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    Julie (en 12 chapitres)
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    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2021
    Loin de Thelma, son long-métrage précédent, et plus proche de Oslo, 31 août et Nouvelle donne, au moins sur la forme, qui rappelle un peu la Nouvelle Vague par sa liberté d'écriture et de réalisation (oh, les scènes magiques quand le temps s'est arrêté autour de l'héroïne), Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier est un beau portrait de femme en quête d'équilibre et d'objectifs à donner à sa vie. Prière, SVP, de ne pas la comparer à Bridget Jones même si certaines préoccupations de Julie ne sont pas si éloignées de l'anglaise. Dans le déroulement de son film, riche en instants norvégiens (hum), Trier radiographie une époque riche en nouveaux conformismes, en installant une narration avec voix off épisodique laquelle, ce n'est pas si courant, est utilisée intelligemment. Si bémol il y a, il est sans doute à trouver dans le côté très cérébral de l'ensemble, qui ne laisse véritablement sa place aux sentiments et donc à l'émotion, que dans sa dernière partie, très chargée dramatiquement. L'atout premier du film reste son interprète principale, Renate Reinsve, superbe de bout en bout, et dont les meilleures scènes sont celles où elle est confrontée à Anders Danielsen Lie, l'acteur fétiche des premiers films de Joachim Trier, et qui est tout aussi remarquable que dans Ce sentiment de l'été, par exemple.
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    D'emblée, on le sait, ce genre de découpage narratif qui fait une sorte de succession de courts métrages donne toujours un résultat inégal. Ainsi on constate que les différents segments ont des durées très très variables, ce qui est tout aussi peu judicieux car les plus courts sont quasi tous peu intéressants voir même carrément anecdotiques. Le choix de la voix Off s'avère aussi agaçante que superflue. Le film reste particulièrement bavard, et trop souvent pour des propos peu passionnant ou si convenus avec sa dose de clichés (bobo artiste, lesbienne, rapport au père, soirée drogue... etc...), sans compter des passages obscurs ou plutôt qui laissent perplexes (certains qualifieront de malaisantes) comme la partie bad trip. Il y a quelques scènes assez magiques comme la traversée de Oslo dans une ville immobile, l'alchimie entre l'actrice et ses deux partenaires offrent bien quelques instants de grâce mais dans l'ensemble le film est trop long, trop inégal, trop déjà vu voir même trop cérébral ce qui limite les émotions surtout dans la première partie. Une grande déception...
    Site : Selenie
    RedArrow
    RedArrow

    1 524 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    "Julie (en 12 chapitres)" fait partie de ces films dont je sais qu'ils ont tout pour que je les adore avant même de les voir. Au-delà des très bons retours critiques, la récompense cannoise louant l'interprétation de son actrice principale ou le fait que je suis client du cinéma de Joachim Trier, il y a ce pressentiment, ce petit truc indicible qui me fait dire par avance que ça sent bon l'entrée immédiate dans mon top ciné de l'année.

    Et j'ai effectivement beaucoup aimé "Julie (en 12 chapitres)" (plus un prologue et un épilogue)... mais pendant seulement dix de ses chapitres.

    D'abord, c'est incontestable, il y a la révélation Renate Reinsve, cette actrice absolument géniale et dont tout être humain se doit de tomber sous le charme dès les premières minutes en film (je vous mets au défi de lui résister). On en vient même à se demander qui d'autre qu'elle aurait pu si parfaitement incarner, et avec un naturel aussi incroyable, Julie, cette presque trentenaire poussée par le temps et certains diktats à s'enfermer dans un choix de vie prédéterminé là où elle se refuse à sacrifier sa soif intarrissable de liberté.
    Cela se traduit dans le film par une mosaïque de moments -de chapitres- où Julie tâtonne dans sa quête de soi, où elle n'est jamais dans le bon timing de la relation amoureuse adéquate vis-à-vis de ses aspirations sentimentales et où les premiers instants passionnés se transforment en prisons sur le long-terme appelant une nouvelle évasion de sa part pour espérer toujours mieux. Et, même si ces erreurs provoquent bien sûr une certaine détresse chez la jeune femme, elles sont sans cesse contrebalancées par la lumière qui irradie d'elle à chaque nouvel espoir d'épouser un bonheur inédit et peut-être enfin immuable.
    Cet alliage d'instants à forte variante émotionnelle permet à Joaquim Trier d'offrir un éventail de séquences dont on sort toujours avec un énorme sourire aux lèvres, comme cette "pause" romantique et un trip où la drôlerie se dispute à des images cauchemardesques, mais aussi lors de passages en apparence plus anodins, un week-end chez la belle-famille ou les simples échanges d'une nouvelle rencontre, des petits riens dont le réalisateur parvient à exalter l'importance capitale qu'ils représentent à travers les yeux de Julie.
    Bref, tout ce que j'attendais de solaire, d'irrésistible et d'intelligent sur le plan émotionnel dans ce portrait de femme moderne en pleine hésitation sur le cap à prendre m'a pleinement réjoui pendant les trois-quarts du film.

