Avis : Selon La Police - Page 2

Le film donne une image non représentative de notre police française en accumulant de multiples clichés. Le cinéma français peut faire nettement mieux sur cette institution, la preuve avec le long métrage Bac Nord.

Excellent film de l'excellent Frédéric Videau qui avait signé l'excellent A moi seul avec Reda Kateb.
La forme très originale place ce film à des années-lumières de l'ordinaire des productions françaises.
Les comédiens sont tous remarquables.
Fonçez!

"Selon la police" pourrait presque être assimilé à un documentaire tant il suit le quotidien d'un commissariat de Toulouse durant une journée. Frédéric Videau s'attarde sur 5 personnages avec comme préambule le dénommé Ping-pong, un flic à l'ancienne qui brûle sa carte de police, et se met à errer dans les rues. Le film fait écho à la situation tendue des fonctionnaires sans pour autant faire abstraction de leurs dérives (racisme, misogynie, tabassages gratuits...). Cette oeuvre est truffée d'incohérences, et pourtant... J'ai aimé à travers le personnage de Patrick Assumçao (mélancolique et désabusé par l'évolution des relations entre la population et l'institution) et celui de Zineb (Sofia Lesaffre), jeune stagiaire coriace subissant les reproches de ses collègues, la comparaison entre deux époques.

L'idée de départ était pas mal, on suit le quotidien de plusieurs policiers d'un commissariat toulousain. Malheureusement, on ne sait pas la raison du malaise du personnage principal et on n'apprendra que très peu de choses sur lui. Au final ça se rapproche de la réalité : quelquefois on ne sait pas tout et la vie continue.

Je viens de voir le film «  selon la police »
Très déçu, j ai quitté la salle au bout d une heure
Inintéressant, une caricature des flics : violents ,racistes et bêtes,
Très mal joué, on devine à l avance ce qui va se passer
Laetitia Casta a un rôle assez minable aussi
A fuir absolument ,une parodie bas de gamme

Pas doute nous sommes dans un film français. La réalisation en cherche aucunement à impliquer le spectateur mais à surtout bien le laisser à sa place pour lui présenter la vie déprimante de chaque policier de ce film. Personne ne croit àce qu'il fait, le public n'est qu'un gros problème social, les policiers n'ont pas de vie privée, vivent dans des chambres d'hotel qu'ils se partagent....Un film qui nécessite un mode d'emploi car je suis passé complètement à coté du sens.

Un film d'ambiance, au rythme lent, mais sous les yeux de plusieurs angles de policier de terrain, même si parfois ça reste du cinéma, par certains accès l'on n'est peut-être pas si loin de la vérité.....

Une tranche de vie d'un commissariat situé à Toulouse. le film oscille entre documentaire et distanciation. On fait le focus sur plusieurs personnages successivement. On voit l'état de déconsidération de la police de l'extérieur, mais pire de l'intérieur. Cela fait réfléchir, mais le film ne propose pas de solutions on est plus dans le constat. Un film sociétal comme on dit maintenant.

Film froid et grave qui ose aborder la police de façon originale par le biais d'une comédie chorale et de nombreux personnages (contrairement à La haine ou Les misérables qui opposent deux blocs). Au départ on croit en une satire du métier pour ensuite y voir davantage un plaidoyer. Mais même s'il n'est pas manichéen ou binaire (les méchants flics contre les bons banlieusards ou vice versa), ce film n'évite pas pour autant des scènes beaucoup trop caricaturales ainsi qu'un scénario très décousu, sans réel fil directeur. Mais plus que tout : il y a quelque chose qui ne passe pas, l'histoire manque de naturel, notamment à cause de mauvais dialogues, d'un mauvais montage, et surtout du jeu très mauvais de certains acteurs secondaires auquel on ne croit absolument pas.

Frédéric Videau le réalisateur met en lumière la détresse policière et la détresse psychologique plus particulièrement, les suicides, les burn-out et ce qu'ils vivent au quotidien également. Les tripoux, les flics qui font de l'excès et ceux qui se sentent pas a leur place. Ce film j'ai mis 3/5 j'ai trouvé l'idée tres bonne mais l'histoire est pas toujours hyper clair.
Sofia Lesaffre est tres bien dedans, et on y voit Laetitia Casta ;)

Film nul
Pas de titre, pas de but n’y de fin
Très déçu par rapport aux Misérables ou Bac Nord
Vraiment rien à voir
La plupart des gens quittaient la salle durant la séance
Pas de Morale Je déconseille

Quelle agréable surprise! Alors que la premiere partie du film me placait dans le desarroi le plus profond , Joël interprété superbement par Emile Berling m'a fait prolonger ma durée de sejour dans cette salle de cinema . La premiere heure m'apparaissait comme un dechet du cinema français .
Des clichés sur les flics et sur les quartiers populaires ce n'est pas nouveau , surtout quand le jeu d'acteur est semblable a celui d'une huitre qui agonise .L'apparition de Joel en tant que flic amene enfin une reflexion , l'episode du seau nous plonge dans le desespoir ressenti par les réfugiés et pourtant ....
La depression , le suicide dans la police , la enfin on touche le vrai bon cinema , des messages forts portés par des acteurs qui se bonifient a travers le film.Le personnage de Ping Pong , attachant , heroique , qui montre l'humanité de la police fait du bien .
La conclusion grandiose bien que pessimiste nous rappelle des chefs d'oeuvres du cinema francais .

Ce film est criant de vérité, il dépeint des portraits de policiers qui ne sont pas des héros mais seulement des femmes et des hommes qui ont choisis d'entrer dans la police et doivent faire face à l'hostilité voire à la violence des "citoyens". C'est sans concession. A voir d'urgence!

Mou, ça part dans tous les sens.
Une raideur et un côté documenté.
Problème de direction d'acteur.
On s'ennui.

À l'instar de l'effondrement de l’hôpital public, Frédéric Videau nous donne à voir celui qui frappe l'institution policière depuis près de vingt ans, et engendre ainsi les dérives que nous connaissons.
Selon la police est un film précis, sensible et politique.
À quelques semaines des urnes, il mérite toute notre attention.