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    L'école du bout du monde
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    traversay1
    traversay1

    3 024 abonnés 4 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    En manque de dépaysement ? Embarquez pour le Bhoutan, le pays du Bonheur National Brut, avec L'école du bout du monde, l'un des 15 longs-métrages shortlistés pour l'Oscar 2021 du meilleur film international. Le scénario est simple : un jeune professeur qui en a assez de son métier et rêve de partir en Australie est envoyé pour une dernière affectation à Lunana, soit le village le plus isolé du Bhoutan, à près de 5 000 mètres d'altitude. Comme de bien entendu, notre rat des villes, qui ne se sépare jamais de son portable et de ses écouteurs, va finir par tomber amoureux de cet environnement et surtout de ses habitants, au cœur pur et généreux. Dans la catégorie Feel good movie exotique, L'école du bout du monde est irrésistible, non seulement pour ses paysages à couper le souffle (bien que les neiges éternelles le soient de moins en moins) mais aussi pour sa fluidité narrative et son humour discret. On y apprend entre autres comment allumer du feu avec des bouses séchées de yack, on y entend des chansons traditionnelles et on s'émeut des sourires des écoliers ( ce sont de véritables enfants de Lunana) de cet endroit seulement accessible à pied après une semaine de marche. N'importe qui, avec un cœur en état de marche, ne pourra qu'être ému aux larmes par les dernières scènes du film, déchirantes. Bhoutan en emporte le vent !
    Avoine M.
    Avoine M.

    46 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    En ces temps troublés, les films qui vous reconcilient avec l'espèce humaine sans prêchi-prêcha niaiseux ou leçon de morale dégoulinante de mièvrerie sont rares et Lunana : A yak in the classroom est de ceux-là
    garnierix
    garnierix

    192 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Pas eu envie de parler de ce film... Ça semblait impossible. Mais il occupe toujours l'esprit plusieurs jours après —preuve du besoin d'en parler ? C'est en tout cas juste cela qu'on partagera : ce film vous marque, durablement, et à ce titre il faut le voir. L'action ne se situe pas au Bhoutan : elle se passe en vous. —C'est bien sûr le cas devant beaucoup d'œuvres, mais en l'occurrence ce film-là ne sollicite pas votre cœur, ni votre cerveau, ni vos tripes. Il va plus à la base : il remet en cause vos critères d'être pensant et sensible.
    Là-bas, à des hauteurs qui sont celles du Mont Blanc, vivent des gens parfaitement civilisés et pourtant différents de nous, à commencer par l’harmonie qui règne entre eux et en chacun d’eux. En voyant l’attention de tous envers ce jeune maître d’école, qui lui ne la voit pas au départ (courbé sur son mobile), on comprend vite que cette harmonie vient du fait que ces gens ne sont pas infectés par le virus du progrès. Et là, on se sent irrécupérable —car le progrès c’est notre père à tous. —Et qui s’occupe de l’autre, chez nous, en priorité ? Le jeune sera peut-être récupéré, pour avoir subi comme un lavage de cerveau (et du cœur) —la fin du film a beau être ce qu’elle est, on sent qu’en réalité elle sera le contraire pour lui. Faire sentir cela, c’est la force de ce film.
    Pawo Choyning Dorji en est l’auteur (il faut le nommer pour lui rendre hommage).
    “Lunana : A Yak in the Classroom” est le titre original du film. Ce titre spoile un peu, dans le sens où le ruminant poilu de l'Himalaya est le clou du spectacle (étant à la fois au cœur de la spiritualité, du sens pratique, et d’un charme discrètement comique pour nous autres). Mais ce n’est pas grave. L’essentiel est ailleurs.
    A.G.
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    6 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Ûn très bon film. Le scénario est simple. Un jeune instituteur est "muté" contre son gré dans un village perdu loin de tout un vrai choc de culture entre la ville et le pays des yaks. Les acteurs sont tous bon (Mention particulière aux enfants tous excellents). Les paysages magnifiques. Un film lplein de spiritualité écologique avec un beau discours.
    Bernard D.
    Bernard D.

