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    A Perfect Enemy
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "A Perfect Enemy" et de son tournage !

    Adaptation de roman

    A Perfect Enemy est adapté du d'Amélie Nothomb, "Cosmétique de l’ennemi". C'est en 2015 que Kike Maillo l'a lu. Les droits étaient alors pris mais, deux ans plus tard, l’éditeur l'a rappelé pour lui dire qu'ils sont à nouveau disponibles. Le metteur en scène se rappelle : "J’adorais cette histoire entre ces deux personnages. Si le personnage de Texel était très dessiné, nous avons cherché à construire davantage celui de l’architecte qui, dans le roman, est un businessman. Nous l’avons défini comme un homme très politiquement correct, avec lequel il est facile d’être en empathie."

    Changement de sexe

    Si, dans le roman, les deux protagonistes sont des hommes, Kike Maillo a décidé de faire de celui de Texel une femme : pour rendre moins évident le dénouement de l’histoire mais aussi parce qu'il voulait filmer un personnage féminin qui rende la justice. Il précise : "Et, qui, en l’occurrence, rende la justice pour une autre femme. Cela m’intéressait aussi d’élaborer une héroïne sociopathe. Autant, au cinéma, on a l’habitude de voir des hommes dans ce type de rôles autant les femmes, on n’en voit quasiment pas."

    Une constante

    Dans Eva, son premier long métrage, Kike Maillo mettait déjà en scène un personnage féminin venant créer de la perturbation dans la vie des autres protagonistes. Le cinéaste confie : "Dans les deux films, la vérité est souterraine. Et quelqu’un se doit de la mettre à jour, de créer une catharsis. J’aime beaucoup la force des jeunes femmes de la nouvelle génération. Alors que pendant des siŁcles, le leadership a été détenu par des hommes à qui on demandait d’être forts, de ne pas afficher leurs sentiments, il me semble qu’autre chose est en train d’émerger avec ce leadership de femmes qui ne craignent pas de faire face à leurs peurs."

    Un film d'aéroport

    Une large partie de Perfect Enemy se passe dans un aéroport. Dans les films de Kike Maillo, l’architecture a toujours une part importante parce qu’elle structure le personnage : "Et là d’autant plus que, ce terminal, c’est le personnage qui l’a dessiné. L’aéroport, c’est ce lieu qui n’appartient à personne où, a priori, on ne fait que passer. Et en même temps, c’est un endroit très important pour une ville : un peu comme les cathédrales autrefois, cela démontre sa puissance. C’est la première couche qu’on aperçoit d’une métropole. Et, en même temps, c’est un endroit dont l’élégance cache quelque chose d’un peu vide..."

    Un Paris triste

    Kike Maillo a cherché à donner une vision nostalgique de Paris : "Une ville dont ne se dégagent ni couleur, ni joie. Je la montre pluvieuse, parfois déplaisante avec ses bouchons. Une ville qu’on a aimée dans le passé, dans laquelle on a des souvenirs mais qu’il faut désormais fuir..."

    En anglais

    Kike Maillo a tourné A Perfect Enemy en anglais. Un choix lié au fait que, dans les aéroports, il s'agit de la langue la plus utilisée. "Mais sur le plateau, cela parlait aussi en français, en catalan, en allemand... Avec l’ensemble de l’équipe, on était tous dans le même bateau. Alors c’est sûr que, quand vous devez reprendre la direction d’acteurs pour une scène par exemple, vous avez moins d’outils que dans votre langue maternelle. Mais, en un sens, le fait d’avoir moins de vocabulaire vous incite à aller droit au but dans ce que vous voulez dire", explique le metteur en scène.

    Une couleur majeure

    Dans la palette du film, le gris est une couleur majeure comme l'explique Kike Maillo : "Le gris, c’est d’abord la couleur que vous mettez quand vous ne voulez pas être reconnu, quand vous voulez vous fondre dans la masse. Elle n’a pas la clarté du blanc et n’a pas la portée politique du noir. C’est d’ailleurs la couleur des vêtements de Jeremiasz, qui s’oppose aux verts et aux oranges portés par Texel. Le gris, c’est aussi une façon de dire qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes. Qu’il s’agit plutôt, à chaque fois, de mauvaises situations, de mauvaises décisions ou de mauvais comportements."

    Côté casting

    Kike Maillo a choisi Tomasz Kot, une grande star en Pologne, après l'avoir vu dans Cold War où il campe un personnage très élégant. Le cinéaste raconte : "C’est vraiment l’homme dont vous vous dites en le voyant que c’est un type bien. Or mon film parle des préjugés, plus particulièrement des préjugés positifs qu’on peut nourrir à l’égard de quelqu’un. Avec ce côté « Mr Right », il incarnait cela parfaitement."

    "Concernant Athena Strates, c’est une actrice sud-africaine que j’avais vue dans la saison 2 de la série Genius, consacrée à Pablo Picasso avec Antonio Banderas. On lui a demandé, ainsi qu’à trois, quatre autres comédiennes, de nous envoyer une vidéo. Elle nous a envoyé une performance incroyable. Elle est capable de passer très rapidement d’un état à un autre."

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