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RASTA K
6 abonnés
198 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Dans la premiere guerre, il y avait les combattant devenu fous, et ceux défigurés. La Chambre Des Officiers parle des seconds, et traite ce sujet à fond du début à la fin à travers les yeux de l'un d'eux. Amour Humour Amitié Haine Différence etc etc, tous les thèmes y passent. Ce film est fort en émotion et montre à quel point les soldats ont souffert de mutilation.
Un film fabuleux. L'auteur a réussi à traiter ce délicat sujet avec une finesse étonnante. On ne tombe jamais dans le voyeurisme ou le morbide. les acteurs réalisent des compositions justes et tendres. Une belle leçon de vie
D'une violence sourde, ce film sait jeter un voile pudique sur l'horreur, sans s'enfermer dans le pathos. Bien qu'un peu long, il est magnifiquement interprété, notamment par Eric Caravaca, Sabine Azéma et André Dussolier. Très joliment éclairé, délicatement mis en musique, il aborde la guerre d'un point de vue inédit et bouleversant.
Revu ce jour après l avoir vu à sa sortie, à l époque j avais aimé, aujourd'hui encore plus. Une prouesse de traiter avec tant de sensibilité et de délicatesse un sujet aussi cruel et violent.
La chambre des officiers est un film puissant, plein de dureté et de douceur qui ne manque pas d'émouvoir. Car c'est le courage de nos aïeux que l'on admire, non pas tant celui des combats au cœur de la mitraille, car de la guerre l'on ne verra pas même l'obus qui défigurera Adrien, que celui nécessaire pour supporter les blessures les plus terribles, celles qui annihilent l'identité des êtres, au point qu'ils ne seront plus que des "gueules cassées".
On suit Adrien un jeune lieutenant dont la mâchoire a été arrachée, ainsi que ses camarades de chambre et d'infortune, faire le deuil de leurs visages et de leurs vies passées. Ils subissent la souffrance et le désespoir au quotidien, certains d'ailleurs n'y survivront pas. Mais aux moments douloureux, qu'accompagnent avec empathie les soignants, succèdent des joies, des flirts, des désillusions, et au croisement d'une ruelle l'amour et la renaissance peut-être. Grand film. 10/18
Un film qui tire sur les ficelles de l'émotion en nous plongeant au coeur du désarroi des "gueules cassées". Une atmosphère pesante, renforcée par une musique absente, appuie tout le film, jusqu'à la dernière minute. Dommage cependant que la fin tombe comme un cheveu sur la soupe...
Ce film m'a vraiment plu car on voit la souffrance des blessés de guerre, on rentre dans leur intimité. On peut faire référence au clip de Metallica sur "john s'en va en guerre". Heureusement, le film est aussi joyeux et fait passer le message "ne jamais s'avouer vaincu, la vie est trop belle".
Enfin un film qui aborde un thème douloureux de la 1e Guerre Mondiale jusqu'ici peu ou pas évoqué, à savoir la réinsertion dans la société des « gueules cassées ». La réalisation est bien soignée, François Dupeyron ne tombe pas dans le piège du voyeurisme en nous montrant toutes les difficultés que pouvaient rencontrer ces hommes (mais aussi ces femmes !), allant de la phase de soins à l'acceptation de son nouveau corps et enfin à l'acceptation du regard des autres. Et force est de constater que le tout est exposé de manière efficace et surtout émouvante. Le jeu parfait des acteurs renforce cette réussite, mention spéciale à Eric Caravaca qui est bouleversant dans le rôle d'Adrien. Ainsi, tous les personnages apportent une touche émouvante et humaine à ce long métrage nous relatant avec justesse et, comme je l'ai dit plus haut, sans voyeurisme l'une des horreurs les plus injustement oubliées de la Grande Guerre. Ce film rend ainsi parfaitement hommage à toutes ces personnes dont ce conflit majeur a bouleversé à jamais la vie. Une œuvre poignante qui mériterait une plus large diffusion à la télévision et surtout une meilleure reconnaissance.
UN très beau film... c'est un peu léger comme commentaire mais vraiment, il nous rappele la fraternité qui peut etre et qui peut naitre dans de pareilles circonstances, pour garder toujours à l'esprit, insinueusement, les ravages tant physique que moraux d'une guerre que ces hommes n'oublierons jamais. un bel hommage !
Peut être le seul film qui raconte le vécu d'une "gueule cassée". On y voit comment chacun va faire face à sa nouvelle "gueule", mais aussi la réaction de l'entourage. La psychologie des personnages est alors très cohérente. C'est un très bon film qui condense des moments de peur, de tristesse, de joie... Et au final une petite leçon de vie qui redonne de l'optimisme. A voir!
La guerre vu des hopitaux! Oui pourquoi pas! Mais pourquoi ces hopitaux? A cause de l'horreur de la guerre bien sûr, mais où est-elle? Le film ne la présente pas, on pourrait même croire que ces jeunes gens se sont bléssé en marchant dans la rue! On est trop loin de la guerre! Le film reste quand même, hormis ce problème, un trés bon film qui raconte la guerre d'une manière trés peu exploité!
J'ai découvert ce film hier à la télévision, c'est un chef'd'œuvre. Pourquoi ne suis-je pas allé le voir lors de sa sortie? Ce film montre bien l'horreur et la détresse de ces "gueules cassées". Le télé comme ça j'en veux bien tout les jours....