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    Eugénie Grandet
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    114 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    292 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Voilà une très classique adaptation d'un des romans français les plus classiques. Il faut attendre les dernières scènes du film pour découvrir une Eugénie très moderne dans son discours et dans son comportement, refusant le mariage arrangé, l'objectivation de l'épouse et la facilité d'une fortune venue trop tard. Après tant d'années d'attente et de soumission, on peut trouver ce comportement étonnant voire anachronique dans sa brutalité. Balzac, quant à lui, avait conduit Eugénie à l'autel pour prendre un époux au moins de convenance. Pourquoi donc refuser à Marc Dugain, scénariste et réalisateur, de prendre des libertés avec le roman ? On est bien d'accord, mais alors n'aurait-il pas fallu se projeter totalement au XX éme siècle ?
    La qualité des dialogues, l'atmosphère rendue par une photo de grande qualité, l'admirable interprétation d'Olivier Gourmet en père Grandet ou la finesse d'une Joséphine Japy dans le rôle-titre finissent par gommer ces quelques contrariétés du spectateur qui regrette toutefois l'absence de point de vue subjectif de cette adaptation trop sage.
    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    Une oeuvre intéressante et passionnante adapté d'un roman de Balzac par le metteur en scène, scénariste et co-producteur Marc Dugain !!
    Je suis allé le voir pour ses trois interprètes principaux Joséphine Japy, Olivier Gourmet et Valérie Bonneton que j'aime bien qui ont l'air très inspiré dans la peau des personnages qu'ils donnent vie dans ce long métrage. Parlons du film, "Eugénie Grandet" est la fille d'un noble très riche dans la France du 18 ème Siècle en faisant des affaires qui rapportent. Eugénie est sa fille unique dont le père veut la marier avec un bon parti pour de l'argent mais la demoiselle s'amourache du neveu de son père qui débarque et va ètre envoyé en mission après la découverte de leur liaison. Ce film possède un bon scénario très bien écrit et dialogué, avec cela, Marc Dugain peut nous livrer une réalisation correcte. Ca donne envie de découvrir et lire les livres d'Honoré de Balzac. J'ai bien aimé dans sa globalité.
    missfanfan
    missfanfan

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    J'avais oublié de noter ce film comme toujours avec Balzac il ne faut pas y aller un jour de déprime
    Une belle histoire mais je n'en dirais pas plus de bons acteurs avec un Olivier Goumet qui excelle toujours dans les rôles de s.....s et qui pour moi reste ce que le cinéma Belges a de meilleur avec de beaux paysages bref un b on moment de cinéma
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2022
    Marc Dugain, plus connu et plus reconnu comme écrivain, continue ses incursions dans la mise en scène. Après les adaptations de ses propres livres, il s'attaque ici à un classique de Balzac. Adaptation certes classique mais juste et excellente. Bien entendu, le rythme ne peut qu'être lent et l'atmosphère austère. Mais, Dugain a su bien s'entourer d'excellents techniciens, la photographie est notamment superbe, le directeur de la photographie devant composer dans le quasi noir de la demeure de la famille Grandet. Et puis, il y a les interprètes, tous excellents, à commencer par Olivier Gourmet une nouvelle fois juste, charismatique à souhait pour incarner ce père avare. A ses côtés, la jeune Joséphine Japy est inspirée et son beau visage à la fois sobre et expressif fait merveille dans le rôle titre. Comme quoi, le cinéma dit académique peut aussi aller droit au cœur.
    Claude DL
    Claude DL

    76 abonnés 1 592 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2022
    Issu d’un roman du grand Balzac, super peintre de la société d’alors, ce film m’a enchanté. D’abord les acteurs, Olivier Gourmet dans le rôle du détestable M. Grandet, et Joséphine Japy, que je découvre et qui interprète Eugénie avec une rare sensibilité. Le rythme lent sied bien à l’époque, et le propos m’a paru très moderne, avec cette critique de la gente masculine et l’émancipation d’Eugénie. Du bel ouvrage très recommandable.
    ATON2512
    ATON2512

    51 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    De Marc Dugain (2021)-
    L'ambiance un peu déprimante du livre de H de Balzac est très bien vendue comme la description de cette époque un peu étriquée et engluées dans une moralité religieuse interdisant tout liberté. Olivier Gourmet en jouant Félix Grandet est vraiement à la hauteur de son rôle comme Joséphine Japy jouant Eugénie en femme qui douloureusement se libèrera des carcans de la société et de la religion.
    sylounette
    sylounette

    40 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    filmé avec beaucoup de maestria ! des acteurs magnifiques ! je reproche juste la lenteur du film
    Jmartine
    Jmartine

