Un grand désastre français.. bien que porté aux nues par la critique, il n.y a rien à sauver dans ce prêchi précha qui sombre en peu de minutes dans des dialogues filandreux et étirés à l’infini sur l’analyse en live de situations amoureuses Et en plus ils s’excusent tout le temps". Le réalisateur n’a jamais vu une comédie romantique réussie ? Allez par exemple Annie Hall, Manahattan, 4 mariages et un enterrement ?? On rêve d’un petit peu d’action, une voiture, allez, un scooter, un petit tour en extérieur pour s’oxygéner.. J’ai voulu partir mais ma femme s'était endormie Et alors le comble de l’insupportable, la musique, le plus souvent du piano, qui monte puissamment à chaque moment plus intense jusqu’à rendre les dialogues inaudibles Même les étudiants en première année de cinéma n’oseraient pas
Influencé par les critiques presse, j’attendais de ce film un dépaysement intellectuel. Ce film déroule un tel flot de clichés que j'ai véritablement pouffé de rire (jaune) à chaque scène. Tout est cliché, poussif, caricatural, une suite de déjà vus : la réalisation, les décors, les costumes, le jeu surjoué des acteurs/-rices, les choix de musique (du Satie pour appuyer un sentiment de trouble… quelle originalité), le scénario, les chorégraphies. Il se hausse parfois du niveau d’un téléfilm ; sans le décor français et la musique classique, en raison de la platitude des dialogues, ce film serait un navet américain. Tout est joli et faussement délicat car les personnages évoluent dans un cadre de vie et un environnement socio-culturel de bourgeoisie intellectuelle. Je n'ai rien contre le marivaudage, mais ce film ressemble plus au sketch des Inconnus ('"tu ne peux pas comprendre") qu'à une pièce de Marivaux. Les dialogues sont plats comme une limande, superficiels: descriptifs, certes parfois des sentiments, sans analyse, ni poésie. Avant de quitter la salle avant le fin du film (j'espérais un rebondissement original), je regardais le décor au lieu d'écouter et regarder les personnages... C'est dire à quel point je m'ennuyais. Superficiel et superfétatoire. Je m'interroge par conséquent : le réalisateur est -il un jeune naïf cultivé décrivant son milieu ou bien un cynique requin aux dents longues en recherche d'un filon ?
Emmanuel Mouret, après une incursion (très réussie) dans le "film à costumes" (le 18e siècle de Marivaux) - et une adaptation, ce faisant, de Diderot, "Mademoiselle de Joncquières", revient à notre époque, avec un non moins épatant "Les Choses qu'on dit, les Choses qu'on fait", sur un scénario original qu'il signe, comme à l'accoutumée. C'est toujours la "Confusion des sentiments" qui l'anime...mais ici enrichie par la "théorie mimétique", du philosophe René Girard, auquel est consacré un documentaire, servant partiellement de "fil rouge". Avec un art consommé de l'emboîtage, EM va, deux heures (délicieuses) durant, faire se rencontrer (par ordre chronologique décroissant) Maxime et Daphné, François (cousin de Maxime) et Daphné ; et avant, se retrouver Sandra et Maxime, qui quittait, par force, Victoire (la presque soeur de Sandra)...mais la retrouvera, à la fin. En fait, c'est presque une "ronde" sentimentale (même si non linéaire, grâce à un récit habilement déstructuré), que l'on complétera par Gaspard, amant de Sandra et ami de Maxime, et Louise, épouse trompée de François (plus quelques "à-côtés" affectifs, des uns et des autres - réels ou de composition !). Outre l'excellence du scénario, le charme des prises de vue, le soin apporté au décor et aux costumes (sous une signature "rouge"), l'opportunité des musiques, essentiellement "classiques", de Purcell et Mozart, à Debussy et Satie (pas de musiquette, comme si souvent dans les films actuels), on ne peut que souligner le régal du dialogue ! Distribution un tantinet inégale - seul (petit) bémol... côté féminin. Autant Julia Piaton, Emilie Dequenne et la piquante Jenna Thiam sont convaincantes, autant Camélia Jordana détonne (Daphné).
