C'est aussi la force Xavier Beauvois -en digne héritier de Pialat - d'être à cent lieux du formatage et de tous ces tics formels qui encombrent le cinéma français. Bon, alors, c'est juste un poil long avec une narration un peu décousue mais franchement, ce n'est pas grave.
    Capcorbirdy
    Capcorbirdy

    9 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Vu au ciné "ALBATROS" le nouvel opus de Xavier Beauvois, drame social contemporain qui relie entre elles trois histoires : celle du quotidien d’une caserne de gendarmerie en pleine campagne normande (superbes plans de paysages), celle d’une famille soudée (le gendarme demande en mariage sa femme depuis 10 ans avec laquelle ils ont une fille) et celle de paysans en pleine crise, sans avenir, au bord du gouffre. Ces trois histoires de vie vont être éclaboussees en quelques secondes par un incident tragique qui va tout renverser et tout remettre en question:après une première partie quasi naturaliste et documentaire ou le metteur en scène expose l'univers et le quotidien à la fois varié et difficile de cette unité de gendarmerie, à travers ses différentes interventions, alternant avec les scènes de famille plus douces et plus posées, la tragédie soudaine va conduire à une deuxième partie plus intimiste, au plus près du gendarme et de sa conscience, au plus près d'un homme blessé: mutique et en état de sidération après la "bavure" (alors qu'il se voulait sauveur de vie) ce gendarme auparavant si intègre et sûr de lui va se renfermer sur sa culpabilité et abandonner les siens avec douleur, cherchant sans doute une pénitence et une repentance en mer. Xavier Beauvois filme avec une superbe vérité cette tragédie de vie, jusqu'à une fin belle et apaisée ou une bouleversante émotion vous étreint sans effort.L'interprétation est juste épatante: depuis les seconds rôles d'une vérité vibrante jusqu'aux rôles principaux: le jeune Victor Belmondo, dans un rôle secondaire et effacé, est très bien, tout comme la femme et la fille (interprétés par la propre épouse et la propre fille du réalisateur) et dans un rôle intense l'excellent Jeremie Renier -qu'on a plaisir à retrouver et surtout à revoir dans un superbe rôle- confirme son immense charisme: à la fois déchiré et déchirant, tout en intériorité et en silences si parlants, le comédien délivre ici l'une de ses meilleures interprétations dans ce film magnifique de pudeur et de dignité, un excellent Xavier Beauvois qui sans faire de bruit vous reste en mémoire . Encore du très bon cinéma français.
    Emmanuel BLOC'H
    Emmanuel BLOC'H

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Après avoir adoré les films "Des hommes et des Dieux" et "Le petit lieutenant" réalisés par Xavier.
    Après avoir eu le plaisir de le rencontrer pour la toute avant-première au Moulin d'Andé en compagnie de Suzanne Lipinska, propriétaire du lieu et qui a interprété le rôle de la grand-mère dans le film.
    Je l'ai enfin vu au cinéma des Arcades de Val-de-Reuil, car je ne pouvais rester pour la projection à Andé.
    Et j'ai éprouvé un énorme plaisir à le voir. Un grand merci à tous ceux qui ont participé à ce film et m'ont donné une belle leçon de vie. Moi qui suis attaché à l'océan qui permet parfois un isolement avec la vie trépidante, j'ai qu'une envie d'y retourner y puiser mon énergie.
