Derniers Avis sur Loups-Garous

Allez, une fois n'est pas coutume, je sur note (0,5) un peu ce film pour compenser les évaluations de tous les mauvais coucheurs.
L'affiche donne d'entrée le ton, on est pas dans de la série A, (mais pas encore dans de la série B).
Quelques rares interprétations sont un peu surjouées, le texte de ces mauvais personnages est en plus, malheureusement verbeux et les effets spéciaux laissent un peu à désirer mais au delà de ça : le décor est sympathique, les autres acteurs (dont les principaux) rattrapent le coup,
Les blagues sont en demi-teinte, ni vulgaires, ni exagérées et la bande son est soignée.
L'ambiance cluedesque ainsi posée est aussi agréable qu'une soirée au coin du feu dans un chalet enneigé.
Franchement, dans l'absolu, vaut même probablement un poil plus le coup qu'un loup garou de Londres.

J'ai trouvé ce film très bien sur l'idée de faire à moitié comédie et l'autre moitié horreur sur l'histoire d'une petite ville dans la forêt où d'un coup sa basucle dans de l'horreur sur un loup qui veut tuer les petits habitants du village en étant expliqué avec sérieux et rigolade. Même si il n'y a pas beaucoup de budget sur les effets je m'en fiche se n'est pas forcément ça qui compte et de plus que le film n'ai pas été bien noté je trouve sa triste à cause du manque d'effets spéciaux qui ont fait chuté le film. En tout cas je conseille vraiment se film à regarder avec sa famille ou ami.

Film sans prétention autre que divertir, le contrat est rempli pour moi.
On n'est pas en présence ici du film de l'année, mais pour un DTV, c'est honnête.
On suit ce groupe de personne parmi lequel se cache un tueur, suspecté d'être un loup-garou.
Les personnages ont chacun une personnalité haute en couleur et le film de par sa durée et sa réalisation assez efficace est fait d'une façon où on ne s'ennuie pas.
Aprés, vu une fois et on en restera là, mais le moment passé ne fût pas mauvais.

Je trouve que les critiques sont bien trop dures. Loups-garous est un film qui est fidèle au jeu de rôle. Ce film est une sorte de Cluedo qui malgré un manque de rythme est plaisant à regarder. Une petite comédie horrifique dont la fin m'a surprise et qui en dépit de plusieurs maladresses se laisse regarder.

Cette fois, il s’agit du jeu vidéo UbiSoft plutôt que du jeu de cartes, et de la version “piratée” par l’Occident avec les lycanthropes au lieu de l’original russe avec les mafieux, dont un film (irregardable) avait d’ailleurs été tiré...mais de toute façon, le concept des Loups-garous de Thiercelieux est tellement efficace qu’il se prête idéalement à toute sortes d’adaptation à l’écran. D’ailleurs, la manoeuvre est ici tellement simple qu’on se demande un peu pourquoi le film russe n’y avait pas réfléchi un peu plus : après tout, si le jeu des Loups-Garous correspond aussi bien au concept de whodunit (pour rappel, un assassin caché au milieu d’un groupe, et des victimes qui se soupçonnent les unes les autres et sombrent dans la paranoïa), c’est qu’il fallait en faire un whodunit ! Après une exposition efficace des joueurs/personnages, tout ce petit monde se retrouve coincé dans un châlet en pleine tempête de neige. Le scénario ne se sent heureusement pas obligé de simuler des tours de jeu en mettant un peu de décorum autour et dynamise le tout de manière à ce qu’on parvienne vite à oublier les origines du concept. Quant aux protagonistes, ils se voient tous dotés de caractéristiques qui en font à la fois des coupables et des victimes idéales, tout en bénéficiant du doute raisonnable selon lequel “ce serait bien trop simple” (Le couple gay, le ranger noir, l’homme d’affaire véreux, l’homme des bois, etc…). On regrette un peu qu’en dehors des caractéristiques qui servent à définir la position de chacun dans le jeu de massacre (et offrent au passage un regard sociologique amusé sur l’Amérique contemporaine), tous ces personnages soient finalement peu écrits. Néanmoins, le scénario parvient à faire voyager les soupçons successivement de l’un à l’autre jusqu’à la résolution finale, tout en épiçant le tout d’une dose généreuse d’humour et de gore. Le résultat reste un peu perfectible (notamment l’humour qui ne fonctionne pas toujours très bien) mais reste tout à fait consommable dans le cadre d’une soirée placée sous le signe de la série B.

spoiler: C'est l'histoire d'un black qui fait des gros efforts pour s'assimiler dans une communauté qu'un monstre poilu préfère commencer à manger.


