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Jean-luc G
48 abonnés
742 critiques
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4,0
Publiée le 5 avril 2022
Une ode lyrique, musicale, à la beauté fascinante de l'Ile Lewis, célébré par les bouquins de Peter May. Lanners a su capté la cohésion mais aussi la rigidité de la communauté presbytérienne, sans la juger ni la caricaturer. Michelle Farley est idéale pour jouer cette Millie, fille célibataire, grandie dans l'ombre du père omnipotent et endoctrinée par les prêches dominicaux du révèrent local. Et qui pourtant se permettra de faire un pas de coté, rappelant de loin le merveilleurs de la parenthèse offerte à Meryl Streep dans La route de Madison. Un très bon voyage, aux accents autobiographiques, on creuse la tourbe, on ramasse les brebis égarées, avant d'aller échanger quelques mots essentiels au pub, mais pas dans le cercle familial. Quelques toutes petites scories dans le scénario n'enlèvent rien à la magie du lieu, et ce bel hommage à l'amour tardif. Le vent souffle encore à nos oreilles longtemps après la fin du générique. cinéma - avril 22
Un diamant de romantisme ! Trois personnages, sobres, délicats, sombres et plein de mystères. Il y a d’abord l’île de Lewis, filmée magnifiquement, sans fard ni concession. Puis il y a Phil. Un homme robuste mais qui se relève avec fragilité d’un avc qui lui a fait perdre la mémoire. Il a la sagesse qui va bien avec les poils blancs de sa barbe fleurie. Son retour sans mémoire à son quotidien se fait à tâtons, avec délicatesse et une candeur adolescente. Et le personnage principal austère d’Emily (surnommée « le glaçon »!). Tout le récit – intemporel – consiste à montrer comment les deux protagonistes sont conditionnés par ce milieu pesant et empesé, par la brièveté de l’existence, le pardon, la commisération. Juste magnifique !
Sur cette lande Écossaise indomptée, hors du temps, Bouli Lanners nous frappe en plein cœur et nous fouille les tripes avec cette romance mesurée et cruelle. Le passé et le présent se meuvent et se mélangent en ondulations mélancoliques sur fond de religion soudée aux esprits. Son interprétation tendre, sa réalisation délicate et ses sublimes paysages illuminent ce film. A ne pas manquer !
Film lent, aux dialogues épurés, avec les paysages âpres d'une île écossaise. Beaucoup de sensibilité à fleur de peau de la part des 2 amoureux. Et on est happés par cette tendresse infinie, dramatisée par cette amnésie partielle handicapante. C'est du cinéma hors du temps pour non déprimés qui croient au grand amour....
Le nouveau film de Bouli Lanners, tourné en anglais, présente une première qualité essentielle : nous montrer des paysages écossais (les îles Hébrides) d'une beauté irréelles.
Autre point fort de L'ombre d'un mensonge : le jeu des deux personnages principaux. Bouli Lanners est très convaincant et Michelle Fairley (la Catelyn Stark de Games of Thrones) fait preuve d'une élégance rare.
Pour le reste, le film est modeste. Il vaut pour sa grande justesse dans les choix de mise en scène et ses intentions simples mais efficaces. Clovis Cornillac, par exemple, fait une apparition très touchante.
J'ai été finalement touché par cette histoire d'amour simple mais belle, filmée avec tact et distance, comme une sorte d'understatement émotionnel.
Un film tendre, émouvant et d'une grande pudeur. J'ai été transporté tout du long, au fil des paysages écossais qui défilaient. Une bouffée d'iode et de romantisme!
"L'Ombre d'un mensonge" assez bien noté par la critique est un drame romantique moyen dans l'ensemble. En effet j'ai trouvé que l'émotion avait du mal à prendre dans cette histoire, l'ensemble est trop lisse , je me suis ennuyé parfois cependant la superbe photographie, le jeu tout en nuance du duo Bouli Lanners et Michelle Fairley et le dénouement délicat de l'histoire sauve le film.
Philippe (Bouli Lanners) est un Belge mutique, qui a trouvé à s’employer dans une ferme isolée sur l’île de Lewis à l’extrême nord de l’Ecosse. Victime d’un AVC, hospitalisé en urgence sur le continent, il quitte l’hôpital d’Inverness amnésique. Millie (Michelle Fairley) prend soin de lui à son retour dans sa maison.
