Avis : Goliath - Page 7

de bons acteurs , une histoire et un rythme ou on adhère ou pas . moi j'étais au milieu . ça reste sympa , mais ce film est a voir une fois , pas deux .

Par peur d'être influencée par vous tous, je ne lirai pas vos commentaires de spectateurs et de la presse pour sans doute maîtriser, contrôler et gérer mieux tous mes risques d'un sujet grave que nous ne pouvons pas supporter.

Comment agissons-nous face à toutes les situations injustes dont nous ne sommes pas responsables ?

- en collectif pour avoir plus de poids ?
- en individuel pour en avoir moins et ne pas être du tout entendu ?

Dans ma vie et pour ma vie, j'ai toujours avancé en individuel pour me battre pour mon histoire, celle de mes parents, de mes grands-parents où bien-sûr du peu de poids à avoir, j'en avais pris conscience mais qu'importe puisque mon seul but était de satisfaire toute mon histoire pour qu'à la fin n'avoir rien à regretter ni à supporter le poids de n'avoir rien fait.

Ce film nous fait bien ressentir et comprendre le dilemme auquel nous sommes confrontés :

- les intérêts financiers des uns,
- la santé pour les autres,
- le nombre d'humains à nourrir sur la planète,

La fin de ce film est une belle conclusion de prise de conscience individuelle pour sans doute choisir sa vie, ses avancées, son bonheur, son bien-être, ses amis aussi mais les véritables, ceux qui sont là quand tout va mal mais pour ça aussi, il faut bien choisir son camp, ne pas oublier son histoire et s'en satisfaire à la fin quand nous ne pouvons plus rien faire pour elle.

film manichéen : tous les clichés y sont, les capitalistes vilains, les ruraux gentils, les agriculteurs empoisonnées.
Aucune nuance, c'est lourd, ça dégouline.
Seul Pierre Niney tire son épingle du jeu.
Emmanuelle Bercot sur joue très mal

Bien que ne mentionnant pas de nom réel, « Goliath » est évidemment fortement inspiré des révélations sur Monsanto de ces dernières années, en particulier autour du glyphosate. On suit ainsi trois personnages, tous liés à ce produit chimique réputé cancérogène, et pourtant clé des pesticides.
Un avocat, qui défend la veuve d’une agricultrice décédée d’un cancer. Une militante dont le mari est malade. Et un lobbyiste qui tente d’éteindre les flammes des scandales, tout en orchestrant le renouvellement de l’autorisation du produit en question par le Parlement Européen.
Souvent tourné caméra à l’épaule, avec un éclairage parfois presque naturel, et très documenté, « Goliath » a des allures de documentaire. A l’image de cette introduction qui montre les arguments valables des deux camps. Risques des produits employés mais agriculteurs ne respectant pas les consignes d’utilisation. Etudes et avis scientifiques en pagaille, mais conflits d’intérêts. Etc.
Sauf que rapidement, l’objectivité est mise au placard. Les lobbyistes étant clairement les « méchants », tous vêtus de costumes noirs et maquillés froidement, navigant dans le luxe. Et faisant preuve de technique sournoises : manipulation des faits et du public, mauvaise foi, prétexte de défendre des valeurs nobles, endossement de scientifiques peu regardant, corruption, menace, agression, raids numériques, tout y passe !
Il y a sans doute pas mal de vrai là-dedans, et des pratiques réelles pointées du doigt. Mais ce n’est pas toujours ultra-subtil. Il aurait été intéressant de pointer que les militants emploient aussi les services de lobbyistes, et des techniques pas plus glorieuses.
Néanmoins, le film se laisse suivre de bout en bout. Les acteurs sont bons, la mise en scène tient la route (à part peut-être de rares scènes d’action assez mal filmées). Et le trio du film est poignant à suivre.

Un film fiction qui s'inspire de faits réels montrant à quel point les sociétés de produits phytosanitaires se cachant derrière des mensonges qui empoisonnent les gens se retrouvant coincés et forcés à l'utilisation des dits produits. L'opposition entre le milieu riche des actionnaires, haut placés de ces sociétés et le milieu populaire des agriculteurs qui se battent contre des moulins à vent est parfaitement mis en évidence. Le combat semble perdu d'avance mais la volonté et le dévouement des militant est beau à voir. Niney en communicant propre sur lui et en surdoué du discours est flippant de justesse et nous transmet un vent de révolte qui devrait motiver chaque citoyen à lutter contre ces bonimenteurs et ces empoisonneurs. Une dénonciation sans fard qui se doit d'être vu par tous.

Un goût d'inachevé ! Et après ? Un clap final qui nous laisse totalement sur notre fin. Des profils très (trop) caricaturaux avec des oppositions (volontaires) à l'écran qui n'apportent rien de plus. Un film dénonciateur structuré toutefois et servi par de bons acteurs mais bien en-deçà, pour ma part, à "Dark Waters". Je cherche encore l'intérêt de la démarche (de plus avec des parties fictives et romancées) avec la surmédiatisation dorénavant des dossiers connus de tous. 3.5/5 ! (pour ceux qui se coupent de l'info).

