Avis : Rocky - Page 10

Alors qu'il vient tout juste de sortir son premier film, La Taverne de l'enfer, Sylvester Stallone décide de vendre le scénario d'un film ambitieux sur un jeune immigré italien aux États-Unis qui va vivre en quelque sorte le Rêve Américain en affrontant à la boxe le champion du monde. C'est donc dans une Amérique pleine de misère et de losers que se situe l'intrigue de ce premier film, dans les rues sales de Philadelphie où notre jeune héros va essuyer brimades, coups durs et insultes de toutes parts avant de se voir offrir la chance d'affronter le plus grand... Drame puissant bien loin des suites plus lourdingues, Rocky suit un jeune ambitieux qui n'a pas la vie facile : homme de main au cœur tendre pour un usurier, boxeur underground sans cesse gagnant mais pourtant mal aimé et piètre dragueur quasiment illettré, Rocky a heureusement le soutien de son meilleur ami Paulie, d'Adrian, la timide de sœur de ce dernier, et plus tard de Mickey, son entraîneur déchu qui n'a pas sa langue dans sa poche. Le film n'est donc pas un film d'action ni un film sur l'univers de la boxe mais bel et bien un drame urbain dépeignant le quotidien difficile de ces immigrés et/ou fils d'immigrés qui galèrent à survivre dans ce monde impitoyable. Rocky est pourtant le héros auquel on s'attache immédiatement : homme aux valeurs simples vivant dans un petit appartement avec ses deux tortues et sa volonté de fer, il reste un grand bêta pas très intelligent mais assez lent qui en fait un personnage intéressant, campé avec conviction par un Stallone étonnamment émouvant. Le film narre donc son laborieux parcours du combattant à travers sa romance avec la timide Adrian, ses disputes avec son coach et son meilleur ami Paulie, une grande gueule ambulante, et enfin son combat final contre l'arrogant Apollo Creed (excellent Carl Weathers), certes un peu court mais dynamique et redondant. Bref, Rocky reste un film poignant aux passages encore aujourd'hui cultes (la montée des marches du Philadelphia Museum of Art notamment) qui n'a rien perdu de sa force d'antan.

Loin d'être un film sur la boxe, Rocky est avant tout l'histoire d'un personnage simplet et généreux qui va rencontrer l'amour et va se voir proposer l'occasion de disputer un vrai combat. Véritable métaphore du rêve américain, ce film séduit par ses personnages attachants, la réalisation sobre et sans artifices de John G. Avildsen, la célèbre musique de Bill Conti. Rocky est un film sur l'espoir et le courage et un personnage dans lequel chacun peut se reconnaître. Humour et émotion sont au rendez-vous pour ce très beau film qui est également un vibrant message d'espoir et empreint d'un optimisme profond.

Pour tout un tas de bonnes raisons ce film est un chef d'oeuvre. Déjà l'histoire de sa construction, ensuite son budget puis son succès planétaire qui en fit un des films les plus rentables, son acteur et sa combativité avant et pendant le film et enfin le scénario qui peut paraitre simpliste et qui pourtant nous prend aux tripes durant la description et l'ascension de ce loser et sa volonté de s'en sortir. Il y a aussi la volonté de montrer tout simplement la vie des petites gens perdues au milieu du rêve américain, comme l'était Stallone à cette époque... beaucoup d'autobiographie dans ce film et beaucoup de tendresse à travers les différentes situations qui ponctuent ces quelques semaines de la vie d'un héros de l'Amérique ! Trois oscars sont venus récompensés à juste titre ce très beau film qui décrit la persévérance et la revanche sur l'adversité....

