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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 juin 2022
L'œuvre de Balsac est belle et les acteurs lui font honneur par la qualité de leur jeu. Je regrette toutefois les infidélités à l'œuvre originale pour tomber dans les ponsifs les plus contemporains : une relation sexuelle totalement invraisemblable dans le contexte et un plaidoyer féministe.
La photo est très belle et le scénario impeccable mais l'acteur principal (contrairement aux autres rôles masculins) n'articule pas et n'a aucun charisme, on perd les 3/4 du texte...la musique est très bien mais anachronique.
J'ai été personnellement emporté dans l'histoire et l'époque très rapidement. J'aime beaucoup Joséphine Japy que j'ai découvert dans mon inconnue. Et je suis un fan inconditionnel d'Olivier Gourmet qui peut s'adapter à tous les rôles et est toujours très juste. Très bonne adaptation d'un grand classique du cinéma. A voir
Olivier Gourmet au sommet, une photographie saisissante, une reconstitution historique irréprochable, l'ambiance du roman parfaitement restituée. Je déplore seulement quelques lenteurs.
Je ne sais pas si le film est fidèle au roman de Balzac, mais l'héroïne est très en avance sur son époque ! Olivier Gourmet est fascinant, comme toujours, et porte le film. Malheureusement, la fin du film est un peu bâclée...
Un peu différent du roman, un très beau film sobre et lumineux. L'histoire est terrible. Comment un sefaut de caractere poussé à l'extrême peut ruiner sa propre existence. Sage méditation. Olivier Gourmet est tout simplement magistral.
Les films à costumes sont souvent de grosses prises de risques. Mais celui-ci est très bien réalisé et réussi le pari. Bravo pour avoir réussi à faire ressortir le style de Balzac qui s'attarde souvent sur de longues descriptions. On retrouve bien ce genre de "phases" où l'ambiance prime sur l'action dans cette belle adaptation décidément réussie.
très bien interprété par Gourmet, le role de Grandet est bien rendu à l'écran. Les costumes, l'atmosphère et l'ambiance sont parfaits. Eugénie est crédible avec Japy en role titre.
Autrefois, il existait un bandeau que l'on passait avant les films ou il était écrit "LIbrement adapté de l'oeuvre" ... Ici c'est très très très très librement qu'il eu fallu écrire..... Mais où est donc le roman dans cette succession de scènes théâtrales très ennuyeuses ? Voila un film qui n'a pas du couter bien cher à produire.... ça manque de lyrisme, de décors..., (avec toutefois des costumes à la hauteur). Tout est esquissé, rien n'est expliqué. Ni la déflagration que produit l'arrivée du cousin dans la vie faite de contraintes dues a l'avarice du père Grandet, ni l'amour naissant et chaste si profond entre les deux jeunes gens, ni le sacrifice énorme qu'Eugenie fait en donnant au jeune homme ce qu'elle pense être ses seuls biens. Le départ pour l'amérique est à peine esquissée. il faut lire entre les lignes pour comprendre que le père lèse son neveux et sa fille sans remords. La decheance morale du jeune homme n'est pas expliquée. On a du mal à saisir l'attente monacale d'Eugenie, sans compter la fin qui part en quenouille...... Ce film est tout au plus un téléfilm pour les chaines mainstream et en aucun cas il ne saurait etre le reflet du roman de Balzac. En aucun cas.
Je n’ai pas lu l’œuvre de balzac ni aucune autre d’ailleurs mais j’ai beaucoup aimé ce film . Ça me rappelle un peu les romans De maupassant . Les acteurs sont bons , à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Belle adaptation du roman d'Honoré de Balzac. On y retrouve bien l'histoire et elle est bien mise en avant par le casting de cette production. L'interprétation du rôle de Joséphine Japy est très belle et juste. De même pour Olivier Gourmet qui livre une remarquable prestation. Il est intéressant de voir des œuvres littéraires adaptés à l'écran. Le travail de reconstitution est bien mené et le spectateur passe un bon moment au visionnage sur une histoire d'époque qui mêle sentiment et au final drame familial. Une production qui atteint son but de mettre à l'écran de belle manière un roman littéraire.
L'Eugénie Grandet de Marc Dugain est un film à "double-tranchant" : L'histoire de Balzac raconte la vie loin d'être trépidante d'Eugénie, lente, monotone et morne. Et le réalisateur a pris le parti de faire son long-métrage à cette image, afin de placer le spectateur dans la peau d'Eugénie.
Les couleurs sont dans les teintes de gris, les décors sont austères, la majorité du film est tournée dans le huis-clos familial, et les rares scènes en extérieur sont souvent tournées sous un ciel gris ou pluvieux. Le rythme est quant à lui très lent, l'atmosphère est pesante...
Et cela marche plutôt bien : On ressent bien l'ennui, et l'immobilisme de la vie de l'héroïne. Son attente est aussi la nôtre, avec le maigre espoir d'une fin heureuse. A l'inverse, la vie du père, rythmée par des investissements et d'autres opérations, dans un Saumur calme, est un peu plus active, et la réalisation devient plus vivante, même si la caméra garde une certaine distance avec les personnages.
Le film nous présente donc des personnages archétypaux, que l'on espère voir évoluer mais qui restent, par la force des choses, assez immuables. Et il faut bien avouer que pendant la séance, on peut trouver le temps long, même si cela est justifié par le (bon) choix de réalisation, ce qui laisse une impression en demie-teinte...
En résumé, un film intéressant et qualitatif, mais qui a le bon goût de ne pas durer trop longtemps.
Très beau film, intense, tragique, sobre. D'une grande pureté. On y comprends les névroses qui nourrissent l'avarice: l'emprise, la peur de l'abandon, la domination. La condition de la femme à l'époque, en miroir à aujourd'hui y est traité très subtilement. Allez le voir au cinéma, ça en vaut le coup !