    Et puis, lorsque est venu le temps de faire atteindre symboliquement l'âge de la raison à Julie, quelque chose s'est enrayé.
    Peut-être que cette dernière partie du film tombe dans l'excès à mes yeux ? Peut-être fait-elle appel à une concomitance d'événements trop faciles -scénaristiquement parlant- dans le simple but de faire gagner un énorme level-up de maturité à Julie ? Peut-être cela provient-il de ma propre personne en tant qu'éternel résistant à l'âge adulte ?... Mais, une chose est sûre, je suis resté étonnamment hermétique à ces deux derniers chapitres. Quelques dialogues m'ont touché subrepticement bien sûr, je ne le nie pas, et la fin du chemin est cohérente vis-à-vis de l'évolution de Julie et de ses relations mais, là où j'attendais d'être submergé par une vague d'émotion en forme de parfaite conclusion à tout ce que le film m'avait fait traversé auparavant, je suis resté de marbre, majoritairement impassible à ce qui se déroulait sur l'écran.

    C'est donc sur une note un peu amère que j'ai quitté ces derniers chapitres passés avec Julie, les souvenirs du bonheur partagé avec les précédents l'emportent évidemment sur ces derniers instants mais, même si j'ai beaucoup aimé "Julie (en 12 chapitres)" globalement, il me restera toujours cette petite déception de ne pas l'avoir adoré autant que je l'avais présagé.
    En espérant qu'un deuxième visionnage dans quelques temps répare cela...
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    328 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    L’histoire de cette jeune femme Julie un peu égocentrique est assez bien racontée dans ce film découpé en 12 chapitres assez inégaux au niveau intérêt. Certes, c’est bien interprété mais je n’ai pas trouvé ce film extraordinaire dans son ensemble malgré quelques bonnes séquences.

    Bernard CORIC
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    45 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    À découper son propos en douze chapitre plus un prologue et un épilogue, Joachim trier, le réalisateur norvégien de ce petit bijou, prenait le risque d’assommer d’ennui le spectateur … C’est tout le contraire: les tribulations de Julie qui se cherche sans se trouver, à 30 ans, passant de la médecine à la psycho puis à la photo, en multipliant les aventures et qui ne trouve intéressant que les endroits improbables, est un rafraîchissement. Le film ne m’a pas vraiment donné envie d’apprendre le norvégien, mais il jette, en point d’orgue de cette trilogie, un regard bienveillant sur la société de ce pays et les rapports humains à Oslo : Julie se cherche mais jamais sa famille ne la contraint, alors qu’on devine que pour ses ascendantes il en fut tout autrement. Julie change de vie avec une surprenante facilité, se posant toujours la même question du sens qu’elle doit donner à sa vie. Le film passe de chapitre en chapitre grâce à la belle présence a l’écran de Renate Reinsve (prix d’interprétation féminine 2021 à Cannes) . La photo est superbe et les gros plans de profils sont magnifiques et que dire de cette séquence immobile qui est un petit moment de bonheur cinématographique… Malgré le temps qui passe, les ruptures et les épreuves, Julie reste identique à elle-même tandis que ses proches se fixent (Eivind) ou disparaissent (Aksel) … son hymne à la liberté est peut être d’ailleurs la clé qu’elle cherche sans savoir qu’elle la porte en elle-même.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    C'est l'histoire de Julie (Renate Reinsve), racontée en douze chapitres, un prologue et un épilogue. L'histoire d'une trentenaire norvégienne bien dans son temps qui n'aime pas faire des choix et hésite sur la voie à suivre. Après des études de médecine puis de psychologie, elle bifurque vers la photographie et trouve un job alimentaire dans une grande librairie. Après avoir aimé Aksel (Anders Danielsen Lie), un bédéiste plus âgé qu'elle qui aspire à fonder une famille alors que Julie ne s'y sent pas prête, elle aimera Eivind (Herbert Nordrum), qu'elle a rencontrée dans une soirée de mariage où elle s'était incrustée sans y être invitée.

