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    Albatros
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    98 critiques spectateurs

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    cdf80
    cdf80

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Vous distinguerez sans peine deux parties bien distinctes, dans la seconde on s'ennuie un peu , pour le reste vous verrez une histoire assez simple et crédible ainsi qu'une métaphore sur la culpabilité et comment la traiter
    Danielle B.
    Danielle B.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    J'ai vu ce film qui m'a beaucoup plu ! je ne pensais pas le trouver si fort et plein d'émotions.....
    Bien sur, il faut le voir avec profondeur, sensibilité (et non sensiblerie !)
    J'ai été agréablement surprise et vécu de forts moments, avec acteurs supers performants et bien vrais dans leur rôle !
    Virginie P
    Virginie P

    43 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Déçue. Beaucoup trop long, on se demande quand le film va démarrer.
    La première ½ heure ressemble plus à un documentaire décrivant le triste quotidien d'une gendarmerie dans un milieu rural.

    Puis arrive enfin la bavure (figurant dans la bande annonce) suivie de la trop trop longue rédemption en mer (qq scènes sont néanmoins intéressantes) et un fin cucul la praline avec le retour du repenti dont femme et fillette l'attendent plantées sur le ponton.

    Les acteurs principaux, Jérémie Renier, la femme et la petite fille du cinéaste, sont néanmoins à la hauteur mais avec un scénario plus en sensibilité et en accroche avec un personnage principal plus travaillé en profondeur, ce film aurait pu être une petite merveille.
    Jipéhel
    Jipéhel

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Vers une lueur de survie

    En France, il y a 3 000 fermes à vendre, un suicide d’agriculteur par jour... Pourtant, ce drame signé Xavier Beauvois n’est pas un film de plus sur la détresse du monde paysan. C’est aussi une plongée dans la vie quotidienne des gendarmes, leurs peines, leurs peurs, leurs joies, leur sens du devoir… Laurent, un commandant de brigade de la gendarmerie d’Etretat, prévoit de se marier avec Marie, sa compagne, mère de sa fille surnommée Poulette. Il aime son métier malgré une confrontation quotidienne avec la misère sociale. En voulant sauver un agriculteur qui menace de se suicider, il le tue. Sa vie va alors basculer. 115 minutes passionnantes et bouleversantes qui posent de multiples questions sur notre société et surtout, la perception que nous en avons. A voir !
    C’est un article de Society, sur un agriculteur déprimé, qui a donné l’idée du film. Cet homme était en fuite et lorsque les gendarmes l’ont trouvé dans sa voiture, il leur a foncé dessus. Les forces de l'ordre lui ont alors tiré dessus et tué. Mais Beauvois a voulu aussi nous montrer ce qui fait le quotidien des gendarmes, à savoir les suicides, agressions sexuelles, drames familiaux, opération de déminage ou tout simplement le poivrot qu’on essaye de ramener chez lui. Notre réalisateur/scénariste vit à côté d’Etretat où a eu lieu le tournage. L’ensemble est superbement filmé et interprété. C’est dopé comme un thriller, douloureux comme un drame social… puis, subitement, tout se dérègle, se grippe et se ralentit. Le héros part en mer et ça n’en finit plus, sans parler de la séquence d’hallucination parfaitement inutile. Les images sont magnifiques, mais Dieu que c’est longuet ! Il ne se passe plus rien et cette tempête sous un crâne aurait dû être raccourcie de moitié. Ce film dure près de deux heures et il y a 20 minutes de trop, en tout cas parfaitement superflues. Dommage parce que cet Albatros vaut le détour.
    Surtout pour Jérémie Renier, un merveilleux acteur. Revoyez sa filmographie… il n’y a vraiment rien à jeter. Une fois de plus, il est parfait dans la peau de ce gendarme comme les autres en proie à des tourments qui le dépassent. Marie-Julie Maille, monteuse et compagne du réalisateur assume avec force le 1er rôle féminin. La petite Poulette, est également incarnée par leur propre fille. On ajoutera au casting Victor Belmondo et Iris Bry. La plupart des autres rôles sont tenus par des non-professionnels. Je me répète, un très beau film qui s’égare un peu trop longtemps sur les flots.
    Omar K.
    Omar K.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Une (des) histoire simple, vraie, sincère, dramatique, forte, très très très belle. La finesse, la justesse, la sensibilité du jeu de tous les acteurs est renversante. Sans parler du fond de l'histoire, dans laquelle on est emmené... Je recommande.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    107 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2022
    Plutôt décevant. On est mis face à un drame et la manière dont une famille va essayer de le surmonter. Rien n'est expliqué, tout est laissé libre à l'interprétation du spectateur, perplexe.
    saxoman
    saxoman

