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    Billie
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2020
    Pourquoi est-ce que si souvent, immanquablement, les divas disjonctent ? (...) Deux leitmotivs : le charisme de Billie Holiday et la violence qu’elle a subie, puis recherchée.(...) Les hommes et aussi les femmes qu’elle a aimées, comme le dément avec véhémence son autobiographie. (...) Il y a un danger à trop s’attarder sur la fascination de la jeune femme blanche et bourgeoise pour la diva africaine américaine et l’équilibre est difficile à tenir. La tension est déstabilisante, aboutissant au final à des non-révélations. (...) La colorisation des images d’archives reflète la démarche du documentaire qui mise finalement tout sur la fascination pour la diva. Le travail immense de restauration et d’harmonisation technique, de sélection et de montage des voix de celles et ceux qui l’ont connue et aimée, réussit au final la promesse initiale : on ne se demande plus pourquoi les divas disjonctent et partent avant leur tour mais au contraire, comment elles parviennent à transformer les violences de la pauvreté puis de la gloire en énergie créatrice qui leur permette, un temps, de survivre. (lire l'intégralité de l'analyse d'Anne Crémieux sur le site d'Africultures)
    francoisjhn
    francoisjhn

    22 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Reportage un peu fouillis, sans fil conducteur. Il est regrettable que le film s'attarde autant sur la personnalité "fille facile", droguée, vulgaire, etc. de la Lady. Au lieu de se consacrer sur le jazz et sur le talent brut de Billie Holiday.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Il y a des biopics qui font revivre les musiciens à travers des enregistrements faits de leur vivant ( Ray, Django), des réinterprétations cinématographiques comme Bird où Clint Eastwood a confié à Forest Withaker la mission de réincarner la vie de Charlie "Yardbird" Parker…, et il y a Billie, film aux destins croisés, celui de la chanteuse Eleanora Harris Fagan dite Billie Holiday, surnommée Lady Day, née à Philadelphie le 7 avril 1915 et morte à New York le 17 juillet 1959, chanteuse américaine de blues et de jazz, considérée comme l'une des plus grandes chanteuses que le jazz ait connues….et puis il y a Linda Lipnack Kuehl, journaliste blanche et bourgeoise qui découvre Billie à la fin de son adolescence et qui dès le début des années70 et pendant huit années va s’atteler à retracer la vie de Billie, à partir à la rencontre de celles et ceux qui ont croisé son chemin …. Sans préjugés, sans limites, armée de son petit magnétophone, son bagout et sa passion en bandoulière, la jeune journaliste va recueillir près de 200 heures de témoignages : Charles Mingus, Tony Bennett, Sylvia Syms, Count Basie, les amants de Billie, ses avocats, ses proxénètes et même les agents du FBI qui l'ont arrêtée. Une myriade de voix pour faire revivre la diva. …Linda qui de fait n’aura jamais croisé son idole ira très loin dans son engagement dans ce milieu si particulier, entretenant une liaison avec Count Basie, alors beaucoup plus âgée qu’elle…Mais ce travail titanesque ne verra jamais le jour. Au matin du 6 février 1978, le corps de Linda Lipnack Kuehl sera retrouvé sans vie dans une rue de Washington. Elle se serait jetée par la fenêtre du 3ème étage, après s'être rendue à un concert de Count Basie. Elle n'aura pas laissé de lettre. Sur son visage : un masque de beauté, l'un de ses rituels avant d'aller se coucher. De quoi laisser planer le doute sur la thèse du suicide, comme l'affirment des membres de sa famille, la journaliste ayant reçu des menaces au cours de l'écriture de son livre. Lorsque que le producteur Barry Clark Ewers appelle le réalisateur James Erskine pour lui demander s’il y avait un film sur une personnalité du monde de la musique qu'il avait envie de faire. Immédiatement, l’histoire de Billie lui est venue à l'esprit … Le producteur Barry Clark-Ewers finit par débusquer les fameuses bandes chez un collectionneur du New Jersey qui avait acquis les œuvres de Linda auprès de sa famille à la fin des années 1980. 125 bandes audio vieilles de 50 ans, 200 heures d'interviews et le manuscrit inachevé de l'autrice. Une véritable mine d'or. A partir de ces bribes sonores vibrantes restaurées et numérisées, le réalisateur James Erskine tisse son patchwork. Il entrelace ces voix à des archives vidéo (merveilleusement colorisées) et des photos pour donner à voir et entendre l'artiste. Avec pour parti pris de la raconter à travers ses chansons. Mais également, en filigrane, il retrace la quête éperdue (et obsessionnelle) de Linda Lipnack Kuehl pour percer l'énigme Billie Holiday…Le film retrace la vie cabossée de Billie, de l’enfance misérable qui fut la sienne ç Philadelphie où elle connut la prostitution à 13 ans, à sa mort ruinée, une vie marquée par les addictions aux drogues , à l’alcool et aux hommes avec lesquels elle entretient des relations toxiques…C’est aussi la séductrice flamboyante, amatrice de Cadillac et de manteaux en vison, qui croquait compulsivement hommes, femmes, diamants et pilules. Et surtout, cette femme noire "trop" talentueuse pour l'Amérique ségrégationniste des années 30, qui osa faire monter la discrimination sur scène. C’est aussi l’histoire d’un engagement contre le racisme avec notamment la chanson Strange Fruit où elle aborde de front les lynchages alors courants dans le sud des Etats Unis… Billie …. Ce film construit à partir d’une riche et abondante documentation, qui le rend assez bavard, laisse heureusement une large place à la voix inoubliable de Lady Day…Si le procédé de mêler les trajectoires de Billie Holiday et de Linda Lipnack Kuehl, peut déconcerter, il n'en est pas moins original et courageux. James Erskine a été frappé par le processus d'identification d'une journaliste à l'objet de ses recherches, et à ses conséquences peut être fatales. Finalement, son film est un double hommage à deux femmes en quête de vérité, d'authenticité, de liberté. Pour cela il mérite d’être vu.
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    Un très beau et très émouvant documentaire sur une chanteuse et une femme exceptionnelle
    À voir absolument.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Un doc intéressant, original mais un peu confus dans sa mise en parallèle avec l’histoire personnelle de la journaliste, qui revient sur la vie chaotique de la chanteuse, à travers une documentation assez riche.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    "Billie" est un documentaire qui s'essaye à deux portraits simultanés. Le premier est naturellement celui de la grande chanteuse de jazz Billie Holiday ; le second est celui de la journaliste Linda Lipnack Kuehl qui toute sa vie durant a tenté de dresser un ouvrage sur la chanteuse, à partir des entretiens qu'elle a obtenus de ses proches. Les deux femmes semblent les faces d 'un même combat. Celui de la reconnaissance de leur statut de femmes indépendantes, et surtout celui de la lutte contre leurs démons intérieurs.

