Avis : Compétition officielle - Page 7

Une satire métaphorique de la politique, sous la forme de 2 acteurs dans le rôle de 2 freres, l'un bling-bling incarnant la droite, l'autre effacé, attaché aux valeurs humanistes incarnant la gauche. Au centre,une femme metteur en scène, excentrique, plus ou moins lesbienne revendiquée.(on comprend déjà mieux l'affiche). Les réalisateurs s'en sont donné à cœur joie et c'est assez jouissif. Je pense retourner le voir pour être sûre de ne pas avoir louper de détails croustillants
A voir de toute urgence

Une histoire originale, tout en lieu clos mais dont le principal intérêt vient de ses 3 stars. Ils ont tous un rôle totalement barré, chacun dans son genre. Un vrai plaisir à regarder, ils ont dû s'éclater à le jouer. De fait des moments drôles évidemment et une belle moquerie sur l'esprit créatif des stars du cinéma.

Incroyable ! Film magnétique porté par l'immersion dans un huis clos d'une création artistique... Chaque acteur est scotchant ! Penélope Cruz est saisissante ! Bref un film plein de résonance ! Un bon moment de cinéma ! À voir !

Une superbe photo, des scènes culte, souvent drôles, des images bien léchées et pourtant un peu d'ennui, à force de longueurs. Heureusement Pénélope est extraordinaire en réalisatrice lesbienne complétement déjantée. Cela confirme qu'elle peut tout jouer mais on le savait déjà. Film à voir pour passer un bon moment.

Guerre d’égos

Le duo de cinéastes argentins Mariano Cohn I Gastón Duprat m’enchante à chaque fois. Après Citoyen d’honneur en 2017 et Un coup de maître en 2019 voici 110 minutes décapantes à souhait. Un homme d'affaires milliardaire décide de faire un film pour laisser une empreinte dans l'Histoire. Il engage alors les meilleurs : la célèbre cinéaste Lola Cuevas, la star hollywoodienne Félix Rivero et le comédien de théâtre radical Iván Torres. Mais si leur talent est grand… leur ego l’est encore plus ! Un pur régal, vachard, cruel et d’un humour féroce. Irrésistible !
S'il existe de nombreux films qui montrent les coulisses de la production de films, - comment ils sont réalisés, les problèmes de production, les difficultés et les enjeux de la réalisation d’un projet -, aucun ne relate vraiment tout ce que font les acteurs pour faire pleurer, rire et générer de l'émotion. C’est l’exercice auquel se sont soumis nos deux scénaristes/réalisateurs avec une maestria inouïe. Les personnages sont odieux de prétention et, comme l’excès rend ridicule, on est pris dans un tourbillon de mégalomanie tout à fait réjouissant. Après avoir démoli la gloire d’un écrivain adulé, puis dénoncé les dessous peu reluisants du marché de l’art, nos argentins s’en prennent au cinéma d’auteur. C’est aussi perfide que jubilatoire. Non seulement l’écriture est virtuose mais le trio de stars réunis pour l’occasion s’en donne à cœur joie pour notre plus grand plaisir.
Une formidable Penélope Cruz, entourée d’Antonio Banderas et d’Oscar Martinez, le comédien fétiche de Cohn et Duprat, portent cette pépite venue d’Argentine qui s’interroge sur le processus de création artistique, le degré de compétence professionnelle, les égos surdimensionnés , le besoin de prestige et de reconnaissance, les différentes écoles de jeu et d’art dramatique et les tensions entre des artistes issus de milieux et de parcours différents, et que tout éloigne. D’un cynisme éblouissant.

Il s'agit d'une film hispano-argentin. Les scénaristes sont argentins. Je suis en France depuis 1981, je suis un citoyen français d'origine argentine. Mes enfants sont français. Mais je suis toujours agacé par le fait qu'on confonde l'Argentine et le Brésil, qu'on dise que la capital d'Argentine est Rio de Janeiro (comme me l'a dit une employé d'Air France) etc.
Enfin! Le film est sublime comme l'a dit Sigurney Weber lors de la cérémonie de Goya (l'équivalent de César en Espagne)
A voir !

