Avis : ADN - Page 10

Moi qui voulais écrire un commentaire sur le film, il n'y a que la rubrique critique qui est ouverte. Ceci n'est donc pas une critique d'expert, mais juste mon avis. Je n'aime habituellement pas Maïwenn, mais je reconnais qu'elle a fait un travail remarquable en tant que réalisatrice (et actrice également). C'est brut, très authentique, et si on doit montrer une famille pleine de conflits et qui n'a pas un grand sens de la famille, eh bien on le montre sans trahir et sans édulcorant. Haine, peur, dégoût, jugement, reproche, rejet, tout ça se mêle avec l'amour, et ça donne un beau merdier comme il en existe. Les acteurs jouent avec leurs tripes et interprètent très bien les déchirements de certaines familles. J'aime beaucoup des gros plans, je suis d'accord généralement avec les plans choisis pour les scènes. J'ai trouvé de la confusion dans le scénario, du genre "ça c'est moins important, on le met où?". Du coup, le rythme, le fil, est difficile à suivre. Mon attachement au film a commencé avec "bof c'est lourd et vulgaire" vers "waou on sent l'émotion crue qui arrache et qui recolle", pour finir sur une conclusion d'amour. J'aurais aimé voir Neige revenir sur des lieux précis du grand-père, pour boucler la boucle et remettre l'émotion du grand-père en phase avec elle et avec le spectateur.

Un film sympa avec des moments marrants. Mais, ce n'est pas très abouti. On ressent une problématique dans cette famille haute en couleurs mais il n'y a pas vraiment de résolution.
La fille, interprétée par Maïwenn (omniprésente à l'image ! Quel égo !) cherche à faire valoir en elle les origines de son grand-père qui est en quelque sorte son père choisi. Son père à elle est un personnage très déplaisant, sa mère une femme un peu follette, mais qu'elle malmène beaucoup (tu me dégoûtes,...) sans qu'on n'en ait vraiment le motif.
Il y avait matière à creuser mais, on reste en surface, aux constats. Dommage !

Quand le gène devient la gêne.

Film naturaliste de Maiwenn abordant le deuil d'une famille dysfonctionnelle, dont les racines algériennes sont vécues différemment par les uns et les autres, ce Adn ne fonctionne malheureusement pas du tout à mon avis. L'histoire est trop décousue, et j'ai eu beaucoup de mal à voir où la réalisatrice voulait en venir. Le scénario est bancal, les séquences s'enchaînent sans qu'on comprenne exactement pourquoi certains des membres de cette famille se comportent comme ça.. Dommage, car les conflits qui éclatent à l'image avaient un grand potentiel, mais comme ils paraissent artificiels, ça ne fonctionne pas vraiment.

La photographie également est à revoir, beaucoup trop passe-partout, sans aspérité et sans intérêt particulier, la mise en scène est trop proche des visages et des corps, et ne laissent à aucun moment respirer l'action. Le jeu d'acteur est hétérogène et on sent que parfois les acteurs vont dans des directions pas totalement maîtrisées (mention spéciale à Louis Garrel qui joue bien mais dont on a l'impression qu'il n'est pas du tout dans le même film).. Bref, sans être une purge absolue, c'est beaucoup trop moyen pour captiver et ça ne va pas assez loin pour s'enthousiasmer. Alors j'y vais pas.

Très beau film. Sensible. Drôle. Délicat. A voir. Un très bon jeu d'acteurs. Louis Garrel, le rayon de soleil du film.

La nevrose sans bouée
"Énième hysterisation collective de personnages qui semblaient avoir bien plus à nous livrer. L'obsession est tel qu'elle en engloutie le projet. Étrangement, seul Fanny ardant semble s'être ragaillardie dans le naufrage."

