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    Les Herbes sèches
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    Voyelle19
    Voyelle19

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Ceylan le magicien réussit une nouvelle fois à nous éblouir avec ses crépuscules glaciaux au cœur de l'hiver d'Anatolie.
    FaRem
    FaRem

    7 596 abonnés 8 924 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Nouveau long-métrage de Nuri Bilge Ceylan, "Kuru Otlar Üstüne", en version originale, est une œuvre à la fois philosophique, sociale, psychologique et politique. Une étude de caractère complexe, nuancée et saisissante au sein d'un village isolé qui vit au rythme de deux saisons. Pendant la quasi-totalité du film, nous sommes plongés dans un hiver long et rigoureux qui use les gens. Samet veut échapper à cette vie morose et se faire muter à Istanbul, mais en attendant, il profite de sa popularité auprès de ses élèves jusqu'à un certain incident... Le réalisateur s'interroge sur le comportement humain et sur ce qui pousse les gens à agir à travers le portrait et les agissements d'un homme mesquin, égoïste et égocentrique. Plus que ça, c'est une plongée dans les pensées des personnages grâce à de fantastiques séquences avec des échanges intenses et profonds mettant en avant les idées, la complexité, l'espoir et le désespoir de ces gens. C'est remarquablement mis en scène, parfaitement incarné par l'ensemble du casting et fascinant de bout en bout. En somme, un grand film de trois heures que l'on ne voit pas passer.
    velocio
    velocio

    1 202 abonnés 3 045 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Film après film, le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan construit une œuvre qui le place au plus haut niveau de l'art qu'il représente. Même si "Les herbes sèches" n'est pas tout à fait au niveau exceptionnel atteint avec "Winter Sleep", mon film préféré pour le 21ème siècle, il n'en est pas moins un film remarquable qui combine grand intérêt de l'histoire, finesse dans la façon de la raconter, somptuosité de l'image (Deux directeurs de la photographie se sont partagé le travail, Cevahir Şahin et Kürşat Üresin), excellence de l'interprétation ( Merve Dizdar s'est vue attribuer le prix d'interprétation féminine au récent Festival de cannes mais Deniz Celiloğlu, le principal interprète masculin, aurait pu recevoir la même récompense côté masculin, même si le choix du japonais Kōji Yakusho, interprète du rôle principal dans "Perfect Days" de Wim Wenders, n'a absolument rien de scandaleux, bien au contraire). On n'est pas près d'oublier l'extraordinaire conversation entre Samet, un enseignant en arts plastiques qui se morfond dans le village de l'Anatolie où il a été muté il y a déjà 4 ans, un endroit qui ne connaît que 2 saisons, l'hiver et l'été (à noter que l'action du film se déroule presque exclusivement en hiver, dans des paysages enneigés d'une très grande beauté) et Nuray, une professeure d'anglais, activiste amputée d'une jambe à la suite d'un attentat, conversation au cours de laquelle les deux protagonistes discutent âprement de l'individualisme et de la force de l'action collective. On n'est pas prêt d'oublier la surprise que l'on ressent lorsque Samet sort de l'appartement de Nuray pour aller prendre une pilule (viagra ?) dans une lointaine salle de bain et traverse pour ce faire l'ensemble du studio dans lequel le film a été tourné. On n'est pas prêt d'oublier le magnétisme dégagé par Sevim, une jeune élève que Samet avait tendance à chouchouter et qui va le trahir pour un prétexte futile mais important pour elle. On n'est pas prêt d'oublier le personnage de Samet, un personnage qui reçoit des volées de bois vert le lus souvent injustes de la part de certains critiques et de certains spectateurs, un personnage qui, certes, a des failles et un des intérêts du film est justement de nous les montrer sans angélisme et sans manichéisme et puis, des failles, qui n'en a pas ? On n'est pas prêt d'oublier l'évolution de la relation entre Samet et Kenan, un collègue qui partage un appartement avec lui, relation qui tend à se détériorer du fait des sentiments qu'ils se mettent à porter tous les deux à Nuray. On n'est pas prêt d'oublier les extraordinaires photos qui viennent se glisser dans le film, des photos prises par Nuri Bilge Ceylan et Ebru Ceylan, son épouse. "Winter Sleep" dure 3 h 16 ; "Les herbes sèches" dure 3 h 17. Dans "Winter Sleep", il n'y avait pas une seconde de trop. Dans "Les herbes sèches", il y a quelques scènes dans lesquelles on aurait pu couper au mitan du film. Ce qui explique "Winter Sleep" est un chef d'œuvre absolu alors que "Les herbes sèches" "n'est que" un très, très grand film !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    953 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2024
    On quitte le domaine du contemplatif auquel nous étions habitués pour s’immiscer dans une école où la parole s’étale vraiment beaucoup trop. La longueur interminable ne se justifie en rien dans cette histoire d’accusation sous forme de vengeance.
    C’est assez moyen et c’est trop bavard.
    elriad
    elriad

