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    Le Procès
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    3,8
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    107 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Un matin, Joseph K. est arrêté. Dès lors, l'accusé est aspiré dans une spirale de folie qui entraîne tout son entourage... Ne connaissant pas du tout le roman de Franz Kafka, je partais donc en territoire inconnu en visionnant cette adaptation que Orson Welles réalisa en 1962. Si l'histoire ne m'a pas plus enchanter que cela, je dois reconnaître que la mise en scène du réalisateur de " Citizen Kane " m'a particulièrement plu. La réalisation est vraiment d'une rare élégance et l'on suit avec beaucoup d'intêret cette descente aux enfers qui possède un style baroque bien appréciable. Autres points fort de cette oeuvre, il s'agit de son casting ( Anthony Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Elsa Martnelli et même Orson Welles qui joue le rôle de l'avocat ) qui s'avère remarquable de justesse, de la photographie en noir et blanc de Edmond Richard qui apporte son lot de rafinnement et aussi la magnifique musique ( dont le sublime Adagio d'Albinoni ) qui est véritablement appréciable à écouter. En ce qui me concerne, il s'agit donc d'une excellente surprise et qui me donne la confirmation qu'Orson Welles était un bien brillant cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Le réalisateur de "Citizen Kane" s'attaque au maître littéraire de l'absurdité j'ai nommé Kafka et adapte un de ses romans publié en 1925, ainsi Orson Welles réalise avec un certain manque de souffle mais habilement une adaptation des plus étonnantes.
    La réflexion et la mise en cause de tout transportent son personnage principale joué par le fantastique Anthony Hopkins dans un processus cauchemardesque où les limites du réels frôlent celle du rêve et où l'absurdité semble être le maître mot de toute chose existante et apparaîssant dans le film.
    Le cauchemar se fait dès le réveil, et la discussion entre Perkins et un des détectives nous entraînes à peine le film commencé déjà dans univers ultra complexe et critique comme le veut celui de Kafka.
    Nous sommes en permanence non-stop dans la réflexion d'une question, d'une phrase dite, d'un geste, d'un univers, d'une histoire.
    On est dans l'absurdité et donc tout est relatif, passant d'une immense salle avec des milliers d'ouvriers à des vieillards immobiles avec des pancartes autour du coup, des détectives qui se font fouetter, un avocat joué par Orson Welles sous des tonnes de papier et de dossiers, des décors variés passant des bars d'immeubles à un appartement bourgeois en ruine et bien sûr tout cela entour la scène de ce fameux procès où notre héros clame son innoncence à des vieillards et une salle en délire.
    Le final de ce film n'en n'est que des plus troublants et en même temps très symbolique.
    Au casting, un Anthony Hopkins au sommet de son talent, en revanche mettre en avant Jeanne Moreau comme premier rôle féminin est absolument mensonger, en effet l'actrice apparaît dix minutes à peine le temps d'un très beau dialogue avec Hopkins.
    Selon moi le vrai premier rôle féminin est la divine Romy Schneider encore toute jeune dans ce film absolument sublime dans le rôle d'une infirmière entrenant le vieillissant avocat joué par Orson Welles toujours aussi fantastique mais "très abîmé" par le temps.
    Une mise en scène fantastique comme d'habitude, des dialogues maîtrisés mais parfois en manque de souffle, des décors fantastiques, des moments assez intenses, des acteurs éblouissants et une ambiance qui malgré tout nous tient en haleine jusqu'au bout, pour un film européen, Welles s'en sort bien.
    A prendre de façon extrêmement suggestive pour les novices de ce genre et à voir pour les cinéphiles et les fans d'Orson Welles.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    L'incroyable aventure de Joseph K, arrêtè et condamnè sans explications! Lorsque "Le procès" sort en 1962, la plupart des critiques et commentaires se concentrent sur la prètendue trahison par rapport au roman de Kafka! Adaptè dans un style baroque et expressionniste par un Orson Welles qui trouve son inspiration loin d'Hollywood et ses paillettes, l'oeuvre de Kafka est ètonnante! Plongèes, contre-plongèes, travellings, profondeur de champ, plans sèquences, même lorsque Welles semblent se parodier lui-même et se livrer à un simple exercice de style, c'est brillamment rèalisè! Un film fascinant comme son casting (Anthony Perkins, Romy Schneider, Jeanne Moreau, Elsa Martinelli, Madeleine Robinson, Suzanne Flon, Akim Tamiroff) ou plus l'oeuvre avance, plus le dècor est surchargè, plus l’espace rèservè au personnage se rèduit, plus le montage s’active...