    Le cinquième film de Joachim Trier arrive sur nos écrans précédé d'une réputation flatteuse. Son réalisateur - sans lien de parenté avec son homonyme danois Lars von Trier - s'était déjà fait connaître avec "Oslo, 31 août" (une adaptation contemporaine du "Feu follet" de Drieu la Rochelle), "Louder than Bombs" et "Thelma". "Julie (en 12 chapitres)" avait surtout été remarqué à Cannes où son interprète principale, la solaire Renate Reinsve, avait remporté le prix d'interprétation féminine. Une récompense largement méritée pour cette "girl next door" au sourire irrésistible ; car on ne peut regarder son film sans tomber instantanément amoureux d'elle et/ou l'ériger en "life model".

    Alors sans doute, si on cherchait la petite bête, on pourrait trouver bien des défauts à ce personnage : sa versatilité, son indécision, son refus de l'engagement. Mais ce sont des défauts parfaitement assumés par le film dont le titre original norvégien annonce la couleur : "La Pire Fille du monde". Et ce sont surtout des défauts vite excusés par la formidable authenticité de ce personnage passionnément libre.

    Une scène du film deviendra immédiatement iconique : celle où le monde se fige tandis que Julie court vers son amoureux. Elle résonnera immanquablement avec celles que nous avons tous vécues un jour ou l'autre, où la terre entière pouvait s'arrêter tandis que seul comptait pour nous l'être aimé.
    Une autre, plus ludique, n'est pas moins réussie : celle du mariage où Julie et Eivind se rencontrent et testent jusqu'à l'aube les frontières de la fidélité conjugale.

    Dans son dernier tiers, "Julie (en 12 chapitres)" devient plus grave. On craint un instant qu'il ne perde la légèreté qui avait fait son principal attrait jusque là. Mais on réalise que ce ballast n'est pas inutile pour lester un peu le film et, surtout, qu'il sonne diablement juste. Jusqu'à sa dernière image - qui s'écarte de la fin que nous redoutions - "Julie (en 12 chapitres)" nous surprendra. Pour le meilleur.
    Jack R.
    Jack R.

    14 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Le premier chapitre semble prometteur mais la suite est très inégale et s'enfonce dans des banalités répétitives et c'est long, beaucoup trop long. Dommage les acteurs sont excellents mais le scénario manque d'intérêt.
    AZZZO
    AZZZO

    266 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Quel film incroyablement sexiste ! N'ayons pas peur des mots puisque Joachim Trier a choisi de dépeindre les tourments d'une trentenaire de sa génération, une femme qui lutte contre le mansplaining, l'héritage matrimonial et toutes les formes du sexisme comme du patriarcat. Et pourtant... Si l'on gratte un peu, cette "jeune-femme moderne" créée par Joachim Trier coche toutes les cases du conformisme : elle est indécise, obnubilée par la quête de l'amour, peine à se tenir à ses résolutions, vit avec un mâle qui brille en société (pas son 2e copain mais, rassurez-vous, elle le pousse à quitter son job de simple serveur de café. Ouf !), elle n'existe que dans le registre de l'émotion et lorsque son cerveau produit enfin quelque chose (mais cela n'arrive que 2 fois) c'est uniquement dans le but d'obtenir l'assentiment de son conjoint !
    On ajoute à cela un décès, deux couchers de soleil, et c'est le grand plongeon dans le sirupeux. Du coup, la belle Julie si séduisante avec son regard mutin, sorte d'Anaïs Demoustier scandinave, finit par agacer par son manque de profondeur et de personnalité. Franchement dommage.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    792 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    10 ans après Oslo, 31 aout et 3 ans après Thelma, Joachim Trier revient avec Julie (en 12 chapitres), à savoir la chronique sur plusieurs années du personnage féminin éponyme.
    Julie est une trentenaire indécise et perdue dans la vie, qui se cherche, multiplie les rencontres et les désirs professionnels. Lorsqu'elle commencera à filer le parfait amour avec Aksel, un dessinateur de BD quarantenaire, une rencontre en soirée avec Eivind viendra encore une fois chambouler son existence (à moins que ce soit elle le problème ?).