    391 abonnés 1 796 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2024
    Porté par un trio d'acteurs d'une justesse impressionnante malgré des scènes longues truffées de dialogues ( Merve Dizdar a été récompensée à juste titre par un prix d'interprétation à Cannes) la durée du film se fait hélas ressentir quand l'excellent "Winter Sleep" récompensé d'une palme d'or et d'une durée équivalente, lui, ne pesait pas par sa durée. Le personnage central, nihiliste et peu sympathique est l'élément central d'un film bavard trop conceptualisé, se perdant en route à force de vouloir aborder trop de sujets. L'ennui finit par prendre le dessus.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2024
    Abonné à Cannes mais aussi de mes séances ciné, un Nuri Bilge Ceylan mérite toujours de se caler une demi-journée ciné. Là, il ne déroge pas à son style : un film fleuve de 3h20, très bavard et au cœur de la Cappadoce enneigée et reculée. Une des grandes qualités du maitre turc est de filmer avec une grande élégance les coins paumés de son pays. L’autre qualité est de nous montrer les intellectuels y vivant, englués dans ces territoires sans avenir ni perspective. Le tout donne des échanges entre les protagonistes dont certains de très grande volée ; donc sa qualité ultime est l’écriture des dialogues. Ils sont tellement riches qu’il faudrait couper le film en deux ou le voir très vite une seconde fois. Celui-ci par contre pêche par son scénario. Les histoires humaines ne s’imbriquent guère et l’unité du film en pâti ; par exemple le fil rouge autour de la relation entre la jeune fille et le professeur d’art plastique fonctionne peu.
    Par contre, dans « Winter Sleep », il avait atteint le graal ; jamais on n’avait filmé aussi bien un hiver interminable et les batailles dialectiques au coin du feu qui l’accompagne. Ici, cette même idée fait naitre des sentiments moins forts.
    Parti bredouille de Cannes, celui-ci et d’autres prouvent que la sélection 2023 était de qualité. Il faut cependant être bien armé pour se confronté à 3h20 de langueur monotone et intellectuel en langue turc.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Steph L
    Steph L

    48 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2023
    Le talent de Ceylan se confirme. La longueur du film sert le sujet ainsi que les paysages, qui reflètent le désespoir du héros, sa complexité, son aridité, sa perversité et aussi sa sauvagerie. Sans doute Ceylan y a-t-il mis de lui-même. L'acteur aurait mérité le prix d'interprétation. Le scénario et la réalisation sont magnifiques. Les personnages se croisent sans vraiment se rencontrer vers un dénouement inexorable. Sans doute une métaphore de la vie.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 589 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2023
    La chronique existentielle d'un prof dans la Turquie rurale.... C'est très bien écrit, tellement qu'on fini parfois par ne plus croire ce qui sort de la bouche de certains personnages, notamment la jeune Sevim... Et ça digresse intellectuellement sur les choses de la vie, ça se morfond, ça s'ennuie... A un, à deux, à trois, à quatre... Dans le premier tiers du film, on croit partir sur un drame puis on repart sur les digressions existentielles, entre deux remplissages de bouteilles d'eau de source... Le personnage de Naray est très touchant mais dieu que son bavardage avec Samet est long ! A la fin, on est quasiment dans "Jules et Jim", d'ailleurs. Ceylan sublime ses personnages dans leur désarroi, leur vision du monde et leur rapport aux autres mais il en fait un matériau contemplatif beaucoup trop gros. Du coup, sur les trois heures, il pouvait en retrancher une voire au moins 45 minutes. Sinon, on retrouve formellement chez lui les gimmicks du cinéma de Tarkovski : longs plans séquences, panoramiques épurés... Mais transcendé ici par une photo magnifique. Au final, "Les herbes sèches" est un singulier voyage intérieur qui peut fasciner ou ennuyer.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle

    Les Herbes Sèches est un film exigeant du fait de sa longueur, mais aussi de l'âpreté de ses paysages et de la vie de ses personnages ainsi que de ses longues scènes de dialogues, dont il faut souligner la qualité et la finesse d'écriture.