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Monsieur K (Anthony Perkins) est surpris à son réveil par des policiers qui lui annoncent son arrestation, mais pourquoi ?

    La réalisation d’Orson Welles est toujours grandiose, l’usage du clair obscur, la profondeur de champ, et cette mise en scène claustrophobique.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Quand Orson Welles disait que le procès était le meilleur film qu'il avait jamais tourné, il ne trompait en réalité que lui-même. Car même si il faut reconnaitre une grande maitrise technique à ce film et un certain sens du malaise bien rendue ici, il est tout de même profondément ennuyeux. C'est tout de même ennuyeux pour un film qui se veut important. Sinon, il faut reconnaitre la qualité du casting, notamment avec la belle prestation d'Anthony Perkins. Sentiment mitigé.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    Orson Welles nous fait entrer dans les méandres absurdes du monde la justice et des avocats. Quelques bonnes réflexions, une musique et une ambiance qui est là pour rendre fou le spectateur à travers un personnage principal qui mène une enquête totalement absurde et incompréhensible. Une vision du monde moderne et de ses névroses.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Adaptation éponyme du roman de Kafka, "Le Procès" est un film au moins aussi étrange… et qui m’a, pour ma part, bien trop décontenancé pour que je l’apprécie. Pourtant, la présence du génial (mais trop expérimental sur la fin) Orson Welles sur le siège du réalisateur était de nature à me rassurer… un film du réalisateur de "Citizen Kane" méritant toujours d’être découvert. Le formidable casting réuni pour l’occasion était, également, séduisant sur le papier puisqu’on retrouve, outre Orson Welles lui-même en ténor du barreau, l’omniprésent Anthony Perkins dans le rôle de Joseph K., Jeanne Moreau en voisin dépravée, Romy Schneider en assistante entreprenante mais aussi Suzanne Flon, Michael Lonsdale, Elsa Martinelli, Billy Kearns, Fernand Ledoux ou, plus surprenant, Guy Grosso. Malheureusement, dès le début du film spoiler: (une légende racontée sous forme de BD, censée résumer l’esprit du film)
    , on sent que les choses ne vont pas être simples pour un spectateur non préparé. Et c’est peu dire que la suite confirme ce pressentiment… au-delà de toutes espérances ! Si le mot kafkaïen peut, parfois, être difficile à définir, "Le Procès" a, au moins le mérite d’aider tant il part dans tous les sens avec une absurdité incompréhensible. On comprend vaguement que le héros se retrouve au centre d’une affaire inexplicable qui le dépasse et, plus généralement d’un système froid et déshumanisé, auquel il est impossible de trouver un semblant de logique. Cette désorientation scénaristique s’accompagne d’une désorientation visuelle, Welles s’affranchissant de tous les repères habituels du spectateur (que ce soit sur le plan des décors, du temps ou des personnages). On se retrouve dans une multitude d’endroits plus invraisemblables les uns que les autres spoiler: (les chambres des locataires qui communiquent entre elles, les salles d’audience aux proportions hors normes, les couloirs qui relient entre elles des pièces sans le moindre rapport…)
    où m’on croise des personnes tout aussi invraisemblable dans leurs discours que dans leur réaction spoiler: (les policiers aidés dans leur enquête par les collègues du suspect, le châtiment d’un flic dénoncé par le suspect, le client de l’avocat cloîtré dans son cabinet…)
    . Mais, le plus perturbant est, sans doute que le héros participe à cette absurdité ambiant, en laissant, certes, transparaître une véritable incompréhension face au procès qu’on lui intente mais on ne se montrant pas plus étonné que ça par la succession d’événements et par le comportement de ses semblables. Il est plus que probable que Welles ait envisagé "Le Procès" comme une expérience sensorielle et non comme un film classique (ou du moins compréhensible). L’utilisation terriblement oppressante du noir et blanc et l’utilisation, à outrance d’Adagio en fond sonore, participe d’ailleurs pleinement à cette expérience. Et, quelque part, il est difficile de considérer le film comme un monumental raté puisqu’il a, au moins, le mérite de ne pas ressembler à grand-chose de connu et de proposer une approche très différente du cinéma. Mais, je dois admettre, bien modestement, que j’ai été totalement dépassé par l’ambition du maître et que "Le Procès" a été, pour moi, une douloureuse épreuve, particulièrement imbitable dans son propos. Au point de remettre à plus tard la lecture du roman…
