Avis : Compétition officielle - Page 9

C'est un film d'auteur donc étrange à regarder. Le message envoyé est profond et mène à nous faire réfléchir sur le cinéma d'aujourd'hui. Le jeu d'acteur est excellent cependant je dois avouer que je me suis ennuyé ce n'est pas ma tasse de thé. Désolé au cinéphile.

Que de talents d'acteurs dans des rôles d'acteurs. Un film drôle et dramatique à la fois qui braque les projecteurs sur la folie, la démesure de l'ego et le nombrilisme de l'être humain lorsque qu'il est sous les feux de la rampe. Une Pénélope sulfureuse et resplendissante, un Antonio drôle et déchaîné ! Une très beau moment et un exercice réussi !

Un film d’une puissance remarquable. Chaque scène est étudiée pour faire ressortir le message communiquée par les personnages.
En ayant accès aux « coulisses » de la réalisation d’un film, le réalisation joue avec un scénario dans un scénario.
Le titre est très efficace, car il s’agit d’une compétition pour le film en lui même, mais également entre deux acteurs aux perceptions du métier de comédien opposées.
J’ai longuement hésité à aller voir ce film, j’en ressors avec une grande satisfaction, tout en étant assez bouleversée.

Un film jubilatoire et drôle qui questionne aussi l'acteur de blockbuster et l'acteur de performance. Un bon moment de cinéma.

Comment faire un film authentique, celui qui restera dans l'histoire, qui marquera son époque. Une question stupide. Tous les initiés connaissent la réponse. Il faut un budget. C'est lorsqu'un homme d'affaires très riche décide de financer un film, plutôt que de faire une route ou un pont, que les choses prennent une tournure dangereuse.
Un budget illimité pour acheter les droits d'un roman du prix Nobel, engager une réalisatrice à une créativité maladivement destructrice, Penelope Cruz. Et deux acteurs aux ego surdimensionnés, Banderas et Martinez... que tout oppose.
Tous les éléments du mélange explosif sont réunis. On n'est pas à l'abri d'un chef-d'œuvre... Les Rivaux, ce sera le titre.
Créer un chef d'œuvre en pulvérisant toutes ses représentations sur ce qu'est l'art , sur la vie, sur l'essentiel et l'accessoire. Et si c'était.... l'ultime tentative de dépassement du cinéma par le cinéma dans cette fièvre hystérique et communicative de la création?

On est proche du chef-d'œuvre ! Il m'aura pourtant fallu attendre les 2/3 du film pour m'en rendre compte. La mise en place et le message sont un peu longs à arriver, mais si vous parvenez à les attendre, vous ne serez pas déçu•e•s... Les interprètes sont magistraux•ales, la bande-son est canon et la subtilité prime dans ce long-métrage de qualité.