    11 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    Il est beau, il est gendarme, et nous l'accompagnons pour commencer dans son quotidien de gendarme. On voit qu'il se construit une sorte de carapace pour pouvoir endurer nombre de situations difficiles voire sordides. Mais n'est-ce pas cette armure qui va l'empêcher d'avoir la compassion et l'empathie nécessaires pour empêcher son ami paysan de commettre l'irréparable ?
    Xavier Beauvois maîtrise parfaitement la direction de ses acteurs mais le couple Jérémie Renier et Marie-Julie Maille ne m'a pas convaincu du tout. Par contre le jeu de "Poulette" (interprétée par la fille du réalisateur) est époustouflant pour son âge. De même Geoffroy Sery interprète avec force et émotion une sorte de néorural à dreadlocks, démoli par une politique agricole qui broie ceux qui ne veulent pas se plier aux (fausses) sirènes de l'agriculture industrielle et productiviste. Ce n'est pas le premier film qui aborde ce sujet dramatique mais c'est là aussi la force d'Albatros de dénoncer ce système déshumanisé imposé par Bruxelles, les lobbies de l'agro-industrie et de la chimie, les banques et un certain syndicat agricole majoritaire. Dans Albatros, Julien est accablé de dettes, anéanti par des mesures administratives débiles qu'imposent des fonctionnaires territoriaux zélés, et il est acculé au désespoir, offrant au spectateur une séquence vraiment bouleversante (la seule à mon avis).
    Comme des marins qui puisent dans l'océan toute l'énergie pour se ressourcer, Laurent va y trouver son lieu de purgatoire et les scènes de bateau sont impressionnantes (à ne voir que sur grand écran) et démontrent la maîtrise technique impeccable de Xavier Beauvois.
    Ce n’est pas le meilleur film de Xavier Beauvois mais il mérite largement d’être vu au cinéma.
    odile
    odile

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Très déçue, très ennuyeux au debut, on aurait cru une serie Tv . Les acteurs ne sont pas credibles. L'accident capte un peu l'attention mais ensuite c'est trop long. Vraiment dommage.
    Tintin2194
    Tintin2194

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2022
    Le film dans un premier temps dévoile la vie dans une brigade de gendarmerie assez proche de la réalité puis le fait arrive et le film bascule dans une seconde étape qui est un peu moins crédible et moins intéressante, dommage ce choix. En tout cas un très grand Jérémie Renier comme à son habitude
    Kiberen
    Kiberen

    15 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Connu de beaucoup pour "Le Petit Lieutenant" où "Des Hommes et des Dieux", Xavier Beauvois (dont j'ai absolument manqué tous ses films depuis 2010) aborde ce problème comme toujours d'un point de vue extrêmement humain. La première heure du film est une grande réussite, tant il prend son temps pour installer ce contexte d'une petite communauté de gens qui se connaissent bien, marquant à l'écran la différence entre les forces de l'ordre des grandes villes par rapport aux gendarmes situés dans de plus petits patelins. Cette première heure très quotidienne, installe parfaitement le contexte familial de notre personnage principal (Jéremie Renier toujours au top), nous montre plusieurs situations de gestion policière se déroulant sans accroc, et met en place l'élément déclencheur qui viendra tout faire basculer. Beauvois profite de cette première partie pour installer son propos, nous questionnant sur ces gens qui doivent être la perfection pour nous défendre, mais qui sont aussi fragiles que nous dans leur vie intime.

    Sans jamais excuser les débordements, Beauvois compose des personnages qui sont fiers d'être policiers, mais qui ne pardonnent pas tout, notamment avec le personnage de Victor Belmondo (bon sang qu'il ressemble à notre Jean-Paul, ça en devient terrifiant). Beauvois nous invite à questionner l'impossible, à nous rendre compte qu'un être humain ne peut être plus parfait qu'un autre et que son statut, son rôle dans la société n'y changera rien. Notre gendarme qu'on suit à des problèmes de vie intime, notre gendarme n'est pas un dieu, et notre gendarme peut chuter, car l'erreur est humaine comme on dit. Tout le reste du film se consacrera à aborder la question de l'erreur : comment la gérer, comment s'en relever, est ce que notre vie s'arrête, est ce qu'on peut fuir la vérité. Si le rythme ralentit soudainement, c'est pour mieux nous ancrer dans ce vide, dans cet équilibre brisé qui touche tout le monde.

    Le film n'est pas pour autant exempt de défauts, et si le fond est intéressant, la forme est bien moins engageante. Visuellement très (voir trop) classique, le film souffre d'une direction de la photographie terne, qui affaiblit la force visuelle de la composition de certains plans, et d'une utilisation de certaines caméras en extérieur avec une résolution immonde qui donne le sentiment de regarder des stock footages promotionnels sur une télé 4K à Darty. Le fond à aussi ses faiblesses, et si le propos est dans l'ensemble toujours juste, sa finalité m'a semblé un peu faible et fait plus office de justification pour lancer le générique de fin.