The Werewolves Within débute avec beaucoup d'atouts: des décors magnifiques, des personnages hauts en couleur, une réalisation rythmée, de l'humour et des acteurs "au poil", le tout appuyé par un consensus critique RT (trop) flatteur.

Malheureusement ce qui est vendu comme un film d'horreur / comédie à lycanthropes est en fait un Agatha Christie façon Loups-Garous de Thiercelieux. Le film est une "enquête" menée avec suffisamment d'entrain et de dynamisme pour ne pas lasser mais elle laisse également sur sa faim. Les personnages sont trop caricaturaux et politiquement correct: le gentil black, le couple gay, le capitaliste et son pipeline, la factrice trop jolie pour être vraie, la vieille veuve un peu folle, le couple de prolos rednecks, l'ermite au fond de la forêt... Nos personnages de Cluedo semblent déjantés mais le film reste trop sage. Les dialogues manquent de travail, de fulgurances et de drôlerie. Car si les dents se dévoilent en sourire à plusieurs reprises on ne rie pas et on a encore moins peur. Y compris lors d'un final dont les rebondissements deviennent vraiment abracadabrantesques.

Au final un divertissement agréable mais dispensable

Cette adaptation d’un jeu vidéo où l’on doit trouver qui est le loup-garou parmi plusieurs suspects n’était franchement pas nécessaire. « Loup-garous » fait le pari de la comédie horrifique, c’est-à-dire du grand écart délicat entre le rire et les frissons. Rares sont les œuvres mémorables dans qui performent dans ce type de mélange des genres. Preuve est de constater que ce microscopique film ne fait pas vraiment rigoler, pas plus qu’il n’effraie d’ailleurs. Pour autant, cette pantalonnade se laisse regarder avec plaisir, un peu comme un divertissement inoffensif destiné à combler des journées pluvieuses ou des soirées où on veut se vider l’esprit et regarder quelque chose de léger. Ce qu’est clairement cette petite série B insignifiante.



Ici on a donc un petit bourg enneigé où des habitants vont se retrouver piégés dans un hôtel avec ce qui semble être un lycanthrope à leurs trousses. « Loup-garous » est donc un mélange de deux genres proches (le whodunit à la « A couteaux tirés » et le slasher teinté d’humour à la « Scream ») saupoudré d’une bonne dose d’humour. Problème, on ne sursaute jamais et on n’a pas plus de sueurs froides et rares sont les gags ou situations qui nous font sourire. Tout cela est téléphoné et seul l’identité du coupable parvient à nous maintenir en haleine ainsi que quelques situations décalées dûes aux personnages hauts en couleur. Des personnages tous assimilables à des clichés sur pattes même si on peut dire que dans ce genre de films c’est fait exprès. Entre le couple de rednecks, le couple gay, la doctoresse frigide, le shérif black ou le chasseur plein aux as, le panel est varié et donne lieu à quelques dialogues bêtes et méchants mais plutôt amusants. Ce ne sont que des silhouettes destinées à se faire tuer, mais le jeu de massacre est assez plaisant vu la débilité assumée de la grande majorité d’entre eux.



Le rebondissement final est un peu réchauffé mais il y a assez de surprises et le rythme est assez soutenu pour qu’on ne trouve pas le temps long. Malheureusement c’est tellement pauvre en sang, dépourvu d’originalité, peu rigoureux dans la justesse d’écriture et la direction d’acteurs et surtout doté d’un budget que l’on sent ridicule, qu’il est difficile de prendre cette bobine proche de la série Z au sérieux. C’est le genre de film totalement adapté pour rigoler entre potes entre deux bières et un joint. Quelques trouvailles dans les mises à mort et le contexte de ce petit village de montagnes perdu viennent donner un peu de peps à ce « Loup-garous » qui sera aussi vite oublié qu’il a été vu.



