Avis sur L'Amour c’est mieux que la vie

Covid ou pas, avec ou sans masques, Lelouch ne change guère, avec un cinquantième film qui, il l'annonce au générique de fin de L'amour c'est mieux que la vie, est le début d'une trilogie. Comme toujours chez le cinéaste octogénaire, son dernier film comporte des choses très agaçantes : des chorégraphies et des chansons affligeantes, des extraits de ses propres œuvres passées, des facilités d'écriture et des prestations de certains comédiens qui ne sont là que pour faire plaisir au réalisateur. En contrepartie, il y a ce naturel confondant dans des dialogues pourtant pas toujours d'une intelligence supérieure et cette audace candide (ce n'est pas incompatible) à introduire Jésus ou le Diable dans son récit. Il y aussi et surtout la mort qui rôde, pas vécue de manière dramatique, d'ailleurs, mais propice à quelques pirouettes élégantes. De là à voir dans L'amour c'est mieux que la vie un film testamentaire, il n'y a qu'un pas et c'est ce qui rend aussi, à sa manière, le film plus touchant que prévu et auquel on pardonnera certaines scènes sur le fil du ridicule. Et comment ne pas saluer les performances de Gérard Darmon, parfait, et de Sandrine Bonnaire, lumineuse, qui comme la plupart des acteurs ayant joué devant la caméra de Lelouch, en ressortent bonifiés, voire même transfigurés. N'en déplaise ses contempteurs : si tout va bien, L'amour c'est mieux que la vie ne devrait pas être le dernier film de Claude Lelouch, avant sa retraite. Cela étonne quelqu'un ?

Que dire du 50ème film du cinéaste Claude Lelouch? Il est globalement décevant dans son ensemble. Tourné en pleine crise sanitaire (les masques sur les visages des acteurs sont là pour en témoigner), il nous raconte la rencontre entre deux êtres orchestrée par les potes, Ary et Philippe, de leur vieillissant ami Gérard (Darmon) en phase terminale d'une "longue maladie".
Pour cela, ils rencontrent Sandrine (Bonnaire), responsable d'une maison d'hôtesses qui va tomber sous son charme. Le problème, c'est que cette oeuvre repose trop souvent sur des phrases toutes faites, même si certaines citations sont percutantes. Lelouch n'arrive pas à transposer à l'écran l'exaltation d'une passion amoureuse, aussi brève soit-elle. Malgré tout, on ressent chez le cinéaste la volonté de transmettre sa passion du cinéma et des acteurs comme avec ces images d'archives. C'est maladroit mais touchant.

Histoire que l'on arrive pas a croire avec un mélange pseudo religieux un peu énervant. Maintenant quelques bonnes scènes surtout la première excellente. Comme souvent dans ces films , du bon et du moins bon.

Bon film de Claude Lelouch, un peu rétrospective quand même de ces 60 dernièrs films..vous comprendrez pourquoi pendant le film..Gérard Darmon et Sandrine Bonnaire sont excellents dans leur rôles respectifs...quant au trio Darmon/ Philippe Lelouche/ Ary Abbitan..une vrai complicité...l'histoire est toutefois un peu décousue souvent avec Claude Lellouche c'est le cas mais la ca passe moyen..les prénoms des protagonistes sont les vrais prénoms des acteurs..et on peut voir leur jeu avec beaucoup d'improvisation capturé par la caméra espion du réalisateur..c'est la première partie d'une trilogie ou quadrilogie..donc à suivre..mais moments agréables entre sentiments, sourires et réalité de la vie ou l'amour c'est mieux..

Claude Lelouch s’amuse et amuse surtout son public cinéphile. Son cinquantième film est (de nouveau) un exercice de style, à classer dans le registre du film d’auteur. Premier opus destiné à former une trilogie qui, vu l’âge du cinéaste, aura sans doute valeur de testament avec quelques relents métaphysiques. Ça passe car c’est du Lelouch, mais il n’est pas certain que le grand public sera au rendez-vous.

Olivier Rabourdin et Clémentine Célarié, flics, ont gaulé un type monté au sommet de la tour Eiffel sans autorisation.
Il décline son nom au commissariat. Jésus. Jésus comment ? Jésus tout court. Quel âge ? 2000 ans. Vous ne les faites pas, répond Clémentine. Faites-nous donc un miracle tant que vous y êtes, rétorque Rabourdin. Ok prenez-moi en photo, vous verrez. Rabourdin fait une photo, regarde, rien dessus. Je n'impressionne pas, fait Jésus. Moi si vous m'impressionnez, de conclure Célarié.

