Avis : Lucky Strike - Page 2

Entre farcesque et macabre, ou quand le Destin se met à rire jaune - c'est le moins au pays du "Matin frais" (improprement traduit par certains Européen en "Matin calme", au 19e siècle)..... Et à fumer des "Lucky Strike", poison US. Côté "placement de produit", l'Occident est encore bien placé dans cette vibrionnante réalisation du trentenaire Kim Yong-hoon, avec un sac de voyage LV, qui a la vedette dès les premières images, ou une puissante berline Mercedes, pilotée par la redoutable Yeon-hee, tenancière de bar de son premier état.... On pourra regretter la surabondance (si coréenne) de la violence (avec ici dramaturgie frisant la complaisance, et gore systématique), mais cette "ronde" du crime a cependant quelques sérieux atouts (rythme effréné relançant l'affaire en permanence, habile montage, personnages truculents....). Pour un spectacle "tarentinesque" (souvent), d'une réjouissante immoralité - et qui tranche agréablement avec l'ordinaire des films à l'affiche, pendant cet été cinématographiquement morose, du post "confinement".

Suite à des circonstances rocambolesques, un sac rempli de billets de banque va se retrouver le centre d'intérêt principal d'une petite dizaine de personnages totalement différents et aux motivations diamétralement opposées.
Qui finira au final avec cette petite fortune ? Le caïd ? L'employé du sauna ? le douanier ? L'hôtesse de bar ? ...
Ce thriller sud-coréen, au ton corrosif et réjouissant, possède pas mal de charme, même si on reste encore assez loin d'un Tarantino.
La mise en scène est correcte et les comédiens font le job : bref, un moment cinéma plutôt plaisant dans une ambiance mordante et méchante à souhait.
Saignant !
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Tout simplement un régal qui n'est pas sans rappeler Quentin Tarantino avec du Alfred Hitchcock. On va de surprises en surprises pour un superbe bouquet final.

Un luxueux sac Vuitton rempli de billets de banque est abandonné dans le casier d'un sauna. Comment est-il arrivé là ? Que va en faire l'employé qui a mis la main dessus ?

Nous vient du Pays du matin calme, dont la cinématographie bénéficie désormais de l'aura projetée par "Parasite", "Lucky Strike", un thriller volontiers grand-guignolesque qui met en scène, comme son affiche l'annonce, une brochette d'individus plus ou moins cupides et criminels qui se disputent un magot.

La construction en est intelligente qui joue sur les temporalités et sur les points de vue. On risque de la trouver confuse et de n'y rien comprendre à première vue ; mais lentement les pièces du puzzle s'agencent jusqu'à donner sens à une histoire somme toute assez conventionnelle.

Le résultat ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma. Il ressemble trop à des polars similaires qu'on a déjà vus aux États-Unis (l'indépassable "Memento" qui lança la carrière de Christophe Nolan), au Royaume-Uni (le tarantinesque "The Gentlemen") en Corée ("Le Gangster, le Flic et l'Assassin") ou même en France (je pense à l'excellent "Seules les bêtes" qui adoptait une construction éclatée similaire) pour soulever l'enthousiasme. Mais il se regarde sans déplaisir. Un plaisir qu'on prend à la fois à reconstituer les fragments du puzzle (il est toujours enivrant de se sentir intelligent !) et à en apprécier chaque morceau.

« typique du cinéma coréen! » avec une belle histoire à tiroirs, où on suit le parcours tumultueux, d’un sac Vuitton, rempli de billets !!!
La Violence extrême, souvent réservée aux hommes est cette fois, bien partagée et malgré un physique « avenant » je ne voudrais pas tomber dans les griffes de Yeon-Hee…..

Des « horreurs » , toujours distanciées; on nous explique pourquoi « Lucky Strike » .......
Beaucoup d’images de nuit et en intérieur; le chef opérateur est Top !
Il y a une « pâte cinéma coréen » : violence, rythme, distance,

La bande-annonce ne rend pas justice au film, mais que dire sans trop révéler du film et déflorer le chef d'œuvre?..
C'est un film très intelligent (on notera d'ailleurs que la où le cinéma américain mise sur des scénarios simplistes voir débiles pour divertir le spectateur, la Chine, la Corée et le Japon font presque toujours appel à notre sagacité intellectuelle). Nous commençons par apprendre à connaitre des personnages, leurs tranches de vie, sans savoir ou les évènements mis en scène se situent dans le temps ni quels sont les liens qui lient les personnages. Et puis... lentement, le puzzle se met en place, et c'est jouissif! Toujours un régal de voir le cinéma d'Asie nous offrir des polars de cette qualité!!!