Un homme d’affaires milliardaire décide de faire un film pour laisser une empreinte dans l’Histoire. Il engage alors les meilleurs : la célèbre cinéaste Lola Cuevas (Penélope Cruz), la star hollywoodienne Félix Rivero (Antonio Banderas) et le comédien de théâtre radical Iván Torres (Oscar Martinez). Mais si leur talent est grand… leur ego l’est encore plus !

L'affiche, notamment sa phrase d'accroche, et la bande-annonce de ce film m'avaient laissé penser qu'il s'agissait là d'une comédie. Que nenni ! Si ce film brocarde en effet un certain type de cinéastes, de ceux qui se contemplent le nombril en supposant créer des œuvres d'art, mais oublient qu'ils doivent s'adresser à un public, il le fait de façon sérieuse. Certes, le talent des acteurs est formidable, notamment dans certaines scènes de répétition, mais on aurait aimé un traitement plus trash de cette confrontation entre ces trois stars, avec une vraie explosion de leur ego, au lieu de quoi on reste quelque peu sur sa faim et on finit par trouver le temps long, notamment dans l'avant-dernière scène du film qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.
Reste que, malgré tout, ce film constitue un bel hommage au travail d'acteur, avec des approches et des conceptions différentes, voire complémentaires et qu'il est toujours agréable d'écouter la musique de Beethoven.

Oui, ça parle, ça parle beaucoup. Certes ce n’est qu’une série de huis clos avant la création d’une œuvre artistique pour « assister simplement » à des entraînements d’un genre particulier.
Mais toute cette préparation est complètement justifiée puisqu’il s’agit des étapes d’un film qui est en ligne de mire et qui suscite ces agitations à outrance. C’est la base même, le point de départ de ce « Compétition officielle ». L’histoire ayant pour prétexte la lubie d’un nabab.
D’accord ! Il eut été plus plausible d’envisager une série de répétitions en perspective d’une pièce de théâtre. Mais alors là, le motif, le préambule (le vieux nanti voulant s’inscrire dans la postérité) , auraient été moins plausibles.
D’aucuns trouveront le temps long et le sujet trop bavard mais au contraire c’est tout le sel du projet avec des trouvailles géniales adossées à des dialogues justes et des situations jubilatoirement burlesques. Le côté « absence de paysage » décor dépouillé dans un lieu ultra moderne ? Encore un choix insolite? Non, il colle bien aux situations!. Conclusion ? Un régal donc !

Ce film traite beaucoup de questions : comment un comédien appréhende son métier ? quel est le rôle d'un réalisateur ? le rôle d'un producteur ? comment et pourquoi devient on mécène ? qu'est-ce que l'art ? quelles sont les procédés de création ? quelles en sont les limites ?
C'est un bon film mais il ne franchit pas le cap du chef d'œuvre à mon goût. Il manque quelque chose. C'est sûrement à aller chercher du côté de l'affection pour les personnages. Ils ne sont pas attachant, on s'en fiche un peu de ce qu'il leur arrive, donc l'ennui n'est jamais bien loin malheureusement.

Vraiment pas terrible. Les acteurs sont très bons mais le scénario est très très pauvre...
Ça ne vaut vraiment pas le détour !

Je n’ai pas compris les bonnes critiques.
Le film n’est qu’un pretexte a des numeros d’acteurs sans scenario.
Apres un debut qui se laisse voir le film devient rapidement long et ennuyeux.
Vraiment pas terrible

Certes c'est une satire mais tout en finesse, loin d'etre une grosse caricature
Les 3 acteurs sont excellents.

Ayant eu le privilège de le voir en avant première en espagnol avec de nombreux programmateurs de salles de cinéma ( art et essaicompris), je ne peux vous donner qu'un conseil, n'allez pas le voir.
Personne n'a été conquis, l'histoire est sans consistance, le jeu des acteurs est tout juste présent, il n'y a aucun intérêt cinématographique.
C'est simple les bandes annonces projetées avant été plus intéressante.

Pour le coup. ce film remplis son rôle, il fait rire.
J'ai eu assez peur au début lorsque que les acteurs lisent le scénario platement mais la suite m'a rassuré, beaucoup de scènes mémorable !

Une satyre artistique drôle et barrée, jouée avec brio par le trio d'acteurs principaux! Pleins de scènettes sympathiques et folles.
C'est dommage que le final se termine si simplement, le banal prend le dessus sur l'originalité des scènes par ce dédoublement des personnages...