    95 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    « L’école du bout du monde » (2022) est le premier long-métrage de Pawo Choyning Dorji, un cinéaste bhoutanais né à Darjeeling car son père était diplomate. Il réside à Thimphou la capitale du Bhoutan, un tout petit royaume de 750 000 âmes coincé entre l’Inde et la Chine (le Tibet) sur les contreforts orientaux de l’Himalaya, la devise du Roi étant le « Bonheur National Brut » visant à préserver le patrimoine culturel avec un développement économique et social équitable et durable, et une qualité de gouvernance.
    Ugyen (Sherab Dorji) a terminé sa 5ème année de formation nationale pour devenir enseignant et souhaite aller en Australie et devenir chanteur ! Sa grand-mère lui demandera de finir ses études et par représailles gouvernementales il sera affecté à Lunana, un petit village de 56 habitants perché à 3 700 mètres d’altitude et à 8 jours de marche à partir de la ville la plus proche. C‘est Michen, un guide du village qui le conduira sur un chemin périlleux vers cette école du bout du monde sans électricité ni bien sûr connexion internet et sans voiture.
    Dépité devant l’état de l’école qui n’a même pas de tableau noir et devant le logement de fonction, Ugyen pensera repartir immédiatement mais il faut que les mulets aient le temps de se reposer … et la petite Pem Zam – la cheffe de classe - lui dira que tous les enfants l'attendent depuis longtemps : les 8 enfants du village et une petite fille d’un village voisin. Emu, Ugyen va rester et faire des miracles dans cette petite école. Les élèves et les villageois lui en seront très reconnaissant. Ugyen rencontrera Saldon, la fille du chef du village, qui tous les jours chante en offrande à la nature, aux dieux et aux âmes du village un chant - « Yak Lebi Lhadar » - écrite par un éleveur de yak qui a du abattre son yak préféré pour le bien du village. Saldon offrira à Ugyen un yak - Norbu – qui lui rendra de bien précieux services et qui à cause du froid deviendra un élément vital à l’intérieur même de la petite salle de classe.
    Avant l’hiver, Ugyen doit redescendre vers la ville à cause de la neige. Que fera-t-il au printemps : partir en Australie pour y chanter ou revenir pour parfaire l’éducation de ses élèves ?
    Un film magnifique du fait des paysages et de la profondeur des relations humaines. Un réel conte de fée à voir pour vous replonger dans la vraie vie.
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2022
    Un film bouthanais ? C'est la première fois, que je sache. Et c'est un bijou. Des personnages merveilleux, généreux, solidaires, qui vivent dans le plus grand dénuement et pourtant heureux. Ce qui est merveilleux, vu de notre fenêtre, c'est ce respect du "sachant", cette soif d'apprendre de ces enfants, le respect de la vie animale, le vieux yack qui doit vivre avec le maître, parce que trop vieux pour la rudesse du climat. Quelle leçon ! On a honte d'être tellement gâtés, trop nourris, trop consommateurs et jamais contents. Allez voir ce film, ça fait réfléchir et ça fait tellement de bien.
    Jmartine
    Jmartine