    La complexité des personnages est également à mettre en avant, notamment celle du personnage principal, génial anti-héros pour lequel on se plaît à se demander tout le long du film s'il faut l'aimer ou le détester. Le personnage féminin, pour laquelle l'actrice a gagné un prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes, fait preuve d'un engagement et de convictions qui forcent l'admiration. Enfin, le performance de la jeune adolescente est à mettre en avant, dégageant, là encore, beaucoup de complexité et d'ambiguïté.

    La mise en scène est impressionnante de précision et de rigueur. La caméra ne bouge pas forcément beaucoup mais elle semble toujours positionnée à l'endroit le plus pertinent pour rendre compte des intentions du réalisateur. L'insertion des très belles photographies qu'il a lui-même prises est également très réussie et apporte au film, très bavard, cette touche d'émotion qui pourrait lui manquer par ailleurs, tout comme la séquence finale, qui développe un lyrisme inattendu.

    Enfin que dire de cette séquence, géniale, sidérante, dont on se demande si elle a vraiment existé tant elle est audacieuse et qui, à l'instar du Club Silenzio de David Lynch, fait basculer le film dans une toute autre sphère d'analyse, indiquant au spectateur que ce qu'il voit ne correspond pas autant à la réalité que ce que sa réalisation quasi naturaliste pourrait laisser paraître.

    En résumé, un film qui, je pense, aurait pu repartir avec n'importe quel autre prix du Festival, tant il est riche et travaillé.
    Loïck G.
    Loïck G.

    302 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2024
    3.5 sur la première partie, l'ensemble à 3
    Il est quand même difficile d’appréhender ce genre de film qui sur la longueur ( 3 heures ) ne tient pas les rênes d’un scénario bavard et à la longue un peu confus. Il est question d’une amitié entre deux professeurs qui va s’émousser en raison d’une affaire litigieuse au sein de leur établissement. Le regard sur les relations entre les deux hommes, lié à celui d’une éducation scolaire me parait le plus intéressant dans ce récit dont l’esprit s’échappe complètement lorsqu’il est question d’un triangle amoureux. A l’origine le réalisateur semblait partir sur les rapports hiérarchiques dévoyés vers une oligarchie sans fondement. L’attitude du principal et du recteur ne manquent pas d’à-propos au moment d’exposer les faits reprochés aux deux hommes. Mais ce n’est qu’une parenthèse pour disséquer ensuite l’âme humaine , ses travers, ses contradictions, jusqu’à la confusion des sentiments dans ce trio qui parait se perdre lui-même à force de logorrhée intempestive. La jeune femme qui dévie la trajectoire du film , s’empare d’une distinction cannoise, un peu surprenante, et nous laisse sur l’attente d’un dénouement tout autre. Trois heures plus tard …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    rvrichou
    rvrichou

    89 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2023
    Un film musclé politiquement, philosophiquement et esthétiquement. Deux histoires dont on ne voit pas bien le rapport sauf au prix d une analyse poussée mais deux histoires aussi intéressantes l une que l autre. Des images sublimes et des personnages remarquables.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Une voiture dépose un homme au bord d'un chemin de terre qui mène à un petit village. Autour, rien que le manteau infini de la neige, le bruit du vent et la silhouette des montagnes au loin. L'homme avance difficilement jusqu'à l'entrée d'une petite maison, dont l'intérieur semble seulement éclairé à la bougie.


    Le film a commencé il y a cinq minutes mais on sait déjà qu'on est chez Nuri Belge Ceylan. Son cinéma est comme ce vieillard chez qui il fait bon vivre, qui nous raconte encore et toujours la même histoire au coin du feu : l'Anatolie, la ruralité, l'isolement, de la communauté, et peut-être plus que tout, de l'homme et de la nature, ou de la nature de l'homme, ou de l'homme face à la nature, ou des trois à la fois, on ne sait plus trop. C'est un vieillard brillant, érudit, lucide sur ses propres défauts jusqu'à parfois s'autoflageller, lui et sa condition d'intellectuel coupé du monde. C'est un vieillard qui raconte la même histoire sans jamais vraiment se répéter, comme dans le fabuleux triptyque de ses trois derniers films : Winter Sleep, le Poirier Sauvage et les Herbes Sèches.