    Le film montre avec brio le parcours chaotique de cette femme, prostituée depuis le plus jeune âge, rompue à la discrimination raciale, jusqu'à sa mort. Elle est décrite comme un monstre de scène, tout autant comme un être fragile, sujet à la violence de ses conjoints, et surtout faillible à la toxicomanie. La journaliste donne la parole à des témoins de son parcours de vie, semant par là-même le doute sur la sincérité des propos. Le mystère plane, quant aux non-dits et aux secrets qui tournent autour de la chanteuse mythique.

    Mais quelque chose ne fonctionne pas toujours. Peut-être une mise en scène qui joue trop sur les figures de style et qui occultent le visage double de la chanteuse. Parfois, les explications manquent, creusant dans le récit des passages dans le temps obscurs et faisant apparaître des personnages nouveaux, sans la transition nécessaire à leur compréhension.
    Dalecooper
    Dalecooper

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    J'attendais beaucoup du documentaire "Billie", la bande-annonce promettait beaucoup d'inédits. Ayant déjà lu plusieurs biographies et vu quelques documentaires sur sa vie, je connaissais le "coté obscur", de cette grande artiste. Alors, à quoi bon nous servir à nouveau le portrait de la chanteuse, noire, victime! Pendant, tout le documentaire, la majorité des témoignages s’évertuent, à nous la présenter, sous ses plus mauvais jours. Une femme paumée, accro aux drogues, au sexe et j'en passe...Quelle importance de savoir avec qui elle couchait et quelle drogue elle prenait! Cela faisait partie, malheureusement, de sa vie comme bon nombres d'autres artistes, je pense à Janis Joplin! Attention,par ailleurs, je ne minimise absolument pas ce qu'elle a subi en tant que femme, noire, dans un pays en pleine ségrégation et raciste au plus haut point, aveuglé par la bêtise et la haine! Résultat, quasiment rien sur la grande musicienne qu'elle était! Cette voix incroyable, cette façon de chanter si singulière, se feeling, pour celle qui mettait en musique la vie, telle qu'elle la ressentait. Pourtant, avec les soi-disant, nombreux témoignages dont disposait, Linda Kuehl, je pense, que ses amis et surtout, les musiciens qui l'ont côtoyé, avaient des choses à raconter, sur la chanteuse et son rapport à la musique. A part quelques extraits de certaines de ses performances, pas grand chose de nouveau. Je suis sorti de la salle en colère, je venais de voir quelque chose de froid et racoleur! Heureusement pour moi, il me reste sa voix...
    Danielle G
    Danielle G