    145 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Le Bouthan, petit royaume bouddhiste situé à l’est de la chaîne de l’Himalaya, fait rarement la une de l’actualité internationale. Méconnu des Occidentaux, il est surnommé « le pays du bonheur ». N’en a-t-on fait le pays du Bonheur national brut !! Réputation usurpée contestent ceux qui pointent du doigt les mauvais traitements infligés aux réfugiés népalais, l’importance du chômage des jeunes et la multiplication des violences familiales… Mais le propos du film est autre…
    Le bout du bout du monde, c’est Lunana, hameau niché à 4800 m d’altitude, cinquante-six habitants, des yacks, et une école sans tableau noir ni électricité…. Dans la capitale Thimphou, Ugyen suit des études d’instituteur. Sans grande conviction car le jeune homme, fasciné par la culture occidentale, rêve d’embrasser une carrière de chanteur pop en Australie. La directrice de son école, pour le punir de son manque d’investissement dans ses études, l’envoie effectuer un stage de plusieurs mois à Lunana…. Après un long voyage en car jusqu’à Gasa, tout au nord du pays et six jours de marche, Ugyen découvre Lanana…. Accroché à ses écouteurs et ses gadgets, il va devoir apprendre une autre réalité…. A peine arrivé, il prévient le chef de village qu’il lui est impossible de s’installer pour plusieurs mois dans ce coin le plus isolé de la planète. Une information qui ne suscite ni inquiétude, ni agressivité au sein de la population : tout juste sourires et acquiescement poli. Tous savent que les trésors de patience, de calme et de sérénité dont ils disposent sont finalement des atouts bien plus convaincants que tous les biens matériels qu’offrent les rutilantes villes modernes. Leur talent à les manier, additionné au respect que son statut d’érudit lui octroie, a tôt fait de persuader notre jeune enseignant qu’une expérience de vie inédite lui est offerte. La simplicité et l’humour des habitants… Le principe d’un citadin blasé qui découvre les valeurs les plus fondamentales de l’existence lorsqu’il est plongé dans un monde rustique et rudimentaire, c’est presque aussi ancien que le cinéma. Mais sur ce canevas classique, le réalisateur Pawo Choyning Dorji réussit un film sincère et authentique, à la lisière du documentaire : la plupart des habitants de Lunana, à commencer par les enfants – craquants de naturel – n’avaient jamais vu un film de cinéma de leur vie, et l’équipe technique du projet a dû convoyer tout le matériel (caméra, éclairage, groupe électrogène) sur plus de soixante mules pour rendre le tournage réalisable. Leurs efforts n’ont pas été vains, il se dégage de "L’école du bout du monde" une vraie poésie, mâtinée d’une certaine mélancolie face à ce monde d’antan menacé par le changement climatique et les assauts de la modernité. Les images de fin montre Ugyen chantant dans un bar australien dans l’indifférence générale…qui finit par entonner la chanson que lui a apprise Saldon, jeune femme du village, bergère solaire qui chante face aux cimes enneigées, pour remercier les dieux, les yacks, les hommes…. Un beau film, aux allures de conte de fée consacrant la beauté des paysages verdoyants, la sagesse de ses habitants et la soif de connaissance des enfants, son intrigue est sans surprise mais elle est touchante et pleine de bons sentiments, ce qui ne fait pas de mal ces temps-ci….
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Le Bhoutan, un pays qui fait rêver, le pays qui a décidé il y a déjà 50 ans de remplacer le PNB (Produit National Brut) par le BNB (Bonheur National Brut). Un tout petit pays, situé entre la Chine et l'Inde, un pays qui compte moins d'un million d'habitants et dont la production cinématographique est loin d'être pléthorique. Mais elle existe et "L'école du bout du monde" faisait même partie des 5 films retenus pour l'Oscar du meilleur Film international il y a quelques mois. Ce film dont les dialogues sont en Dzongkha, la langue officielle du pays, raconte l'histoire d'Ugyien Dorji, un jeune homme qui rêve de mettre à profit ses qualités de chanteur pour partir s'établir en Australie. Problème : sur les 5 années qu'il devait à l'état il n'en a fait que 4 et il est envoyé tenir le poste d'instituteur à Lunana, le village le plus reculé du Bouthan avec l'école la plus isolée du monde. L'altitude ? Selon les sources, elle varie entre 3400 mètres et 4800 mètres. En tout cas, c'est très haut, et il faut plus d'une semaine de marche pour atteindre ce village où les voitures n'ont pas droit de cité. D'ailleurs, lorsque Ugyien va demander à ses élèves ce que c'est une voiture, ils et elles n'en ont pas la moindre idée ! Quant à l'électricité, elle est très aléatoire et, pour Ugyien, qui, avant d'arriver à Lunana, ne quittait jamais son smartphone et son casque sur les oreilles, c'est la catastrophe. Lui qui n'était pas très chaud pour partir à Lunana, le voilà qui, à peine arrivé, fait part de son désir de repartir. Dès le lendemain, si possible. Ce n'est pas possible car il faut laisser quelques jours de repos aux mulets qui portent les bagages. Des jours qui vont être suffisants à Ugyien pour comprendre combien les enfants ont besoin de lui. Et Ugyien va se retrouver à ramasser des bouses de yak séchées pour allumer le feu, à avoir un yak dans sa salle, à apprendre une chanson très populaire dans le village, à devenir quasiment l'idole de tout le village. Enfin un pays pour lequel les enseignants sont considérés à l'aune de leur importance pour l'avenir du pays et de ses habitants ! "L'école du bout du monde" est un film qui ne bouleverse pas l'histoire du cinéma mais on s'attache à ces enfants de Lunana qui jouent leur propre rôle et on se régale devant la beauté des paysages et la qualité de la lumière et de la photographie qu'on doit au Directeur de la photographie bouthanais Jigme Tenzing. Jigme Drukpa, le chanteur et musicien qu'on entend à la plusieurs reprises dans le film, est très populaire dans son pays.
    PL06
    PL06