Un sac Louis Vuitton contenant une somme remarquable d’argent est retrouvé dans les vestiaires d’un sauna : c’est le point de départ de Lucky Strike, premier long métrage de Kim Yong-Hoon. Ce sac est l’unique constante du film : il en est le début et la fin. Les personnages se succèdent mais l’argent demeure. Si lui reste intact, c’est un destin bien néfaste qui attend ceux qui s’y intéressent.

La patronne d’une boîte de nuit, un agent de la douane et un employé de sauna. Kim Yong-Hoon tisse un film choral autour de gens somme toute assez communs que la luxure entraîne dans une aventure extraordinaire. En suivant la trajectoire destructrice du sac de billets, de main en main, le réalisateur sème dans l’imaginaire du spectateur hypothèses et attentes qu’il confronte ou esquive finement par la suite. Lentement mais sûrement, il nous relève tous les tenants et aboutissants de son intrigue. Cette temporalité du suspens parfaitement gérée est paradoxalement à l’origine d’un rythme soutenu. Des scènes au découpage nerveux, prenant place sous la lumière électrisante des néons, sont empreintes d’un sens de la fatalité rampant. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/09/lucky-strike/)

À ce point convaincu de la virtuosité de son geste, Lucky Strike joue avec ses personnages comme avec son spectateur, tous conviés à un vaste puzzle dont le réalisateur est l’unique maître à bord. D’un sac luxueux oublié dans un casier aux néons roses d’une boîte suspecte, les indices se suivent sans que nous n’ayons à mettre le doigt dessus, les rayons convergent vers leur moyeu sans que nous ne soyons sollicités. En fait, le long métrage n’a pas besoin de nous, ne nous appelle pas à prendre part à son jeu de pistes. Il se délecte de ses décharges esthétiques, de l’opacité apparente de ses situations qui ne résulte en réalité que d’une inégale distribution des cartes, de son mystère artificiel qui ne dit que peu de l’homme – sinon qu’elle est pourri jusqu’à l’os – ou de la noirceur humaine – sinon en recyclant tout un attirail de poncifs. Le seul talent du réalisateur est de compiler des influences artistiques éparses, de les rassembler au sein d’une œuvre qui, parce qu’elle est sud-coréenne, se doit d’être applaudie, louée et longtemps méditée. Nous n’en ferons rien.

Violence et stress permanent saupoudré d’hémoglobine : tout cela lié à quelques massacres à la meuleuse bien atroces à souhait : on est bien dans un film banal sud-coréen : sans aucun intérêt, à part peut-être pour celles et ceux qui ont des fascinations morbides et le goût de l’argent facile dissimulé dans des sacs Louis Vuitton ...
De la série B sans plus.
A éviter donc.

Un très bon film comme les Coréens savent en faire, une belle réalisation, un scénario bien ficelé qui monte crescendo. Un cousin du film Parasites avec une intrigue complètement différente.

Ce thriller coréen est plutôt bien maîtrisé et répond aux codes du genre, mais c'est tout, on n'en retiendra pas grand-chose de plus.

Le film a des allures et les couleurs d'un film de Tarantino mais il n'en a pas les qualités.
L'idée du film est séduisante mais mal aboutie dans sa finition.
Pas assez de recul, pas assez d'humour, trop de facilités dans certaines scènes, les tentatives esthétiques se perdent dans le brouillon de l'histoire...

Dommage...

domi...

C'est vraiment mauvais. Bouse totale.
Si vous connaissez "un plan simple", Lucky strike a le même scenario (Un sac d'argent et plein de gens qui le veulent) sans l'émotion, sans l'approfondissement des personnages, sans le suspens, sans de bons acteurs, sans l'intelligence du denouement et avec un visuel de série B.
Le réalisateur se croit super intelligent à mettre les éléments dans le désordre mais ça donne un puzzle plus sans intérêt et la bouillie encore plus imboufable.
Le film essaye d'être dans la caricature et dans le réalisme mais ça donne un truc de l'ordre du cliché constant.
Allez y si vous n'aimez pas l'ambiguïté et le bon mélange de genre.

Un puzzle machiavélique au jeu narratif et temporel intelligent et terriblement manipulateur ! de l'humour noir et corrosif ... le cinéma coréen marque encore des points !

cette comedie tient ces promesses , c'est marrant , subtil , et il y a un air de tarantino dans ce film