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    J'ai été fort déçu. Jeanne Moreau qui joue en anglais et Orson Welles. Ça ne pouvait qu'être sympa à regarder ! Malheureusement pas tellement. C'est très long, on comprend pas forcément où veut en venir le film. C'est dommage, parce qu'en soit tout le monde joue bien et la mise en scène est très réussie...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il est intéressant de comparer le film de Welles avec le roman de Franz Kafka. Nous pouvons tout d'abord noter l'actualisation d'Orson Welles qui situe l'action du film dans les années 1960. Le personnage de K demeure plus caractériel dans le film que dans le livre et se révolte tout au long de l'intrigue ( Il est à noter que son personnage explose dans le film alors qu'il est poignardé tel un chien dans le livre: la symbolique est ici évidente ). Le casting est de tout premier choix, puisque Orson Welles a fait appel aux plus belles et talentueuses actrices du cinéma ( Jeanne Moreau dans le rôle de Melle Bürstner, ou encore Romy Schneider dans le rôle de Leni ). Mais le mérite revient surtout à Anthony Perkins, qui campe à merveille le personnage de Joseph K, sobrement et de façon élégante. Plus politique et polémique que le roman, le film d'Orson Welles est riche en lectures ( lecture psychanalytique: K apparaît comme un personnage en proie à la folie dès les premières images, allongé sur son lit comme sur le divan d'un psychanalyste ; lecture philosophique: K tend vers le surhumain de Nietzsche, de par son caractère révolté ( deuxième métamorphose d'"Ainsi parlait Zarathoustra": le lion - lorsque K sort du tribunal, la statue d'un lion apparaît ). De surcroît, son rire dément de la scène finale peut s'apparenter au cri d'un nouveau né ( troisième métamorphose : le nouveau né.)). Un film aux multiples interprétations qui donne à réfléchir, malgré un rythme qui s'essouffle parfois...
    vadorbane93
    vadorbane93

    14 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2009
    Kafka méritait mieux que ce film rendu totalement asceptisé par le temps qui passe , et aux interprétations plus que moyennes.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Orson Welles adapte Franz Kafka pour nous emmener dans les abysses humaines et sociétaux. On suit Joseph K qui s'est fait arrêter mais lui, comme nous, en ignore les raisons. La mise en scène est grandiose, on rajoute à ca de superbe décors et quelques trouvailles bien pensées, notamment technique. L'atmosphère est sombre et glaçante. Welles filme merveilleusement bien les tourmentes et les angoisses de Joseph K à travers une relecture bien écrite du livre. Les acteurs sont impeccable, notamment Anthony Perkins qui est fabuleux dans le rôle de Joseph. Et enfin les scènes d'ouverture et finale sont superbe. Intelligent, fascinant et captivant de bout en bout. Un grand film.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2009
    Aussi ennuyeux et absurde que le livre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Réflexion interessante sur la justice qui patauge cependant un peu.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    Un film hermétique, bizarre, compliqué mais aussi très fascinant. Entièrement financé et tourné en Europe avec beaucoup d'acteurs européens. Le premier film de Welles que je vois, il parait que c'était un génie, en tout ce film-ci est très particulier. Une expérience kafkaïenne !
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2011
    Welles en fait encore une fois trop, en voulant montrer sa grandeur de réalisateur (chaque plans est magistral, rien n'est laissé comme un plan banal.) Ajoutez à ça le scénario incompréhensible de Kafka et vous obtenez un des films les plus bizarres qu'il mai été donné de voir.
    Je n'ai pas su l'apprécier.
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