    A travers un canevas basique de comédie romantique, Joachim Trier livre in fine une "dramédie" à la délicatesse et au lyrisme tout simplement délectable. L'occasion (tout comme Fleabag dans un registre plus satirique) de dresser le portrait d'une femme moderne à travers l'ère post-MeToo.
    Jamais complaisant ou faussement indigné, le film dresse aussi des portraits masculins nuancés, et universellement applicables.
    Drôle, touchant, parfois même audacieux (un segment en animation, un autre utilisant un arrêt temporel sur une musique magnifique d'Ola Flottum), on regrettera peut-être une fin relativement classique (mais lourde de sens sur la possibilité ou non de compatibilité relationnelle de Julie).
    Mais si il faut absolument voir ce film pour autre chose que l'intelligence de son écriture, la maitrise de sa mise en scène ou la pertinence de ses propos, c'est indéniablement pour la révélation Renate Reinsve dans le rôle-titre, tout simplement renversante autant dans le drame que la comédie.
    Bref on va pas chipoter, c'est très beau et empli de grâce !
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Lorsqu’un réalisateur choisit de diviser son film en 12 « chapitres », autrement dit en 12 court-métrages d’une dizaine de minutes chacun, il prend le risque qu’on puisse trouver son film inégal. C’est exactement ce qui se passe avec Julie (en 12 chapitres) ! Des chapitres irritants, d’autres émouvants et une comédienne qui se montre à son avantage dans les 12 chapitres.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Film SANS GRACE, SANS JOIE et SANS HUMOUR ...!
    Sur le même thème "les errements amoureux d'une femme à l'âge auquel elle est sensée se fixer et enfanter", " les amours d'Anais" était un film beaucoup plus réussi : gai, bavard, attachant... un film du sud quoi...! Ce film d'Europe du Nord semble bien parti dans le premier quart d'heure (belle photographie, bande son terrible, rythme, tabous sans tabou...) puis ça devient froid et sans émotion... l'actrice est loin d'avoir le charme d'Anais Demoustier et ne suscite au final guère de sympathie ou d'admiration...
    YVES B.
    YVES B.

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Film terriblement bavard dans lequel les personnages s'épanchent interminablement en échangeant des banalités sur un ton pénétré... Sur un sujet très proche (une jeune femme mal dans sa peau qui se cherche) la Greta Gerwig de FRANCES HA était beaucoup plus émouvante que cette Renate Reinsve qui abuse de son gracieux sourire... Bien lourde, cette comédie romantique qui bascule en mélodrame larmoyant, on pense avec nostalgie à Eric Rohmer, à Woody Allen, mais les spectateurs d'aujourd'hui ont la mémoire courte...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    Dans Oslo 31 août, Joachim Trier avait su capter la désespérance d'un jeune homme (interprété par l'excellent Anders Danielsen Lie que l'on retrouve ici) avec une intelligence et une sensibilité douces-amères, mélancoliques. On retrouve cette finesse d'approche, une touche d'humour en plus, dans ce film qui regarde les trentenaires et quarantenaires, aujourd'hui, dans une frange relativement aisée de la société norvégienne. Regard largement transposable à d'autres sociétés. Au gré de situations et de dialogues qui sonnent toujours juste, le réalisateur croque la contemporanéité de ses personnages avec un mélange savoureux d'ironie caustique, d'empathie, et un certain sens de la poésie du quotidien : délicatement lyrique, joliment inventif, charmant et cru (la rencontre lors de la fête de mariage, l'arrêt du temps...). Il interroge, de manière fluide et sans didactisme, les notions d'amour, de couple, de procréation et de famille, mais aussi celles de travail, d'art et de culture, en passant par quelques considérations sur le militantisme féministe ou écologique... Cela donne un bon tableau social et un beau film générationnel, tout en nuances, comme l'est le portrait du personnage féminin central. Personnage saisi dans ses forces et ses faiblesses, dans ses joies et ses tourments. Julie est une jeune femme tout en fraîcheur et en spontanéité. D'une énergie radieuse. Mais insatisfaite et versatile. En manque de confiance et de reconnaissance. Mais capable de franchir les crises et de rebondir. Renate Reinsve (Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2021) incarne ce personnage avec un naturel désarmant, subtilité et force, et apparaît aussi à l'aise dans le registre plutôt léger du début que dans le registre grave et bouleversant de la fin. Le pouvoir de séduction du film lui doit beaucoup.
    Larbin D
    Larbin D