    6 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    C’est bien sûr un feel good movie, mais si le cinéma doit être un plaisir, il faut voir ce film ! Pour la beauté des images, pour l’humour et la poésie qui s’égrènent dès lors que notre héros est arrivé à Lunana – le village où il est appelé comme maître d’école. Et si l’on peut trouver que le scénario est trop simple et prévisible, il y a en revanche plein d’inattendu dans les détails – le titre anglais est d’ailleurs révélateur de l’une de ces surprises. Quant aux acteurs, ils sont irrésistibles – en particulier les villageois. Une belle réalisation donc, pour ce premier long métrage !
    De plus, après un hiver largement dominé par des films français, il est bon de « voyager » un peu avec des réalisateurs venus d'ailleurs ! J'ai aimé découvrir ici le Bouthan, son emblème du bonheur national brut, et cette région pauvre, superbe et authentique, située au pied de l'Himalaya..
    Si la philosophie qui se dégage de l’ensemble peut apparaître simpliste… elle a au moins le mérite de rappeler que la pauvreté peut être le terreau de qualités humaines remarquables. Alors laissons-nous toucher sans réfléchir trop !
    Arborigin.com
    Arborigin.com

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2022
    Décrocher la Lunana et les étoiles.

    Lunana, c'est le toit du monde.
    Un village à 4800 mètres d'altitude avec 56 habitants accessibles après 8 jours de randonnée.
    Situé au coeur des montagnes, à la frontière du Tibet, loin de tout confort moderne mais tout près du voyage intérieur.

    C'est ainsi que l'on suivra les pas de Ugyen, un instituteur débutant.
    Cependant, ce jeune rêve plus de lumières de projecteurs que de la blancheur des neiges de l'Himalaya.

    L'école du bout du monde est proche du film documentaire. Les acteurs y jouent quasiment le rôle de la vraie vie.
    C'est une véritable immersion poétique avec un paysage à couper le souffle.
    La pureté et l'énergie des habitants nous donne envie d'abandonner toute quête de matérialisme et d'artifices.

    Ce serait bien que ce pays du Bonheur National Brut puisse rayonner davantage sur notre planète bleue.

    http://arborigin.com
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    299 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2022
    C’est la première réalisation de Pawo Choyning Dorji. Il en a aussi écrit le scénario. L'école du bout du monde a été nommé à l’Oscar du Meilleur film international.

    Les pays à travers le Monde ont tous leurs charmes et dans ce film nous allons nous pencher sur le Bhoutan. Ce petit pays d'Asie du Sud a comme particularité d’avoir une partie de la chaîne de l’Himalaya sur son territoire ce qui donne des coins reculés. On va voir comment ça va se passer pour l'une des écoles les plus isolées au monde. Il faut plusieurs jours de marche depuis la ville pour accéder au village de Lunana. C'est là que va être envoyé par le gouvernement un jeune professeur qui pour sa part aurait plutôt envie d'être à l'autre bout du monde.

    L'histoire est donc atypique. L’entrée dans ce drame n’est pas évidente. Déjà, car nous sommes dépaysés par le contexte inhabituel. Ensuite, le protagoniste a un caractère assez antipathique. On va mettre du temps à s'attacher à lui. En revanche, quand on comprend sa façon de penser, il devient tout de suite plus humain. Derrière ce citadin plein de préjugés se cache en réalité un homme de cœur. Le voir avec ces enfants est émouvant. Tout est basé sur l’humanité et la découverte de l’autre. En même temps que lui, il nous apprend de ce village et de ses habitants. L'école du bout du monde est axée sur la notion d’échange.



    Dans cette optique Sherab Dorji brille dans son rôle. Son personnage est d'ailleurs très bien écrit. Il va être parfaitement entouré par les autres protagonistes. Il y a une touche authentique qui fait toute la différence. C’est simple, nous avons l’impression de vivre avec eux dans ce village.

    La plus grande force de ce film reste son ambiance. On est entraîné dans les cimes de l'Himalaya. Il y aura comme une impression de plénitude. Les paysages sont parfaitement exploités grâce à une photographie maîtrisée. On passe des moments délicieux lorsque le professeur se pose devant ces contrées sublimes. Il y a beaucoup de spiritualité dans le déroulé. Quelle est la véritable place de l’homme sur terre, quelles sont ses missions et comment s’accomplir pour être heureux. Il va se rendre compte que le mode de vie plus simple des habitants de ce village leur apporte tout le bonheur suffisant pour une vie épanouie.