Si le film ne révèle absolument rien sur la complexité des relations amoureuses, il dit en revanche beaucoup sur l’entre soi d’un certain cinéma français. Des réalisateurs fats aux thuriféraires de la critique, tous sont coupables de consanguinité de la pensée, n’enfantant que laideur et veulerie. Car oui, il faut être aveugle ou complice pour ne pas voir que tout sonne faux dans ce film, des aberrations scénaristiques (trois étudiants sans travail dans un 200m² en plein Paris, pour ne citer que ça) à l’exécrable jeux des acteurs en passant par la cuistrerie totale des dialogues.
À peu près tous les personnages du film devraient consulter un psychiatre de toute urgence. Le jeune homme au centre du film joue mal. Les autres récitent correctement leur texte. Le réalisateur devrait penser à faire du théâtre et à laisser tomber le cinéma pour lequel il n'a aucun talent. Le plus inquiétant est que tant de gens ne se rendent pas compte de combien ce film est médiocre...
La temporalité est au cœur du film d’Emmanuel Mouret qui prend intelligemment le temps de dépeindre avec finesse des amours qui naissent et meurent pour nous guider vers une impasse sublime d’un cœur qui n’a jamais dit son dernier mot. Véritable fil conducteur du récit, le temps demeure ici comme un juge inéluctable qui aura raison des sentiments et des promesses et ce, malgré la beauté et l’intensité des désirs. La durée néanmoins suffisante pour Emmanuel Mouret, de signer un grand drame, sensible et bouleversant qui n’a pas fini de nous chambouler. Chose dite, chose faite.
Film de bobo pour les bobos. Jolie image malgré tout. Le coup de grâce c’est la présence de vedette de télé crochet musical sans aucun talent si ce n’est être née avec une cuillère bobo dans le bec avec la carte et le réseau germanopratin qui va avec. Encore un film qui n’aurait jamais vu le jour sans le mode de financement si « particulier » du cinéma français...
Tout simplement raté ! Un film d'un ennui presque mortel. Le temps est long, très long et on sent passer les 2 heures que dure le film. Le jeu des acteurs oscille entre le "bof" et le "moyen". On ne s'attache pas aux personnages. Il ne se passe pas grand chose. Les images ne sont pas laides, mais plates, dignes d'un téléfilm. La musique est jolie, ça occupe un peu l'esprit. On sait que l'on regarde un film français, car on entend bien les bruits de respiration. Surtout celle de Camélia Jordana. J'inspire fort - je dis ma réplique. J'inspire fort - je dis ma réplique. Un film à fuir.
j ai été très sensible au jeu de Camelia Jordana , naturelle ,juste ,sincère .Dans l'ensemble ce film interpelle ,nous sommes tous passés par les tourments de l’authenticité de nos sentiments ...parfois ,les défauts d'un film fait aussi sa force ,il nous offre un tourbillon de questions ...et moi ,qu' aurai je fait ? un très joli moment ...
L'image est relativement maîtrisée, sauf quand les effets de flou ou de changement de mise au point viennent distraire plutôt qu'ajouter a la narration. Le reste par contre ne colle pas du tout a mes besoins en terme de film. Le jeu théâtral m'est désagréable et n'arrive pas à détacher du réalisme ambient, l'histoire est comique dans sa prévisibilité. Je me retrouve donc coincé dans ce vaudeville (un genre que je n'apprécie pas forcément beaucoup) malgré lui ou tout les personnages créent une ambiance psychologique particulièrement malsaine. Finalement, ce film aurait pu marcher comme un film d'horreur, mais avec des amants qui ne savent pas se parler a la place des monstres. Alors que le film accumule les situations sentimentales extrêmes, on ressent plus un ton documentaire que de histoire fantastique. Du coup on ressort mieux de ne plus être en gène mais on n'a pas non plus le soulagement du film d'horreur, ou quand on sort le monstre n'existe plus. On se dit que sûrement, il y a vraiment des gens comme ça.
pfffff 2 ans pour cela... n’est pas comédienne qui veut. Camilia Jordana en est un exemple affligeant.... battement de cils, sourire indéfinissable.... vraiment rien à voir dans ce mauvais marivaudage. Emilie Dequenne est magnifique, seule comédienne crédible et subtile du film
Les 3 premiers quarts du film m'ont semblé longs, ennuyeux et mal joués. Le dernier quart m'empêche de dire que c'était nul ; et puis il y a la musique qui me rend indulgent.