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 730 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    Laurent (Jérémie Renier) officie à la gendarmerie d'Etretat où malgré un suicide ou différents conflits, la situation est plutôt calme. Avec sa fille et sa femme, qu'il vient de demander en mariage, il projette de retaper une maison. Mais voilà, un jour un drame sur fond de crise rurale va faire basculer sa vie. Vous l'aurez compris, j'ai surtout aimé la deuxième partie du film, sans en dire trop, même si la souffrance paysanne est bien abordée en amont. L'impact du métier de militaire sur la vie de l'entourage proche est très bien dépeinte. Marie-Julie Maille en femme résiliente est excellente, loin des canons de beauté du cinéma actuel et au cas où ça vous aurez échappé, Xavier Beauvois s'autorise le fait de faire une brève apparition dans le rôle du poivrot du village
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    37 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Inspiré d’un fait divers, le film se disperse (d’où sa durée de 115 mn) et traite 3 thèmes différents, le quotidien d’une gendarmerie de province à Etretat, le désespoir d’un éleveur de bovins, subissant les contraintes bureaucratiques des services vétérinaires (qui s’appellent, depuis 2010, Direction de la Protection des Populations), et la rédemption de Laurent (Jérémie Renier), commandant de gendarmerie, par la navigation en mer, direction Terre-Neuve depuis Fécamp, illustrée musicalement par le « Stabat mater » (1736) de Pergolèse (1710-1736) et le « Requiem, opus 48 » (1888) de Gabriel Fauré (1845-1924). La 1ère partie est trop longue et ressemble à un téléfilm et aux reportages télévisuels, souvent rediffusés la nuit, sur la gendarmerie nationale tandis que la 2e a déjà été traitée récemment au cinéma [« Petit paysan » (2017) d’Hubert Charuel ou « Au nom de la terre » (2019) d’Edouard Bergeon] et aurait pu être développée (529 suicides d’agriculteurs en 2019). Jérémie Renier, tel l’albatros du poème (1859) des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire (1821-1867) (qui est aussi le nom d’une maquette de bateau de son père), malhabile sur terre après le drame et qui se révèle en mer, seul dans la tempête et en proie à ses tourments.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Il faut un certain temps pour que le film  commence vraiment. La première  partie est centrée sur le quotidien  parfois sordide d'un gendarme intègre . Partie nécessaire pour mieux comprendre le moment où  tout bascule pour Laurent.
    Mais du coup il y  a un certain flou sur LE ou LES trop nombreux sujets qui sont abordés mais jamais vraiment approfondis.
    Est ce un film pour vanter et valoriser la gendarmerie ?
    Doit-on prendre conscience des difficultés des agriculteurs ?
    Une pointe d'écologie aussi: quel monde laisser à  nos enfants ?
    Est-ce une publicité pour Fécamp et son bord de mer , très joliment filmé d'ailleurs, de très beaux paysages  maritimes . L'eau à perte de vue : jusqu'où se perdre ?
    Et puis le drame, la vie qui se fissure , la culpabilité, la remise en question.
    Les silences remplacent les paroles. Beaucoup de silences, peut-être trop de silence.
    Il faut alors poser des actes symboliques pour se reconstruire.  La mer, lieu pour partir, se retrouver seul face à soi-même, pour se sauver, se retrouver.
    Quelques scènes très fortes  et là ,enfin,  de l'émotion. Des comédiens très pudiques très justes. A trop vouloir évoquer toutes ces idées le réalisateur nous égare sur trop de pistes de réflexion, pistes inabouties ; quelques  imperfections dans le rythme  mais c'est un film qui vaut d'être vu.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Xavier Beauvois a pris l’habitude d’évoquer les sujets qui lui tiennent à coeur par prisme indirect, situé aux marges du sujet, par exemple le terrorisme à travers le quotidien des moines de Tibhirine ou la Grande guerre par celui des femmes assurant la continuité de l’entreprise agricole. Ce serait donc faire erreur que de croire que l’objet d’Albatros tient tout entier dans le drame traversé par cet officier de gendarmerie, dont la vie bien rangée bascule à la suite d’une bavure involontaire. Certes, il s’attarde sur le dislocation des rêves et des ambitions de cet homme apprécié de toute la communauté rurale sur laquelle il veille, et sur le long travail de reconstruction qu’il entreprend, ce qui offre à Jérémie Renier une partition qu’il parvient à transformer en un de ses rôles les plus accomplis. Au-delà de la fiction, c’est un coup d’oeil pertinent mais pessimiste sur la France périphérique que Beauvois propose au spectateur, ces régions dont les paysages immuables, l’apparente tranquillité et les relations amicales qui lient leurs habitants ne dissimulent jamais tout à fait qu’elles ne subsistent que dans le souvenir de temps plus prospères, et ne font parler d’elles que par les tragédies ponctuelles qui frappent ceux qui ne sont pas parvenu à s’adapter à une modernité impitoyable.
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