Encore totalement inconnu si ce n'est un rôle avec David Carradine dans "la course à la mort de l'an 2000", Sylvester Stallone décide d'écrire le scénario qui conte le destin extraordinaire d'un boxeur de seconde zone qui va résister aux assauts du champion du monde des poids lourds. Il faut savoir que les producteurs du film avaient pensé mettre une star dans le rôle de Rocky mais Stallone n'autorisa l'adaptation de son scénario que seulement s'il interprétait le rôle principal. Devant la détermination de Stallone, les producteurs ont été finalement convaincus qu'il pouvait fort bien endosser ce rôle grâce à son physique très développé mais n'imaginaient pas une seconde que ce film allait rester dans les annales. Le résultat de ce tournage mouvementé laissa place à un immense succès commercial et critique, le film remportant l'oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur. Le film relate donc le parcours de cet homme qui semblait totalement désabusé et déprimé, le film sait très bien montrer la misère qui tourne autour de ce domaine sportif qu'est la boxe c'est-à-dire qu'il est très difficile d'accéder au niveau du personnage interprétant le champion du monde de la discipline. Rocky est montré comme un misérable boxeur sans avenir avant qu'il n'apprenne que le meilleur de sa catégorie lui donnait la chance de l'affronter. Le film relate aussi une histoire d'amour, une rencontre de deux solitaires timides et qui vont apprendre à se connaître et à s'amadouer l'un à l'autre. Le film détient le mérite de plonger le spectateur dans un scénario très riche et très rythmé ce qui implique que l'ennui ne s'installe jamais, commençant comme une descente aux enfers puis se tournant vers la comédie et l'émotion, Stallone interprête tellement bien son rôle qu'il parvient autant à nous arracher des sourires que des larmes. "Rocky" est un film qui montre une partie de ce que l'on appelle le rêve américain dans la ville de Philadelphie où règne la déchéance. Une pure réussite!

Film d'anthologie pour personnage mythique. On a beau dire, ils sont rares les acteurs comme Stallone à avoir incarné de tels personnages marquants du cinéma (comme Rambo, et ici, Rocky). Rocky est un monument cinématographique, interprété par Sylvester Stallone qui fait preuve d'un talent injustement mésestimé. Unique et inégalé...

A l’évidence, le revisionnage du premier «  Rocky  » permet de saisir l’opportunité incroyable qu’a eu Stallone pour créer et imposer une icône qui a largement débordé le cinéma…Car qui dans le monde d’aujourd’hui n’a pas fait son jogging avec le thème musical de Bill Conti en tête  ? Franchement  ? «  Rocky  » fait partit de notre culture, il est dans le paysage depuis plus de trente maintenant et il constituera, quoiqu’il advienne, la postérité de son créateur….Pour autant, il ne pas faut oublier le film lui-même, qui contient un vrai commentaire social sur l’Amérique pauvre des années 70 mais sans verser dans le pathos, le glauque ou la mièvrerie. Certes, on a abondamment évoqué le message d’espoir contenu dans le film avec, implicitement, cette façon de revisiter le rêve américain. C’est vrai, il y a peut-être une vraie démarche humaniste chez Stallone mais qui paradoxalement consiste à créer de l’égo, en tout cas le bois qui sert à fabriquer ce qu’on appelle les «  self made men  ».  A savoir on essaye de passer l’obstacle, on fait l’effort de le faire jusqu’au bout, sans se renier et en restant digne. Le truc est, que, selon ce principe, on ne voit quasiment que lui à l’écran. Que lui. Stallone. Alors, qu’est-ce qui fait la différence  ? La sincérité. Et une forme de réalisme aussi puisqu’il a mis beaucoup de lui-même et de son parcours dans ce scénario. C’est pourquoi presque tout sonne juste. Même l’avènement du personnage d’Apollo Creed malgré son étalage d’arrogance sportive et patriotique – sans doute Stallone s’est–il inspiré des shows que faisait Mohammed Ali avant chaque combat…Bref, l’écriture des personnages et la peinture du monde la boxe est plutôt réussie. Pour le reste, c’est vrai, «  Rocky  » n’est pas grand film de cinéma. Non, c’est une forme de mélo moderne, réaliste, américain, assez classique même mais qui très honnêtement réalisé. Et John G. Avildsen, qui signe d’ailleurs la mise en scène, amène une sobriété qui épouse bien le sujet. Autre atout du film, sa photographie. Ça n’a l’air de rien, mais il y a tout un travail discret mais intéressant sur la lumière dans «  Rocky  » et plus précisément sur le passage de l’ombre à la lumière. Rues mal éclairées, intérieurs d’appartements insalubres, etc., il y a constamment dans ces lieux des personnages sortant de l’ombre pour aller vers la lumière. En cela, formellement, le film suit idéalement le sujet puisque Rocky Balboa, du jour au lendemain, est appelé à sortir de l’anonymat pour combattre une star de la boxe. Et puis, évidemment, le film ménage quelques jolies scènes d’émotion mémorable (le premier baiser Rocky/Adrian, la scène finale, la montée des marches, etc…) mais surtout impose cette fameuse «  fausse patte  » qui a «  du cœur  » (dixit Mickey, l’entraineur), ce fameux Rocky un peu rustre et bougon mais au final, tellement sincère. Stallone, comme acteur, est d’ailleurs constamment dans le ton, il n’en fait jamais trop et attire très vite la sympathie du spectateur. A ses côtés, Adrian (Talia Shire) sonne juste aussi. Elle est touchante en timide employée d’animalerie. Dommage pour autant (et ce sera ma seule réserve) que son rôle soit un peu secondaire, trop dans l’ombre de son partenaire. On aurait aimé deux ou trois scènes de plus pour montrer une Adrian amoureuse de son Rocky. Quelques scènes en tout cas qui la transcendent un peu car son personnage accuse toujours une espèce de raideur…Mais cela n’empêche pas le film d’être devenu le tremplin (ou le ring  !!) d’un héros aujourd’hui à la stature universelle.