    150 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Ce n’est pas le genre de film que spontanément j’avais envie de voir…mais il pleuvait et il passait au Ciné d’Issy à deux pas de chez nous…Ai-je lu Eugénie Grandet dans les années de lycée ??? sans doute mais je n’en ai aucun souvenir alors que je me souviens avoir dévoré Zola, Maupassant et un peu Flaubert…Aussi m’en remettais-je à la version proposée par Marc Dugain, réalisateur mais aussi écrivain à qui l’on doit entre autres « la Chambre des officiers »…immense succès … Félix Grandet (Olivier Gourmet, imposant et convaincant) tonnelier et marchand de vin à Saumur, avare au dernier degré, bien qu’ayant amassé une immense fortune en spéculant sur les ventes de biens nationaux , exerce son pouvoir sur son petit monde et fait vivre une austère existence à son épouse (étonnante Valérie Bonneton) et à sa fille, Eugénie (Joséphine Japy, toute en justesse et délicatesse). Jusqu’au jour où son neveu, un dandy parisien, leur rend visite après la ruine de son père et Eugénie tombe immédiatement amoureuse de son cousin…cette union est impossible, car Charles, le cousin est sans le sou à la suite de la faillite de son père, et le suicide de ce dernier a jeté l’opprobre sur le nom des Grandet. Aussi Félix entreprend de l’éloigner et le dirige vers le commerce des esclaves entre l’Afrique et les Amériques…on présente le roman de Balzac comme une satire féroce du patriarcat…mais c’est avant tout l’image d’une avarice crasse et sordide qui n’a rien à envier à l’Harpagon de Molière…C’est aussi le visage de l’hypocrisie des bourgeois locaux, le notaire et le banquier, qui n’ignorent rien de la fortune de Félix Grandet mais qui ne disent mot et spéculent sur la dot d’Eugenie, avides de lier le destin de leurs fils à celle-ci…En faisant vivre sa famille comme si elle était pauvre, Félix étouffe sa fille et sa femme qui n’ont comme distractions, que d’aller à la messe… les rares scènes de grand air sont celles d’alignements de peupliers, et de vignobles…aucune échappée sur la Loire pourtant proche...A l’inverse des images de fenêtres fermées , des femmes penchées sur leur ouvrage…un pesant huis clos, heureusement sublimé par la photographie de Gilles Porte (qui accompagnait déjà Marc Dugain dans l’excellent « Echange des Princesses ») , qui nous rappelle ces tableaux flamands à la Rembrandt, ces pièces obscures que l’on devine mal chauffée, et ces bougies à la lumière vacillante… Mais adapter, c'est choisir, et si le passionné d'histoire et de littérature qu'est Marc Dugain reste globalement fidèle au roman de Balzac, il s'autorise quelques écarts avec son modèle, principalement en dépeignant sa jeune héroïne sous des traits plus émancipés et revendicatifs que l'écrivain en son temps et en lui donnant une fin plus sereine…sinon plus moderne…étaient-ils nécessaires ces clins d’œil appuyés à la modernité si l’on considère Balzac comme un féministe de son temps ? La reconstitution est parfaitement soignée, les acteurs, tous impeccables …Marc Dugain rend un bel hommage à ce génie du portrait qu’est Balzac, mais ce petit théâtre de la cruauté finit cependant par tourner en rond, l’affectation de la mise en scène prenant le pas sur les enjeux, vite cernés et je suis resté relativement extérieur au film…
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 779 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2022
    Un film à la mise en scène classique, cependant maîtrisée. Olivier Gourmet est comme à son habitude, habité par son rôle de père odieux et avare.

    Il me semble que l’Eugénie de mes études collégiennes n’a rien à voir avec la vision du réalisateur : d'une part, il fait d’Eugénie Grandet une femme rebelle, moderne, un film féministe ; et d'autre part, il fait du père Grandet un incestueux ; je ne serais pas loin de penser qu’il entretient un rapport incestueux avec sa fille, une relation très platonique mais une relation incestueuse de mentalité.
    Il faut bien vivre avec son époque...
    S5Clem
    S5Clem

    66 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    A l'opposé quasi-total des "Illusions Perdues" de Giannoli très moderne dans sa réalisation, son jeu, ses prises de vues; on est au contraire ici parfaitement transposé dans l'époque. Les dialogues, les costumes, les décors, le jeu des acteurs, l'absence quasi-permanente de BO.. Tout est savamment travaillé pour nous faire voyager dans le début du XIXe siècle et sa réalité. Une très belle découverte
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    C'est un film académique( au sens noble du terme) et balzacien.Les personnages sont bien trempés sur un fond sombre, austère.La difficulté tenait à faire passer cette vie souvent monotone chez le père Grandet sans endormir le spectateur, mais Marc Dugain y réussit à merveille.A défaut de surprises, on a un film bien fait et bien charpenté.
    cortomanu
    cortomanu