    11 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    un bon documentaire sur sa malheureuse vie mais je m'attendais à plus de diffusion inédite de ses chansons comme certaines critiques le mentionnaient. j'ai aussi regretté les sous-titres blancs sur fond blanc difficiles à lire.
    Pascal M
    Pascal M

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2020
    Vu en avant première. Un très beau film sur une personnalité unique mené à la manière d une enquête. Passionnant et tellement d actualité ...
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Hormis son nom et son statut légendaire pour les amateurs de musique, je ne connaissais finalement pas grand-chose sur Billie Holiday : la sortie de ce documentaire tombait donc à pic, même si celui-ci n'est pas exempt de tout reproche. Je pense notamment à toute cette mise en scène autour des enregistrements et cette reconstitution aussi hasardeuse que fauché, disparaissant, heureusement, presque totalement au fil des minutes. La comparaison est d'autant plus évidente lorsque l'on compare l'impact des photos, des clips, infiniment plus éloquents, efficaces pour décrire ce qu'était la chanteuse et ce qu'elle incarnait à une époque extrêmement difficile pour les noirs. C'était une voix, bien sûr, unique, inimitable, mais pas que : sa collaboration avec les plus grands, son parcours semé d'embûches, de nombreux ennemis, un caractère très indépendant, des « choix » sentimentaux désastreux, une dimension presque politique, notamment à travers certains titres (le mythique « Strange Fruit » en tête). Le film se suit bien, on apprend des choses tout en restant un peu à la surface, ce qui permet, certes, de conserver un certain mystère (ce qui n'est pas plus mal) sans être vraiment surpris, si ce n'est certaines anecdotes assez savoureuses. Lady Day est grandement épargnée, sans doute trop tant sa capacité à se retrouver dans des situations intenables ne pouvait être totalement le fruit du hasard (même si elle a été aussi peu aidée que mal conseillée). Presque aussi intéressant (si ce n'est plus) : le portrait en filigrane de la journaliste Linda Lipnack Kuehl, morte tragiquement dans des circonstances pour le moins étranges alors qu'elle écrivait une biographie « référence » sur la chanteuse, dont « Billie » s'inspire très largement : une personnalité émouvante, passionnée, où il est facile de faire un parallèle avec le destin tragique de son « idole ». Instructif, donc, permettant un bel éclairage pour les néophytes quant à ce qu'était réellement Billie Holiday et la « femme derrière l'artiste », aux choix d'images d'archives souvent judicieux dont on sort toutefois légèrement frustré, l'impression, sans que l'on puisse réellement expliquer pourquoi, d'être passé à côté de l'essentiel demeurant palpable, comme si James Erskine n'avait pas su capter pourquoi celle-ci est devenue aussi légendaire : sans doute le livre de Lipnack Kuehl aurait su, lui, l'apprécier encore plus à sa juste valeur.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    A l’instar de Maria Callas pour l’opéra, de Oum Kalthoum pour la musique arabe, d’Edith Piaf pour la chanson française, de Chavela Vargas pour la musique Ranchera du Mexique, d’Amália Rodrigues pour le fado de Lisbonne, Billie Holiday est souvent considérée comme ayant été la plus grande chanteuse de l’histoire du jazz. Au point que, en 1999, sa chanson la plus connue, « Strange Fruit », a été désignée plus grande chanson du 20ème siècle par Time Magazine. La vie de Billie a été courte et tumultueuse. Dans les années 70, 12 ans après la mort de Billie, une journaliste américaine, Linda Lipnack Kuehl, a entamé les recherches dans le but d’écrire sa biographie. Un travail colossal qui s’est traduit par 200 heures d’interviews de celles et ceux qui avaient connu la chanteuse, un travail que Linda Kuehl n’a pas pu mener jusqu’à son terme. Les bandes sonores qu’elle avait enregistrées et le manuscrit qu’elle avait écrit sont restés dans l’oubli pendant 40 ans, après sa mort suspecte en 1978. Lorsque le documentariste britannique James Erskine a décidé de mettre en images la vie de Billie, une recherche a été effectuée pour retrouver tout ce matériel : il était chez un collectionneur qui l’avait acheté à la famille de Linda Kuehl à la fin des années 80. Ces bandes, auxquelles viennent s’ajouter des extraits d’archives filmées et de très nombreuses photographies, constituent le fil conducteur de "Billie". Que vous connaissiez ou non Billie Holiday, que vous aimiez ou non le jazz, toutes les raisons sont réunies pour vous inciter à aller voir "Billie" : un documentaire très fouillé et passionnant, la présentation sans fard d’une femme attachante malgré ses défauts, une femme vivant dans un monde d’hommes, une femme noire confrontée à la ségrégation raciale de l’époque.
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    Vu ce matin j'adorais cette chanteuse qui reste pour moi une des plus grande ce bioptic est très très bien , mais c'est vrai pourquoi toutes ces divas sombres dans dans l'alcool ou la drogue
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Documentaire riche en images d'archives sur la grande Billie Holyday ayanty le mérite de ne pas édulcorer le personnage. Riche de nombreux témoignages datant des années 70 et faisant intervenir d'illustres ou de moins illustres personnes l'ayant cotoyée, le film fait un parrzalèle troublant entre l'artidte et la journaliste qui enquêtait sur elle. Par moment, on n'est pas loin d'un vibrant réquisitoire sur l'Amerique raciste digne de l'excellent '"I'm not your negro", le documentaire évoqie l'enfance difficile de l'artiste, ses galères lors des concerts dans le sud segregationniste, ses relations masochistes avec les hommes, ses addictions. Passionnant et terriblement émoiuvant chaque fois que l'on voit l'artiste interpréter son répertoire, à déchirer notre coeur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Billie Holiday (1915-1959) est l'une des plus grandes voix du siècle.
    Le Britannique James Erskine retrace la vie de la chanteuse de jazz avec des bandes son originales et des images colorisées. Il utilise également les interviews inédites qu'avait réalisées dans les années soixante la journaliste Linda Lipnack Kuehl décédée dans des circonstances mystérieuses en 1978.