Le 50e film de Claude Lelouch tire dès son générique un feu d'artifice où s'entremêlent les thèmes éternels de l'auteur de "La vie, l'amour, la mort". Les cinquante années qui ont pesé en ont effacé la légèreté, ont alourdi le sens, ont réorienté les priorités. A la fin c'est la mort qui gagne.

Un extraordinaire Gérard Darmon est le porte-parole du cinéaste âgé de 84 ans et qui, à l'instar de Mitterrand à la fin de sa vie, s'interroge sur l'au-delà, il est condamné par la médecine.

Darmon est le fils de Robert Hossein et Nicole Garcia dans "les Uns et les Autres". Il rencontre un ultime amour, grâce à une ruse montée par un trio de pieds nickelés qui rappelle celui de "L'Aventure c'est l'aventure", en Sandrine Bonnaire, fille de Lino Ventura et Françoise Fabian dans "La bonne année".

Film crépusculaire, testamentaire, "L'Amour c'est mieux que la vie" est une œuvre dense et profonde, loin des virevoltes de caméra et des envolées paysagères de jadis.
L'amour de Lelouch pour ses comédiens explose à chaque plan. Image resserrée, dialogues travaillés à l'émotion, l'impression très lelouchienne que rien ne sépare les spectateurs de la vie sur l'écran.

Certes en mode mineur par rapport aux grands films des années 70 et 80 mais un film-somme, le lancement de la tournée d'adieu ô combien émouvant.

Quel ennui devant ce nouveau film signé Claude Lelouch. La réalisation, les dialogues, le scénario, tout semble ringardisé, dépassé… Aligner un parterre de star n’est pas suffisant pour faire un grand film.

Lelouch est de retour !
Après ses derniers films mi-figue mi-raisin, Lelouch est de nouveau touché par la grâce… la preuve, il convoque même l’au-delà !... Une très belle et très touchante histoire d’amour entre un Gérard Darmon impeccable et une Sandrine Bonnaire rayonnante (ce sourire…)
L’amitié, le temps qui passe, les souvenirs mais aussi la rigolade, la joie, l’amour et la vie : il y a tout cela et bien plus dans ce si réjouissant opus comme seul l’homme aux 50 films (50 !) sait les faire.
Le casting est impeccable (Kev Adams en petit fils de Robert Hossein, il fallait oser… et ça marche !) – mention spéciale à Xavier Inbona en Jésus iconoclaste et iconique qui crève littéralement l’écran !
Un très grand cru qui réchauffe le cœur

Ce fut une bien agréable séance.
Le beau casting, le sensible Gérard Darmon et la pétillante Sandrine Bonnaire, ainsi qu’une agréable BO "so jazzy" ont contribué à me faire passer un bon moment.
On se laisse entrainer par le rythme de cette comédie si proche de tout un chacun, parce qu’elle nous touche de par ses clins d’œil d’actualité (les bonjours masqués, les « T’as oublié ton masque ! »), ses scènes de vie (les manif, le carnaval…) mais aussi par des sujets qu’on connaît et qu’on vit tous.
Cette vie que l’on prend comme elle nous vient et qui selon Claude Lelouch « est le meilleur scénario du monde, mais aussi le moins cher car il est gratuit. »
Il se dégage de ce film une émotion sincère et particulière, portée par un Gérard Darmon qui jouit et profite de la vie à l’aube de sa mort.