    spoiler: La fin ouverte est d'ailleurs symbolique de cette philosophie. Posé dans un bar en Australie, il va entonner le chant traditionnel des gardiens de yak. Chacun en fera son interprétation. Certains pourront se dire qu'il s'est abandonné à la vie australienne. Alors que d'autres vont faire le rapprochement avec justement sa volonté de retourner auprès de l'endroit où il était le mieux. Pourquoi aller chercher à l’autre bout du monde un bonheur qu’on a pourtant à portée de main ?
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    663 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Si vous désirez donner du sens à votre vie, faites comme ce jeune bhoutanais, et partez enseigner dans un village de 60 habitants à 5000 mètres d'altitude et à une semaine de marche de la première ville digne de ce nom !
    Malgré ses réticences au départ, liées à son rêve de quitter le Bhoutan pour aller chanter en Australie, voilà Ugyen embarqué dans une aventure humaine qui va radicalement lui faire changer sa vision du monde au sens large.
    Je m'attendais à être plus ému, surtout suite aux critiques élogieuses lues à droite à gauche, c'est donc une mini déception de ce côté là.
    Par contre, pour ce qui est du dépaysement et du choc frontal entre la culture occidentale et la vie traditionnelle au fin fond de ce royaume d'Asie du Sud jouxtant l'Himalaya, le film est superbement réussi !
    Une oeuvre simple, tendre et profondément humaine (bravo aux villageois, adultes comme enfants, pour avoir joué leurs propres rôles à l'écran avec naturel et crédibilité) : à découvrir pour s'évader et faire le plein de belles valeurs.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Joce2012
    Joce2012

    164 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Très beau film qui nous embarque dans un monde inconnu avec de très beaux paysages et une civilisation à l’opposé de la notre, un bon moment de dépaysement
    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 706 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Un voyage dépaysant et apaisant au service d’un récit initiatique attachant mais très convenu et avec trop de bons sentiments. 2,75
    Jorik V
    Jorik V

    1 188 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    On peut comprendre pourquoi ce film venu du bout du monde a tant plu un peu partout. Que ce soit à l’Académie des Oscars qui l’a sélectionné pour la statuette du meilleur film étranger. Dans les festivals où il a dû apporter un vent de fraîcheur, de bonnes ondes et d’exotisme qui fait du bien en ces temps troublés. Et bien sûr au public qui a vu là un moyen d’évasion original qui réchauffe les cœurs. A l’instar de la critique spécialisée, on sera un peu plus timoré et moins emballé quant à l’appréciation de « L’école du bout du monde ». Difficile de ne pas aimer ou de critiquer ce voyage intérieur et physique à travers ce pays méconnu qu’est le Bhoutan, où on met en avant le fait que c’est la terre du bonheur national brut comme promotion touristique. Mais ce n’est pas non plus le chef-d’œuvre où le petit bijou annoncé partout.

    Le problème principal que l’on peut reprocher à cette œuvre des antipodes est son déroulement narratif prévisible au possible. Ce type d’histoire où le personnage principal va changer du tout au tout au contact d’un nouveau milieu et au fil des rencontres, on l’a déjà vu mille fois. Dès lors, quand le film commence on en connaît déjà la progression presque à la minute près tout comme la manière dont il va se terminer, morale comprise. Et il faut avouer que le basculement des valeurs du héros est un peu facile et rapide. A peine arrivé, il va déjà presque changer du tout au tout. Cela fait perdre au film pas mal de crédibilité. Et comme on sait ce qui va se passer dans les grandes lignes, on trouve le temps un peu long. De plus, on se demande si plutôt qu’une fiction, le format documentaire n’aurait pas été plus adapté et intéressant pour découvrir ce pays et cette école représentée un peu trop facilement comme la plus reculée au monde.

    Cependant, ne soyons pas trop durs. « L’école du bout du monde » fait son travail de film pansement. C’est un long-métrage pétri de sincérité, de bonnes ondes et qui fait vraiment du bien au moral. A ce titre, c’est le genre d’oeuvre qui devrait être montré aux personnes dépressives où à ceux qui oublient les valeurs essentielles de la vie. Il y a assez de péripéties et de moments iconoclastes pour garnir le récit. Et les paysages de ce petit pays enclavé entre la Chine et l’Inde, juste à côté du Népal, sont superbement filmés et permettent de s’évader le temps de la projection. A travers des séquences simples et justes, de belles valeurs et leçons de vie sont édictées sans être martelées. Les acteurs, pour la plupart non professionnels, sont justes et attachants. En somme, « L’école du bout du monde » n’a, cinématographiquement, rien de transcendant mais il met du baume au cœur et fait vraiment du bien. En ce moment, c’est déjà beaucoup.

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