    Billie Holiday a eu une vie cabossée. Abusée dans son enfance, elle se prostitue dès son plus jeune âge et se drogue très jeune. Toute sa vie durant, elle fumera du haschisch et consommera de l'héroïne. La brigade des stupéfiants ne cessera de la harceler et elle sera emprisonnée plusieurs fois dans sa vie.
    Billie Holiday a eu une vie sentimentale et sexuelle bien remplie que le documentaire détaille avec parfois une insistance un peu voyeuriste. Bisexuelle, Billie Holiday a eu des amants et des amantes. Des hommes violents et avides, avec qui elle entretenait une relation masochiste, ont souvent abusé d'elle. Elle est morte encore jeune, épuisée par une vie d'excès et sans le sou.

    Le principal intérêt de "Billie" est de voir et d'écouter la chanteuse, sa voix traînante, un peu enrouée, légèrement swingante. Ses plus grands succès n'ont pas pris une ride : "Don't Explain", "God Bless the Child" aux accents autobiographiques et surtout "Strange Fruit", cette métaphore déchirante du lynchage des Noirs dans le Sud esclavagiste.

    Noire et femme, Billie Holiday a été doublement discriminée. L'histoire de sa vie et la tonalité des témoignages recueillis à son sujet racontent cette double discrimination. Leur crudité est choquante à qui les écoute en 2020. Est-ce le signe que ce qui était dicible hier ne l'est plus aujourd'hui ? sans doute. Est-ce la preuve que ce qui existait hier n'existe plus aujourd'hui ? espérons-le.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Ségrégation, manifestations, soulèvement afro-américain, répressions, bastonnades, Billie Holiday est au sommet de sa gloire quand le monde tourne toujours sans le peuple noir. Pour monter sur scène, elle doit passer par les cuisines alors que son public entre par la grande porte . Le document que lui consacre James Erskine revient parfaitement sur cette ségrégation au cœur même du système musical américain, où la voix du jazz réussit à se faire entendre. Malgré une vie ponctuée de substances vénéneuses et de traques policières fréquentes. A la fin des années 1960, la journaliste Linda Lipnack Kuehl entame sa biographie officielle qui ne verra le jour que 40 ans plus tard. Avec cet étonnant documentaire où Charles Mingus Tony Bennett, Count Basie, ses amants, ses avocats, ses proxénètes et même des agents du FBI se confient. Rare, exceptionnel …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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