Le film du duo argentin Gaston Duprat et Mariano Cohn est sorti le 1er juin comme un clin d’œil à une autre compétition officielle qui venait de livrer son palmarès…la soixante quinzième édition du Festival de Cannes…le scénario du film est en soit plutôt drôle… Dans l’espoir de laisser une trace avant sa mort, un riche homme d’affaires espagnol qui a fait fortune dans l’industrie pharmaceutique décide, et de rénover un pont qui portera son nom et de produire un film avec la fine fleur des artistes locaux : une réalisatrice, Lola Cuevas, avant-gardiste multi-primée (Pénélope Cruz), une star hollywoodienne, Félix Rivero, (Antonio Banderas) et le plus exigeant des comédiens de théâtre, Ivan Torres, (Oscar Martinez)….L’achat des droits du roman « Rivalidad » s’est avéré sans doute plus onéreux que de raison, et c’est pour cela que Humberto Suarez, l’homme d’affaires a voulu engagé les meilleurs, pour décrocher un prix majeur en festival …Le film ne montre pas le tournage mais la mise en bouche du texte par les deux acteurs sous la direction de l’impitoyable Lola Cuevas…dans un environnement de béton plutôt glacial… Le processus créatif du cinéma est passé à la moulinette d’une satire féroce. « Aborder des questions telles que le processus de création artistique, le degré de compétence professionnelle, les egos, le besoin de prestige et de reconnaissance, les différentes écoles de jeu et d’art dramatique et les tensions entre des artistes issus de milieux et de parcours différents nous passionnait, » expliquent les réalisateurs dans une note d’intention, mettant les dialogues ciselés et les situations extrêmes au programme de leur jeu de massacre.
Lola pinaille sur la façon de prononcer « Bonsoir », oblige ses interprètes à dire leur dialogue sous un rocher de cinq tonnes pendues à une grue. Le comédien introverti hurle son prénom pour se dissocier de lui-même. La vedette internationale s’invente une maladie. Les rivaux accumulent les vacheries. Le mépris vire à la rage sourde. La jalousie se dissimule sous des sourires de courtoisie, se pare de fausses embrassades et de déclarations d’amitié éternelle…et le scénario, où Felix et Ivan, incarnent deux frères qui ne peuvent se supporter, en rajoute à l’incommunicabilité qui règne entre les deux acteurs…. Quant à Pénélope Cruz, véritable tornade d’égocentrisme, elle s’en donne à cœur joie, passant à la broyeuse les différentes récompenses obtenues pas ses acteurs et par elle-même, afin de casser ces égos surdimensionnés. Les deux réalisateurs assument la caricature et leurs interprètes, Antonio Banderas, Oscar Martinez et Penelope Cruz s’en donnent à cœur joie dans un cabotinage orchestré avec soin. Mais le film ne trouve pas vraiment de point de chute et se repose trop sur l’exubérance de ses interprètes … en leur laissant les commandes, les réalisateurs ont oublié de creuser et dynamiser le récit, au fil de bien longues 110 minutes aux rebondissements peu fouillés…

Ni drôle ni sérieux, juste décevant. L'on passe les 1h30, qui sont treeeeess longues, a ne pas savoir si l'on doit rire ou être gêné. C'est pas fou quoi

Film à voir uniquement au cinéma pour ressentir toutes les sensations qu'il apporte. J'ai adoré le jeu des acteurs et son côté satirique.

spoiler: Le travail du son est vraiment bien fait. En sortant du cinema, mon oreille est devenue plus sensible à l'ensemble des sons extérieurs et la derniere phrase de Pénélope Cruz a pris tout son sens. La vie est parfois un film à part entière.

Très drôle et original, les acteurs s'en donnent à coeur joie. La fin est un peu décevante mais il ne faut pas bouder son plaisir. Je recommande.

Croustillant de la première à la dernière scène ! Le jeu des 3 acteurs principaux (Antonio Banderas, Pénélope Cruz et Oscar Martinez) est un véritable délice !!

Très bon film, des acteurs époustouflants ; plusieurs degrés de compréhension, un film qui donne à réfléchir à bien des égards.

Magnifiques performances d'acteurs avec des cadrages architecturaux remarquables !
Penelope Cruz crève l'écran.

Un film satyrique sur le milieu du cinéma, mettant aux prises deux acteurs que tout oppose. L'un (Oscar Martinez) est un intello extrémiste et l'autre (Antonio Banderas) une star grand public. L'arbitre (Penelope Cruz) est une réalisatrice complètement habitée... Peu d'actions mais de savoureux dialogues et un jeu d'acteurs extraordinaire.

RIVALITES ( même entre réalisateurs ? ) - Furieusement inspiré par Almodovar ( même Pénélope Cruz est à l'affiche , mêmes cadrages, même son, mêmes couleurs saturées , même décor d' architecture moderne et froide mais tellement photogénique , scénario astucieux ). On ne s'ennuie pas on apprécie la photo et le format. Pénélope en fait trop et là dernière image la fait ressembler à Frida Kahlo . Faut le prendre comme une comédie faut pas en faire un drame.