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Un film qui ne me laissera pas un grand souvenir, mais qui "se laisse voir" selon l'expression (consacrée par beaucoup de spectateurs). Quelques passages amusants et surprises.

Prévisible quant à l'identité du loup-garou, long à se mettre en place, pas drôle pour un sou et manquant cruellement de gore et de scènes chocs voire d'effets spéciaux dignes de ce nom, cet énième film de lycanthrope ne casse pas trois pattes à un canard ! En clair, fuyez !

Dommage qu'il n'y ait pas plus de scènes déjantées et de gags, on est ici dans un film à la scary movie, donc pas sérieux.
Le début un peu long à se mettre en place, parfois un peu confus, surtout dans les dialogues.
Difficile de dire qui est le loup-garou, et surtout si il existe vraiment, donc on a envie de connaître la fin !!!
Une comédie pseudo "horreur" qui se regarde malgré tout.

Werewolves Within' est un film basé d'un jeu de VR du même nom qui est lui-même inspiré du jeu populaire "Loup-Garou". C'est une comédie "d'horreur" amusante mais qui manque de pep's. Marchant sur les pas du film "A Couteaux Tirés", le film propose des personnages très loufoques, un casting plaisant, des dialogues marrant tout au long de l'intrigue, des scènes divertissantes mais j'ai l'impression qu'une partie de l'histoire est précipitée, nous ne connaissons pas vraiment la vie des différents protagonistes et le loup-garou se montre seulement dans les dix dernières minutes mais cette dernière partie est de la pure folie. Malgré qu'il y est quelques problèmes avec la narration, le film est très divertissant, pas particulièrement effrayant. Werewolves Within' arrive à trouver sa propre identité avec une bonne direction, de superbes effets et une utilisation intelligente de la musique.

1ère partie faible avec présentation à la mode "Agatha Christie" de tous les personnages (un peu trop hystériques à mon goût) .
On découvre l'existence de wendigos.
Le ranger est un peu trop bonhomme humaniste.
2ème partie excellente avec un dénouement expliqué avec complet debriefing ce qui est rare...

Adapté du jeu vidéo du même nom, "Werewolves Within" se déroule de nos jours contrairement à ce dernier qui prenait place dans un village médiéval. Pour le reste, le concept reste sensiblement le même avec ici les habitants d'une petite ville coupée du monde suite à une tempête qui doivent trouver qui est le loup-garou qui se cache parmi eux. Il s'agit presque d'un huis clos donc il ne faut pas s'attendre à un vrai film de loup-garou avec une traque ou à un déroulement dans le style d'un slasher. Le film écrit par Mishna Wolff a un petit côté "Knives Out", mais sans que ce soit aussi réussi, maitrisé ou plaisant à suivre. À vrai dire, le film aurait vraiment pu être génial, mais il lui manque quelque chose. Je n'ai pas spécialement été pris par cette "enquête" qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une. Au-delà de son scénario finalement très décevant, les personnages n'ont aucun intérêt. Milana Vayntrub est géniale lors des rares moments où elle est mise en avant, mais le reste... Comme quoi, ce n'est pas parce que les personnages sont "déjantés" sur le papier que la magie opère ou que l'alchimie prenne. J'avais bien apprécié "Scare Me", le précédent film de Josh Ruben qui était un huis clos simple, inventif et efficace seulement, ce nouveau film ne m'a jamais pleinement convaincu.

Petite comédie sympas et sans prétention où l'on a l'impression de plonger dans un Cluedo des la deuxième partie. Après les présentations plutôt originales des rares habitants qui seront tous aussi suspects les uns que les autres, la "partie commence". C'est parfois drôle, mise en scène burlesque dans un décor nocturne, et cela fait rarement peur. Voilà un petit divertissement aux personnages ultra clichés dont le final de l'histoire est un peu brouillon à mon sens.

Cette adaptation cinématographique d'un jeu vidéo, lui même grandement inspiré du jeu bien connu dans notre contrée sur les loups garous a le don de surprendre (quitte à abuser un peu trop des jumpscare), et plutôt faire sourire. On aurait pu craindre une gentille comédie, bien familiale mais les effets gores et l'humour noir ne manquent pas, tout comme les fausses pistes, ce qui n'est pas déplaisant. Une sorte de 10 petits nègres à la sauce loups garous!