Derniers Avis : Le Parrain, 2e partie - Page 42

Si, avec reserve, je dirais que le premier est meilleur; je citerais ce qui est dit de Woody Allen "un mauvais film de Woody est un fantastique film quand même", de plus la présence de Robert De Niro révèle la part la plus prenante du film, la jeunesse de Vito Corleone. Comment expliquer avec quel génie il a su nous faire penser qu'il était réellement Vito, et par Vito j'entends Marlon Brando; dont il a su tirer les moindres mimiques pour le rendre évident à nos yeux... la voix, le regard, la fameuse machoire... et ce jeu, cette virtuosité qui n'appartient qu'à lui. Je n'explique pas s'il s'agit de lui, de la scène, de la musique, ou.... peu importe quelle magie, mais le passage où il installe le tapis volé chez lui, ou surtout le passage où Freddo bébé est malade; me font pleurer comme aucune autre scène du film (hormis peut être l'arrivée de Vito à Ellis Island...). Biensur, je n'oublierais pas Pacino dont le talent n'a pas changé depuis le premier opus, et où il incarne un homme plus impitoyable que le Parrain père... le passage où Kay menace de le quitter en est une des preuves parmi d'autres jusqu'à l'apothéose avec l'assassinat de Freddo, et par cela tous les passages liés à leur relation lorsqu'il comprends qui est le véritable responsable de sa trahison; le baiser de Judas, le pardon demandé à la mort de la Mama... tellement de scènes cultes vues dans ce regard froid et implacable... tellement de grandeur qu'aujourd'hui nous aimerions voir possible dans de nouvelles oeuvres, mais qui malheureusement ne sauront jamais atteindre un tel niveau.

Film à la structure et à l'intrigue très complexe, "Le Parrain deuxième partie" est un des plus beaux films de l'Histoire du Cinéma. Deux intrigues portées par deux acteurs devenues légendes vivantes : Al Pacino et Robert de Niro. Le film est pour moi un cran en-dessous du premier mais n'en est pas moins percutant, exemplaire, passionnant et terrifiant. Al Pacino deux ans après "Le Parrain" a mûri d'une manière incroyable en tant que comédien et devient l'égal de son aîné Marlon Brando autant dans la réalité que dans la fiction. Pas de seconds rôles à proprement parler dans "The Godfather part two" mais chaque personnage est développé, apporte un quelque chose. Françis Ford Coppola fait preuve d'une maestria exemplaire. Il faut voir et revoir le film pour en cerner toute la structure, les éléments, l'interprétation... "Le Parrain 2" est donc un chef d'oeuvre intemporel, aux images inoubliables soutenues par une musique magnifique et aux acteurs, véritables icones.

Un ton en dessous que le premier opus ( l'absence de Marlon Brando et de James Caan probablement ). Malgré ça, le film est trop court bien qu'il dure 190 min. Cette trilogie est un chef d'oeuvre, comme une peinture de da Vinci, ou de Van Gogh. à Acheter.

Phénoménale, rien de moins! En mettant en paralléle l'ascension de Vito, animé par son souhait d'offrir le meilleur aux siens à tout prix, et la corruption toujours croissante d'un Michael s'enfermant dans une vision toujours plus autarcique et autoritaire de son empire "familial", Coppola augmente encore la tension, pourtant déjà inouie, présente dans le premier opus. On y voit un homme oublier la substance (et les êtres mêmes) au profit de l'Idée. Et on peut également y déceler une immense amertume à l'égard du rêve américain. Diamant noir du cinéma, brillant de mille splendeurs douloureuses, "Le Parrain" s'achève bien sur le souvenir de l'Eden perdu d'un simple déjeuner en famille.

Se concentrant davantage sur le personnage de michael que sur le milieu mafieux, ce deuxième opus montre l'ammoralité qui peu à peu règne chez les corleone.
Aussi brutal que le premier, ce film retrace l'itinéraire d'un homme dépassé par le monde qui l'entoure en contraste avec son père qui semblait maitrisé son sujet. Ce contraste est dailleurs renforcé par le double film à l'intérieur : l'histoire de michael et celle de Vito.
Une oeuvre d'une puissance incomparable.

Le meilleur film de gangster realisé

Rares sont les suites plus réussies que l'original. Avec ce second volet, Coppola parvient pourtant à se surpasser ! Il retrace d'un côté l'ascension dans les années 1920 du jeune et ambitieux Vito Corleone, et de l'autre, les affaires du glacial parrain Michael Corleone. Celui-ci achève d'anéantir aveuglément sa famille à force de vouloir la protéger. On y retrouve une interprétation top niveau, avec notamment un jeune Robert De Niro reprenant très efficacement le rôle culte de Marlon Brando, et un Al Pacino incroyablement imprégné de son personnage. Par ailleurs, Coppola aborde des thèmes sensibles de l'histoire américaine : la révolution cubaine, et l'organisation des immigrants au début du 20ème siècle aux USA. Le tout reconstitué avec énormément de soin. Sur la forme, le réalisateur s'avère d'ailleurs méticuleux, jouant avec les ombres d'intérieurs et la lumière orangée, donnant un côté intimiste à cette fresque criminelle et familiale. Excellent.

Une suite époustouflante!Al Pacino nous coupe le souffle encore une fois!A souligner aussi l'immense talent de Robert De Niro qui interprète un Vito Corleone jeune dans le New-York du début du siècle!Coppola ne déçoit pas(loin de là) pour cette suite!

Haha là on s'attaque à un petit bijou du cinema americain. La suite du premier opus du parrain est aussi réussie que le précédent. Cette fois ci nous sommes totalement plongé dans l'univers de Mike qui au fur et à mesure se détruit. Le schisme de Kay et Mike va aussi tout faire basculer et là se révéle tout le drame de sa vie lui qui voulait a tout prix ne pas être comme son pére traitant les affaires d'une maniére assez brutale.
Trés bon film à voir pour sa culture cinématographique.

Coppola offre une suite digne à ce qui reste comme son chef-d'oeuvre, qu'il métamorphose en saga. Il est question ici du parcours de Michael Corleone en tant que Parrain, amené par sa froideur de caractère à s'enfermer progressivement dans un isolement professionnel et humain, là où son père, avant lui, parvenait malgré ses "affaires" à maintenir les apparences et à garder un rapport harmonieux à la société et à ses proches. Son père, justement, trouve à être mis à l'honneur dans cette suite par d'excellents flashs-backs sur sa vie d'enfant, puis de jeune adulte ambitieux campé par un De Niro très juste. Meilleure suite de l'histoire du cinéma ?