    13 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2021
    Julie en 12 chapitres, ou selon son titre original "la pire personne du monde" (oui oui c'est vrai allez vérifier) est un film magnifique. L'histoire d'une vie parfaitement narrée, le film le plus "actuel" qu j'ai pu voir depuis bien longtemps, dépeignant parfaitement notre société actuelle, étant perdus tout en voulant se tracer un route, se sentant mal tout en vivant des chose magnifiques, n'ayant pas sa place au milieu de gens l'aidant à se faire une place, Julie vous rappelera forcément vous-même. C'est beau, c'est fort, c'est particulièrement bien joué, et c'est a aller voir au plus tôt ! (Quelques longueurs peut-être ici et là, et quelques moments qui me touchent moins ou font un peu clichés justifient ce 4/5)
    Kiberen
    Kiberen

    15 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Julie cherche qu'il elle est, Julie écoute ses passions, Julie écoute son cœur, Julie cherche des réponses satisfaisantes en explorant la vie. C'est très simplement comme cela qu'on peut résumer le dernier film de Joachim Trier, qui est à mes yeux l'un des plus grands films de l'année 2021.

    À travers ces 12 chapitres (auxquels s'ajoute un prologue et un épilogue), on explore l'incertitude d'une jeune femme de 30 ans qui cherche ce qu'elle veut être dans sa vie, quelles sont ses passions, à qui elle va donner son cœur, avec toujours au-dessus d'elle le poids des générations passées et de la condition de notre monde actuel. Trier décompose cette fameuse trentaine, porte son attention sur chaque choix et ses conséquences à court où long terme, s'appliquant à nous démontrer de la manière la plus sincère possible la multiplicité des éléments qui compose nos vies.

    Le film est beau. Pas seulement en terme de script, de dialogues et de péripéties, mais également en terme d'acting (Renate Reinsve est tout simplement sublime) et de technique, avec sa photographie argentique pleine de saveur, sa sélection musicale impeccable et certaines séquences visuellement magnifique, que ce soit par une idée visuelle audacieuse où la simplicité humaine qui s'en dégage.

    Baignant dans un spleen amer, l'histoire n'est jamais lourde à en crever et reste constamment à la surface quelle que soit la situation. Chaque hésitation, chaque choix, chaque rire où chaque larme impacte autant sur le film que nous. On assiste ici à une dissection en bonne et due forme de ce qui fait notre humanité, du cheminement qui compose le tableau de notre vie, sans jamais juger, sans jamais glorifier, simplement en nous montrant ce que nous sommes.

    L'expérience est juste folle, tant le panel d'émotions qu'on traverse est grand. Je ne sais pas depuis combien de temps un film m'avait autant bousculé, m'avait autant prit à la gorge pour aligner mes craintes et mes espoirs avec ceux d'un personnage. J'ai ri et j'ai pleuré en cœur avec le film tout du long, et je n'ai aucun problème à le dire.

    Parce que c'est ça "Julie en 12 chapitres" : un film du cœur, un film qui vient du cœur, un film fait avec le cœur. Il y a une telle volonté de capturer la vie et les émotions tout du long que ça en devient démesuré, et quand on pense que tout a été raconté le film n'en a pas fini avec nous.

    Je suis hautement conquis par ce film, et je ne pense même que j'ai besoin de faire une trop longue critique pour le dire. Ce film, c'était une expérience cinématographique comme je n'en avais pas vécu depuis longtemps. Ce film contient tout ce que j'aime, et réussissais pourtant constamment à me surprendre. Allez voir ce film par pitié, c'est l'une des plus belles choses que le cinéma nous ai offert cette année. C'est dans un film comme "Julie en 12 chapitres" que la force de la salle de cinéma, de l'expérience cinématographique et du cinéma en lui-même explose avec amour, un amour venant du cœur.
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