    Imparfait sur plusieurs points, les défauts de "Albatros" ne viennent jamais entacher le propos de son film. Son questionnement sur la capacité à devoir réagir vite et comment cela peut engendrer une erreur, dont certains "faux raccords" de montage peuvent symboliser à quel point les choses vont parfois trop vite quand il faut réagir, est proprement fait. Beauvois ne juge personne, mais ne pardonne pas, Beauvois offre un beau portrait de ce qui fait notre humanité, et si ce n'est pas son plus grand film, c'est l'un de ceux dont le propos m'a semblé le plus fort.
    PL06
    PL06

    8 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Albatros relate une descente aux enfers… et une renaissance. Abordant au passage plusieurs sujets intéressants : la vie quotidienne d’une brigade de gendarmerie, les faits divers parfois dramatiques sur lesquels ces hommes sont aux premières loges, la détresse et les suicides d’agriculteurs. Une bonne heure consacré à un certain éloge de ce métier difficile, au cours de laquelle on ne s’ennuie pas un instant même s’il ne se passe rien de bien extraordinaire.
    Basculement vers le milieu du film, avec la faute professionnelle fatale de Laurent. La sidération et la dépression sont bien rendues, de même que les conséquences sur la vie familiale.
    Magnifiquement interprété par Jérémie Renier (Laurent) et Marie-Julie maille (Marie), sans oublier une mention spéciale pour Geoffroy Sery dans le rôle de l’agriculteur (Julien). Tout cela est dense humainement, émouvant, tendu par un montage serré, une atmosphère de plus en plus lourde qui colle à la situation. Très belles images de Normandie, de plage et de mer.
    Dommage que le fait central soit un peu extrême, on n’a pas trop envie d’y croire. Dommage aussi que la musique soit un peu lourde : avons-nous besoin d’un requiem pour craindre le pire ? Et dommage enfin que le film manque d’unité : même si l’on suit bien Laurent de bout en bout, il y a comme deux films en un. Petits défauts qui n’effacent pas une impression globale très favorable.
    MarcoFou
    MarcoFou

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2022
    Un film formidable, comme la plupart des fils de ce metteur en scène. Touchant et beau. Image et musique impeccable. Jérémie Renier excellent comme d'habitude.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    Ce réalisateur à la grâce ! Le film est riche, puissant, sensible et magnifique! L'un des meilleur film de l'année assurément ! Ah oui! Et Jérémy Renier est excellent !
    Brol le chat
    Brol le chat

    8 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2022
    Dans ce qui est à la fois conte moral, plongée dans la France rurale d'aujourd'hui et récit d'un apaisement, Beauvois met la barre très haut et tient le cap, malgré un tableau quelque peu idyllique de la vie d'une caserne de gendarmerie. Jérémie Renier se glisse dans la peau d'un gendarme intelligent et d'un marin aussi facilement que dans celle d'un ex-champion de ski (dans "Slalom"). A côté de lui, la femme et la fille de Beauvois (Marie-Julie Maille et Madeleine Beauvois) qui jouent... sa femme et sa fille font bonne figure
    Medelguer
    Medelguer

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Ce film est l'ADN typique du film français de notre époque ; une BA qui en dit beaucoup trop, une construction émaillée du même schéma de dénonciation sociétale qui frappe notre époque, et une lenteur quasi documentaire.

    Le premier tiers est long comme un film diffusé l'après midi sur une télévision publique. Les personnages charbonnent pour se donner une identité et une présence à l'écran mais cela reste beaucoup trop plat pour faire rêver. L'histoire est pleine de moments nobles mais elle est violentée par la rudesse avec laquelle les scènes sont ciselées.

    Reste que le paysage est proprement magnifique. Etretat et ses panoramas font certes respirer le film mais lui permettent aussi de ralentir, cette fois ci intelligemment.

    La deuxième partie est assez intéressante, même si il aurait fallu creuser, argumenter, parler, dénoncer de cette même verve moralisatrice du premier tiers, les souffrances ressenties par le personnage, qui s'est alors transformé en monolithe inexpressif.
    Cependant on peut saluer l'interprétation dans ces moments là de l'acteur principal qui arrive à devenir quasi terrifiant quand il sourit de nouveau, à bord de son bateau frappé comme son esprit par des vagues plus hautes que lui, et qui font imaginer au spectateur que ce sourire ne peut camoufler le fait qu'à l'intérieur de lui tout est en ruines.

    La fin est certes grotesque à mes yeux, car complètement à côté du sujet - il y aurait eu une bonne poignée de directions possibles qui auraient rendu l'histoire plus globales et attachantes.

    On ressort de ce film avec une sensation d'inachevé mais avec un beau message, une belle lumière de soleil couchant dans nos esprits. Le bruit assourdissant des vagues m'a personnellement porté au dessus de quelques subtilités proposées par le film, et même si j'en suis sorti un peu déçu, j'ai quand même apprécié le moment de navigation qu'il m'a offert en sa compagnie.
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