    64 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    On peut compter sur le génie romanesque de Balzac pour fournir des sujets digne d'intérêt. Marc Dugain sait servir le sujet de son film de belle manière, très classique, bien servi par les talents de tous ses acteurs. Maintenant, si vous espérez un montage cut, des scènes spectaculaires, passez votre chemin, c'est pas le bon film.
    Tout se tient dans la langue de ce temps, dans la volonté de chacun des personnages, loin de notre monde à 2 neurones bardé de télé réalité.
    Un film qui vaut la peine.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    Depuis qu'il s'est lancé dans le cinéma, Marc Dugain n'hésite pas à aborder tous les genres -jusqu'à se lancer dans une adaptation semi-modernisée de Balzac. Visuellement, c'est une réussite. Cette maison sinistre, mal éclairée -on fait des économies de bouts de chandelle-, qu'on sent glaciale, le décor, déjà, dit tout. Cet éclairage chiche permet de magnifiques images de clair-obscur dignes de la plus belle peinture flamande. Josephine Jappy est une belle Eugénie, digne et consciente, tandis que Valérie Bonneton est aussi très juste dans son rôle de femme soumise, écrasée, mais, il faut bien le dire: Olivier Gourmet bouffe tout !il phagocyte le film!! On a dans la tête un père Grandet maigrichon, rat en bonnet de flanelle; Gourmet en fait un homme dans la force de l'âge, solide, terrien, manipulateur, un petit oeil de verrat et un sourire carnassier. Il est terrifiant. Ce n'est pas juste un lésineur maladif: c'est un monstre.
    Dugain a pris quelques libertés avec le roman, mettant dans la bouche d'Eugénie des tirades féministes à la limite du ridicule. On pense à cette mise en scène d'opéra où en fait c'est Carmen qui tuait Don José.....
    A voir pour l'atmosphère et l'immense Gourmet
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Malgré de nombreuses adaptations au cinéma [4 : française (1910), américaine (1921), italienne (1946) et mexicaine (1953)] et à la télévision (3, en 1956, 1968 et 1994), celle de Marc Dugain est réussie, même si le film est une adaptation libre du roman ; il a su en traduire l’esprit et bien décrire la bourgeoisie provinciale (notaire, banquier et juge), le contexte historique ( spoiler: Félix Grandet, tonnelier, ancien maire de Saumur, a acheté à bas prix les biens des émigrés royalistes sous la Révolution pour les revendre sous la Restauration
    ), l’avarice, qualifiée par la mère d’Eugénie (Valérie BONNETON) du vice le moins cher ( spoiler: même le pain est sous clé et seuls 3 dîners ont été organisés en 25 ans chez les Grandet
    ) sous les traits du père d’Eugénie (excellent Olivier GOURMET) et Eugénie Grandet (Joséphine JAPY), fille unique et qui est, comme l’indique le titre, le vrai sujet. spoiler: D’une jeune femme naïve (« Est-ce pécher que d’espérer un grand amour ? » demande-t-elle au prêtre qui la confesse), soumise à son père [qui ne veut pas lui payer une dot et qui se sent trahi à la découverte du don des louis d’or qu’il lui offrait à chaque anniversaire (« celle qui ne respecte pas l’argent ne peut inspirer le bonheur »)] et bienveillante (à l’égard de son cousin Charles devenu orphelin de père), elle devient, 5 ans après la mort de ses parents, une femme libre (elle s’éloigne de « Dieu qui asservit les femmes » et résiste à la pression sociale) et altruiste (par des dons à des œuvres caritatives) grâce à l’argent gagné par son père (17 millions de francs !)
    . D’un roman de 265 pages, le réalisateur a fait un film concis, sans temps mort, à la superbe photographie des intérieurs et des personnages, notamment de Joséphine Japy, belle comme une madone [due à Gilles PORTE qui avait déjà travaillé sur le précédent film de Marc Dugain, « L’échange des princesses » (2017)], tout en introduisant une certaine modernité du personnage d’Eugénie Grandet (cf. la fin différente) mais sans être anachronique.
    Thierry L
    Thierry L

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2022
    Un petit télefilm de France 3 Picardie...Si vous n'aimez pas le cinéma vous aller vous régaler. Pauvre Balzac.
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