    Cette fois, on suit l'histoire de Samet, professeur d'arts plastiques dans un collège de l'Anatolie profonde. Samet est un personnage tout aussi antipathique que celui de Winter Sleep ou du Poirier Sauvage : il cultive des rapports très ambigus avec ses élèves, particulièrement les filles, spoiler: et ce malgré une explication finale magistrale qui ne le dédouane pas pour autant.
    Face au gouffre tragique de ce paysage qui passe sans transition du gel aux herbes sèches, face aux hommes qui en vieillissant perdent le goût de l'émerveillement et du sentiment brut, qui comme lui deviennent de plus en plus aigris et orgueilleux - spoiler: n'était-ce pas seulement de l'orgueil, cette idylle soudaine avec Nuray, après que celle-ci lui ait préféré son ami ?
    -, face à lui-même, il s'est senti comme une herbe sèche. Il trouvait en Sevim, son élève, une lumière salvatrice, une énergie sans laquelle il n'aurait pas survécu à l'âpreté de cette Anatolie qu'il aimerait tant fuir - il ne cesse de le clamer - mais qui s'avère en réalité une prison dorée. Partir, c'est se remettre en question, c'est bouleverser son univers fait de réflexion et d'attente. Partir, c'est agir, et comme Aydin dans Winter Sleep, ce n'est pas trop son truc. spoiler: La scène du repas est d'ailleurs celle d'un affrontement entre l'activisme de Nuray et l'intellectualisme de Samet. Change-t-on le monde en réfléchissant ou en agissant ? Le champ-contrechamp régulier, qui dure à peu près 5 minutes, est soudain brisé par un plan d'une infinie beauté, lors duquel la caméra plonge derrière la tête de Nuray et accentue cette impression de submersion : Samet ne fait pas le poids face à la noblesse et à la sincérité de Nuray. Ceylan tranche magnifiquement en faveur de ceux qui agissent, et donc en sa défaveur. Il se permet même une fantaisie complètement inattendue avec une mise en abîme momentanée : Samet sort de l'appartement de Nuray pour se regarder, en tant qu'acteur, dans un miroir. Le personnage se sent-il tellement faux qu'il en redevient acteur, que sa vie devient, l'espace d'un instant, l'équivalent d'un plateau de tournage ?


    Les herbes sèches est un très grand film sur le temps qui passe et sur l'âme humaine, comme l'avait été Winter Sleep. Digne d'une Palme d'Or, comme l'avait été Winter Sleep.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Un film bien joué intéressant qui montre toute la difficulté du métier d'enseignant confronté aux délires des adolescents et laissé dramatiquement seul par tout le monde face aux mensonges sous entendus et accusations.....
    Patjob
    Patjob

    24 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    Dès la scène d’ouverture, le cinéaste nous fait comprendre qu’il faudra prendre son temps ; il en va de même pour les premières scènes, « d’exposition » des personnages. Le rythme ne s’accélèrera pas mais le film va progresser en densité et en richesse. Deux histoires, assez banales en elles même, sont les supports croisés de l’observation de la condition et de la nature humaine. Si la première évoque le thriller social et le cinéma de Asghar Farhadi, le film est surtout, bien que très soigné esthétiquement, un film littéraire ; le désarroi des individus broyés par un système qu’ils ne comprennent pas fait penser à Kafka, les longs échanges philosophique, théologiques et politiques à Dostoïevski et l’ambiance générale à Tchékhov. L’écriture, très travaillée, est précise, et tout est fait avec intelligence et tact. Les lumineuses dernières scènes sont empreintes de poésie, de finesse, d’émotion et… de quelque chose d’indicible.
    Une œuvre prégnante dont j’ai eu l’impression, sentiment rare et bizarre, de sortir grandi ! (Comme d’ailleurs après « Winter sleep »).
    Julien C.
    Julien C.

    24 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    Ne pas être effrayé par la durée du film : cette plongée dans la blancheur cotonneuse de ce village d'Anatolie se déguste avec lenteur mais sans ennui aucun, tant on se laisse prendre par les dialogues et l'intrigue qui relie les personnages. La mise en scène et la photographie sont splendides.
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