"L’Ombre d’un mensonge" est un film qui raconte une histoire dont le scénario tient en quelques pages à peine. Son contenu est si mince qu’il peine à fournir la substance d’un film d’une heure trente neuf, trop lent, trop long.
On se console avec les acteurs, Bouli Lanners, qu’on est plus habitués à voir dans des films comiques ou absurdes que dramatiques, et Michelle Fairley qui fit dans les trois premières saisons de "Game of Thrones" une Lady Stark d’anthologie. On se console surtout en admirant les austères paysages de cette île perdue des Hébrides, battue par le vent, ses plages de sable, ses falaises, ses tourbières et ses rares habitants qui chaque dimanche observent avec une piété médiévale le sabbat chrétien.
Dans un horrible décor de froid et de brume, une histoire d'amour cousue de fil blanc, un peu longuette et vaine. Les airs de chienne battue de la menteuse enamourée finissent par lasser ; idem pour le rescapé d'AVC bourru et taiseux. Finalement, la critique en a fait des tonnes pour une sympathique bluette qui, a contrario, m'a donné des envies de canicule et de passion torride !
Je ne comprends pas la complaisance des critiques avec ce film. C'est très lourd, tout est surligné. Le scénario est mauvais, et emprisonne l'actrice dans un rôle pas crédible impossible à tenir. Le rythme est introuvable, on rame. Je trouve le tout assez prétentieux, et il donne l'impression que le film n'est issu que d'un fantasme infantile sur l'actrice principale, qu'il peine pourtant à filmer convenablement. Le seul symbole un peu intéressant est la réinterprétation pour le moins audacieuse de saint Paul, sur le vieil homme et la mort et résurrection du baptême, ici envisagés à l'aune de l'amnésie causée par un AVC. On a le sentiment qu'avec un esprit moins lourd et un scénario différemment ordonnancé, le tout aurait pu être bien - en l'état, il est mauvais, car la beauté de ses paysages ne peut pallier la vacuité de sa narration. Au fond, on n'arrive pas à croire à ces personnages, parachutés sur ces rivages : Lady Stark reste Lady Stark, égarée à contrefaire quelqu'un d'autre dans la réelle Écosse, et Bouli Lanners reste le réalisateur Bouli Lanners, sans contrefaire personne. A la fin, on est content que Lady Stark spoiler: ne termine pas égorgée , et peut-être pas mécontent, voire soulagé, que spoiler: Phil trépasse .
Beaucoup trop long et lent ...beaucoup de non-dits , de regards ...qui donne à ce film un côté très mélancolique comme ses personnages. De beaux paysages d'Ecosse ....là aussi qui ajoute à la mélancolie . Je pensais voir un film plus dynamique d'où certainement ma déception et cette faible note .
Un beau mélo dans les rudes paysages d'Ecosse mais qui manque franchement de quelque chose de plus viscéral, de plus passionné. Cependant, la mise en scène est sobre, subtile mais le caractère un peu elliptique de l'histoire fait qu'on reste un peu sur sa faim. Sinon Bouli Lanners, devant et derrière la caméra fait très bien le job, Michelle Fairley a une belle présence et beaucoup de grâce et Clovis Cornillac passe dire bonjour le temps d'une scène. Et la photo est splendide...
Bouli Lanners excellent comédien s’affirme comme un réalisateur tout aussi emblématique dans le choix de ses sujets, (qu’il écrit le plus souvent), et la manière de les mettre en scène. Le voici donc à nouveau auteur, réalisateur, interprète dans une ode à la nature où l’amour est indissociable des cœurs purs. Sur une île écossaise perdue, un étranger débarque avec son mystère, son accent, sa solitude. Travailleur, il va s’intégrer et même se faire des amis jusqu’à l’accident vasculaire et la perte de mémoire. A son réveil, une femme lui rappelle son histoire d’avant, ses amours… Le couple se reforme donc , mais les remords la tenaillent . En retrouvant la mémoire, va-t-il perdre l’amour ? C’est un peu l’enjeu de ce très beau film, tendre et nostalgique … Deux interprètes d'exception : Bouli Lanners et Michelle Fairley Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com