Je crois et suis même sûre que je viens de voir le pire film de toute ma vie. Le dernier Lelouch...
Comme j'aurais aimé aimer votre film, cher Claude.
Mais il faut savoir s'arrêter et là, vous avez commis le film de trop… Une ca-tas-trophe !
Si j'en crois les applaudissements peu nourris à la fin de la séance en avant-première "mondiale" au CID de Deauville et la précipitation du public à quitter la salle dont je fus, je pense que celui-ci ayant souvent bon goût , ce film passera vite aux oubliettes. Mais malheureusement pour vous, non, personne ne pourra oublier ce film tant il est mauvais.
Je l'espère car vous avez dit lors de la présentation" Si vous aimez ce film, j'en ferai 2 autres sur ce thème" Horreur !!!!
Des navets, on en a tous vus ,en connaissance de cause le plus souvent, histoire de se détendre genre la série des "Gendarmes " Des films sans prétention mais la présentation de votre film qu'en ont fait les comédiens sur scène relève de l'arnaque. " Un grand cru" dixit Gérard Darmon , " Claude, je vous aime" Sandrine Bonnaire et autres cirages de pompe laissant augurer un chef-d’œuvre. Mais il nous faut leur rendre justice aux comédiens car ils sont les piliers surs lesquels vous vous appuyez pour ne pas voir s'effondrer votre film qui sans eux, ne serait rien d'autre qu'un nanar absolu.
Mais comment ont-ils pu jouer de telles scènes, dire de telles répliques, participer à cette mascarade ? Bien sûr, ils n'allaient pas dire qu'avoir son nom au générique d'un film de Lelouch, ça fait toujours bien dans un CV et par les temps qui courent, cela ne se refuse pas...
Comme j'aurais aimé aimer votre film, cher Claude.
Déjà le titre « L'amour c'est mieux que la vie » a de quoi refroidir dès le départ… Et des aphorismes comme celui -ci , il y en a tout du long et c'est loooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnggggggggggggg, prétentieux et la croisière ne s'amuse pas du tout. On s'emm… pendant 2 heures.
Un scénario indigent pour ne pas dire bête, qui frise très souvent le ridicule, un traitement foutraque, ça part dans tous les sens et l'on n'y comprend rien, des répliques vides, des scènes qui s'étirent pour rien et au final, un ennui profond et très dérangeant. Impossible de dire où vous voulez en venir et vous-même ne le savez pas. Ou plutôt si. Ce film n'est qu'un prétexte pour dire que les vieux ne sont pas vieux contrairement à ce que l'on croit (???) La preuve ? Le personnage de Darmon est septuagénaire mais est un super amant ( suivez mon regard) les femmes ne sont pas vielles mais sont trop belles quand même ( ben non, Bonnaire et Célarié sont vieilles et assez laides ne vous en déplaise et c'est notre sort à tous et toutes) quant à Béatrice dalle en dents jaunes et voix gutturale de trop d'excès , elle est à faire peur Mais…. Non, les vieux sont beaux et vive la France ! Et surtout, Vive Lelouch ! semble nous dire celui-ci qui n'hésite pas à piller des scènes de ses films passés histoire de nous dire au cas où l'on n'aurait pas compris qu'il est un monument au même titre que la tour Eiffel et Montmartre. Je pense qu'il doit déjà avoir écrit son éloge funèbre.
Hossein en père de Darmon, fallait le faire quand même… Quant aux personnages de Jésus et du Diable… Pas de mots, le public était sans voix à la sortie car, comment dire… Un stagiaire en école du Cinéma 1ère année n'aurait osé pondre une telle ineptie. C'est tellement ridicule que l'on pourrait en rire mais non, on en pleure de rage.
On retiendra de ce film la prestation des acteurs qui font de leur mieux pour sauver ce naufrage et rien, rien d'autre ; C'est nul de chez nul de chez nul.
J'attends avec impatience la sortie en salle pour lire les critiques qui ne vont pas manquer de massacrer ce film et ce ne sera que justice. Cela donnera à Lelouch l'occasion une fois encore de dire qu'il est maudit et que la presse ne l'aime pas ; Mais si, Claude, on vous aime … quand vous faîtes de bons films. Cela vous arrive… Tous les 10 ans.
J'aurais aimé aimer votre film Cher Claude… Je le déteste et vous en veux. Vous devez arrêter le Cinéma et nous laisser sur une sortie digne de vous. Mais c'est trop tard. Comment rattraper ce qui aurait été vu comme une erreur de jeunesse chez d’autres. Pour vous, cela restera une erreur de vieillesse irrattrapable et particulièrement pathétique.
Je vous croise assez souvent sur les Planches, tôt le matin… Oserai-je vous dire ? Non car on ne tire pas sur l'ambulance mais de grâce, retrouvez votre grâce d'antan ou … taisez vous.

Au secours ,Lelouch fait du Lelouch ,un restant de hachis Parmentier décongelé passé au micro onde (abus de sequences de ses fils antérieurs)D’abords très long à démarrer ,le film deviens pesant ,angoissant ,étouffant …Au vu de la consommation de cigarettes de Gérard Darmon …On ne crois pas une seule seconde à ce conte morbide ,cette histoire d’amour nicottinée ,heureusement le réalisateur nous a épargné Gustave Roussy…Ha !…j’allais oublié l’atmosphère anxiogène du Covid !…Restent les acteurs ,de grandes pointures ,qui grâce à la justesse de leur jeu surnagent dans ce pathétique premier opus ,Sandrine Bonnaire et Gérard Darmon en tête …Et j’espère pour lui ,Gérard Darmon,que ce scénario n’est pas prémonitoire … spoiler:

« L’Amour c’est mieux que la Vie » (2022) est le 50ème film de Claude Lelouch, âgé de 84 ans. Ce réalisateur malicieux démarre sur les chapeaux de roues avec un feu d’artifice du 14 Juillet filmé à partir du Trocadéro puis l’arrestation au 3ème étage de la tour Eiffel d’un homme disant s’appeler Jésus, né à Bethlehem, il y a un peu plus de 2000 ans. Ce Jésus (Xavier Inbona) est capable de se transformer en femme et même en Satan sous les traits de Béatrice Dalle (qui avait tourné dans « La belle histoire » en 1992), et – selon Lelouch – il nous accompagne constamment dans notre vie ! Parallèlement, 3 anciens copains de tôle sortis le même jour et ayant pris un taxi conduit par un certain Jésus, ont eu « l‘intuition » du résultat d’un tiercé au rapport plus que juteux. Ils ont alors décidé d’être honnêtes et ont fait fructifier leur capital dans les chevaux, les jeux, les cafés-restaurants … sur les conseils d’une banquière-fiscaliste qui n’est autre que Jésus-femme !
Vingt ans plus tard alors qu’ils sont très riches et toujours amis, Gérard (Gérard Darmon) est en phase terminale d’un cancer du poumon et ne peut faire le tour du monde du fait de la Covid. Ary (Ary Abittan) et Philippe (Philippe Lelouche) décident alors de lui offrir une dernière histoire d’amour car l’amour c’est mieux que la vie… et ce sera avec la rayonnante Sandrine (Sandrine Bonnaire) une passion folle pendant 5 jours comme celle de Roméo et Juliette, avec dans plusieurs scènes la présence de Jésus et de Satan !
Claude Lelouch rend un hommage singulier à Robert Hossein (décédé le 31 décembre 2020 à l’âge de 93 ans) qui joue le rôle du père de Gérard (sa mère étant Nicole Garcia) et à Lino Ventura (décédé en 1987) qui est le père de Sandrine mort lorsqu’elle était très jeune et qui « travaillait dans les affaires ». Et dans ce tourbillon, Lelouch arrive à incorporer des scènes non vues de plusieurs de ses films en particulier « Les uns et les autres » (1981), « La bonne année » 1973) et « L’Aventure c’est l’Aventure » (1972) et comme il dit « quelques notes de Francis Lai.
Malgré ce scénario finalement assez ténu, Lelouch nous entraîne dans cette histoire de près de 2 h et montre qu’il sait manier la caméra et surtout que le Cinéma est sa passion.
Curieusement on ne voit pas Evelyne Bouix dans ce film qui est manifestement un film testament … mais Lelouch de nous annoncer qu’il y aura une suite à ce film !

Comme toujours avec Claude Lelouch et sa troupe : SUBLIME
Universel et personnel !
Je ne peux que recommander....mais pour mieux apprécier il faut être initié !

2h de tortures, et pourtant j'aime le cinéma mais que c'était difficile de finir le film...
Aucune émotion, des dialogues insensés et d'un ennui terrible, des personnages sans aucune âmes, des prestations d'acteurs mauvaises... Et pourtant j'aime tant Gérard Darmin.

ÉVITEZ CE FILM, Claude Lellouche a 86 ans et une expérience énorme du cinéma alors comment peut on être aussi lourd ... Il n'y a aucune subtilité, aucune sensibilité, des personnages qui disent qu'ils s'aiment encore et encore (que c'est louuurd), Alors que le pauvre Gérard n'a jamais dit à son papa qu il l'aimait ... que c'est beau et original on en verserai presque une larmichette.

Sans oublier Jesus qui sera là tout le long du film pour le rendre encore plus ridicule (monsieur embrasse ses pieds...)

Mais le pire, c'est que monsieur Lellouche nous fait la morale sur le Covid car ouiiii il faut porter son masque et il faut se laver les mains avec du gel hydroalcoolique ! Comme si on en avait pas déjà eu assez avec ce virus ...

Je pensais voir un film qui parlait du présent, de la vie et l'amour, je n'ai eu qu'un film qu'un enfant de 8 ans aurait bien mieux réalisé . Mais on a juste le droit à un bobo qui n'a rien compris et qui pense savoir tout connaître et avoir tout vécu. Avec une bonne dose de prétention pour couronner le tout.

On en retiendra que les quelques belles images de la ville de Paris.

A fuir, ni queue ni tête… désolant ! Un scénario écrit en 48H après avoir changé de lieu, d’acteur principal..:pitoyable ! Monsieur Lelouche en misant sur Dale, Abitan, Lelouche,… vous avez fait du médiocre. Extrêmement déçu d’avoir payé mes deux places de cinéma.
À bon entendeur fuyez