Neige vient d'une famille très compliquée, toujours en crise, dans les non-dits, le déni avec une mère complexe, malsaine par moments, très bizarre. Neige en souffre et trouve l'équilibre et la tranquillité auprès de son grand-père Emir. Le jour où celui-ci part Neige pense perdre son centre de gravité. Aussi, pour pouvoir continuer à en profiter, elle part à la recherche des origines algériennes que lui a légué son grand-père. Tant est si bien, qu'elle décide d'embrasser la nationalité de son grand-père et partir découvrir l'Algérie.
La partie sur la famille en perpétuelle crise est toujours bien abordée par Maïwenn. Cela peut exaspérer mais je pense que des familles fonctionnent ainsi. Et Maïwenn a le don de restituer ce type de famille jusqu'à l'agacement. Là où je n'ai pas adhéré à l'histoire c'est la partie recherches des origines. Je comprends la démarche de comprendre, de savoir, de s'approprier mais Maïwenn est dans le dimensionnel fantasmé. Elle voit son retour aux sources, à son ADN en Algérie comme un havre de paix, comme un pays idéal alors que l'Algérie doit aussi composer avec de graves dysfonctionnements et blessures. Maïwenn n'a aucune idée ce qu'est d'avoir, de vivre et de connaître une double culture. Il ne s'agit pas uniquement d'avoir la double nationalité, d'aller dans l'autre pays avec ses idées de citoyenne consommatrice française et de faire le procès de la France, il s'agit de connaître aussi bien l'autre pays : sa langue, sa culture, son histoire, son immédiateté etc...Et là Maïwenn est dans le fantasme et ne fait pas mouche.

la 1ère partie fait l'étalage assez juste d'une famille d'origine algérienne , face à son incohérence et sa toxicité, quand le grand père meurt :des filles hystériques (excellente Fanny Ardent) d'autres détestables, égocentriques, sauf quelques enfants et adolescents, eux, purs. Neige -(Malwen) s'effondre alors dans l'abime du deuil et de la recherche de ses origines, "abandonnée" par des parents odieux : le trait est lourd, la fin est bâclée et irréaliste spoiler: (l'arrivée en Algérie et la recherche de ses ancêtres sur place mériterait une suite à elle toute seule)
. Heureusement, le film offre quelques séquences vraiment drôles grâce à Louis Garel,, dont le personnage s’efforce de garder un minimum de recul devant ce grand " bric a brac" psychologisant sans envergure.

Un peu déçu, le thème est intéressant, le casting attirant, mais le résultat est assez brouillon, avec parfois des dialogues qui se superposent. J'ai mis 2 étoiles pour la scène avec la chanson de Céline Dion qui nous a bien fait marrer.

Des histoires de Famille, comme dans toutes les Familles, puissance 10 quand le membre pivot décède.
Filmé avec beaucoup d émotions par Maïwen.
Fanny Ardant Grandiose

Le film débute sur des longues inutiles... on s'ennuie vite.
Le sujet ne traite pas sur ce qui aurait pu être un intérêt certain à savoir l'Algérie.
Sans compter certaines prises de vues mal cadrées.
Ni enrichissant, ni culturel, ni drôle, on oublie....................

Le thème traité est bon, il existe de beau moment dans ce film, mais l'histoire n'a pas beaucoup de sens, on ne la comprend pas, il y a beaucoup de longueur, on ne sent pas une réelle cohérence

Je trouve ADN très réussi, je l'ai vu deux fois et toujours avec la même émotion. Les répliques font mouche, les personnages sont crédibles, attachants, bref, Maiwenn a réalisé un beau film très abouti.

j'ai adoré parfois plutôt aimé. quel acteur Omar Marwan ! j'adore le jeu de tous les acteurs avec une mention spéciale pour Maiwenn et Louis Garrel. c'était magnifique, émouvant. remuant et Fanny Ardant quelle grâce. bref je recommande.

Beau film sur le deuil, les questionnements qui viennent ensuite, la recherche d'origines, de racines (et les disputes familiales qui accompagent parfois ce genre d'évènements, qui traduisent simplement maladroitement la douleur), le temps qui passe, celui qui est passé et qui ne reviendra pas, des pourquoi sans réponse. Très bien interprété, et de l'humour en prime malgré les circonstances.

Drame familial dans une famille franco-algérienne réunie pour le décès du grand-père aimé de tous. Même si les acteurs sont tous bon, je n'ai pas du tout accroché dans cette histoire.