Après "L’affaire SK1", Frédéric Tellier se saisit d’une nouvelle chronique judiciaire. Celle-ci est très politique, carrément militante. Mais c’est justement parce qu’elle assume son point de vue, quitte à aller jusqu’au manichéisme, que la narration fonctionne.

Une incursion dans le monde des lobbyistes pour un très bon film judiciaire. Un film militant qui rappelle de terribles faits d'actualité et servi par un trio d'acteurs formidable.

Un thriller engagé et prenant (mais un peu trop caricatural par moment) sur l’usage néfaste des pesticides, étalant la mécanique cynique de la manipulation lobbyiste, porté par l’interprétation impeccable du duo Pierre Niney/Gilles Lellouche.

Goliath est bien ce que l'on appelle un film choc! Celui-ci pose un vrai sujet de société actuel, vu par des protagonistes et des enjeux à différents niveaux. Un drame judiciaire solide, servit par une interprétation juste.

Le printemps du cinéma c'est aussi l'occasion d'aller découvrir des films que l'ont aurait pas forcément eu envie de voir. Au final le choix s'est porté sur "Goliath" film français dont je n'avais quasiment pas entendu parler. Mais Gilles Lellouche et Pierre Niney au casting, c'est à dire le meilleur du cinéma français actuel, m'ont donné envie de le regarder. Mais honnêtement je n'attendais rien de spécial de ce film. Ça tombe bien car il ne propose absolument rien qui puisse marquer mon esprit durablement.
La volonté du réalisateur de dénoncer un système de magouille et de corruption est louable mais, à mon humble avis, le message ne passe pas complètement. La faute à un récit trop étiré, des scènes inutiles et une conclusion décevante.
Je ne dis pas que c'est un mauvais film, loin de là. Surtout que tous les acteurs sont à la hauteur. Mais voilà je me répète le tout n'est pas assez marquant pour moi.

Frédéric Tellier aime les sujets forts. Après L'affaire SK1, il s'attaque au scandale des pesticides et des lobbyistes qui dictent leurs lois auprès des gouvernements. L'histoire est bien documentée et suit de manière chorale différents destins répartis de chaque coté de la barrière : le lobbyiste, l'avocat, la victime, le scientifique. On se laisse prendre au jeu et on comprend les rouages de notre société qui n'arrive pas a prendre partie auprès du peuple et seulement auprès des grosses entreprises. C'est assez glaçant. La réalisation est plutôt réussie. Le trio d'acteurs est bon avec un Pierre Niney très surprenant en grand méchant. Un film qui fait réfléchir sur le monde de l'après-Covid que l'on souhaite.

Un thriller écologique raconté comme un film dossier comme je les aimes de temps en temps et c'est le cas ici réalisé et co-écrit par Fréderic Tellier !!
C'est le troisième long métrage de ce cinéaste intéressant qui avait fait auparavant deux oeuvres passionnantes "L'affaire SK1" et "Sauver et périr" et là, changement de style et de genre, "Goliath" est un film très étoffé puisque il suit trois personnages différents, un avocat qui défend une agricultrice auquel sa soeur est morte de pesticide, un PDG de la société PHYTOSAMIS qui défend et croit en son industrie et une militante sportive et proche de victimes. Le suicide de la cliente agricultrice va réveiller les esprits et commencer des combats et divergences et les trois personnages principaux vont au fil du temps se croiser dans les révélations et rebondissements. Les personnages de "Goliath" sont fictifs mais le sujet est réel. Une intrigue bien construite qui présente les personnages, fait monter la tension en hauteur au fil que cela avance. Beau travail de mise en scène de Frédéric Tellier. Le scénario sur l'affaire est très instructif. Puis 3 tètes d'affiche qui incarne leurs personnages avec conviction, Gilles Lellouche remarquable en avocat, Pierre Niney dans un role pas habituel qu'on lui offre de PDG voulant croire et défendre sa société et manger les petits et Emmanuelle Bercot excellente. Jacques Perrin, Laurent Stocker, Marie Gillain sont très bons aussi en secondaires. Très bien dans son ensemble.

C'est un bon film , c'est sûr mais je pense que ça tient surtout au sujet qui est extrêmement d'actualité : la pollution par les pesticides. Il n'en demeure pas moins que les 2 principaux protagonistes sont impeccables, chacun dans son rôle. J'ai trouvé que plusieurs scènes auraient pu être raccourcies ou même carrément supprimées spoiler:
( en particulier celle où l'on voit la gamine sur son fil ) spoiler:
, ça coupe un peu le rythme de l'ensemble.

Goliath, c'est un thriller qui m'a pris au tripe. C'est choquant ce qu'on découvre dans le film. Ça donne envie de se renseigner encore plus sur l'agriculture et surtout de ne manger que 100% bio. En fait, on voit qu'on sait beaucoup de choses mais on ne fait rien au final. Les pesticides c'est comme le réchauffement climatique... Le seul défaut du film, c'est sa mise en scène.