"Rocky" est un véritable film culte des années 70. Aujourd'hui, c'est un long-métrage qui est connu comme étant l'un des plus grands films de cette période. Pourtant, sur le papier, le projet paraît très simple, on peut très rapidement penser à un film de beauf sur la boxe. Mais au final, le tout s'avère bien plus particulier que cela. Sylvester Stallone, véritable maître d'œuvre sur ce projet, à jouer et écrit ce premier film. En quelque sorte, cette saga est son bébé. Et bien qu'on lui connaît une réputation d'acteur à gros bras qui a marqué les États-Unis via des films comme la saga "Rambo" par exemple, il montre avec ce film une véritable intention d'auteur. Le thème principal étant le rêve américain, qu'il va tortiller dans tous les sens pour en extraire beaucoup de dérives, notamment dans la confrontation qui oppose le personnage de Rocky à celui d'Apollo Creed. Tout le film va donc suivre Rocky, qui représente très bien le rêve américain. C'est un personnage qui vient de tout en bas, mais qui avec un peu de détermination et de chance, se voit offrir la possibilité de monter tout en haut. Le film est donc très intéressant dans ces thématiques, tout est très positif et tout est fait pour pousser le spectateur à se dépasser. Pourtant, malgré cette ambition, l'autre particularité de ce projet est qu'il a assez peu coûté d'argent. En effet, le budget de ce projet était assez mince et cela se ressent en particulier dans les décors, notamment ceux du combat de boxe de fin. Mais l'équipe du film et Sylvester Stallone en particulier ont très bien géré ce problème en le justifiant à travers le scénario. En effet, on se sert de véritable décor, ceux-ci étant très rurales pour montrer le monde dans lequel vis Rocky, un monde assez pauvre. La mise en scène adoptera un aspect assez intimiste, le but n'est pas d'impressionner, mais de proposer du réalisme. Le film déborde donc d'ingéniosité, de sous-textes et, avant tout, de qualités. Le film est également très inspirant et peu donné à n'importe qui une détermination sans failles après le visionnage. Pour moi, ce premier volet est le meilleur de la saga à ce jour et je ne pense pas qu'un nouvel épisode puisse lui faire de la concurrence de sitôt. Pour conclure, un classique du cinéma américain.

la saga comence plutot bien!une parfaite réussite!

Ce film est d'un ennui incroyable, il n'y a rien, une honte à la saga, vraiment.

Un boxeur ordinaire connait un destin extraordinaire… Le film est bien écrit malgré quelques longueurs, et le portrait de cet homme est touchant même s'il verse un peu dans le mélo et que le combat n'est pas des plus crédibles. Certaines scènes resteront cultes.

La référence film de combat ! La Boxe est ici dans toute sa splendeur. Stallone est vraiment un brillant acteur, bien que débutant à l'époque, il s'est inscrit aisément dans une catégorie de film unique ! Comment un nouveau boxeur peut se hisser vers le podium des champions ? Réponse dans ce film ! J'espère le revoir en tant que boxeur, mais quoi qu'il soit il restera toujours un combattant !

En pleine période "dépressive", le public (U.S et autre) fit un triomphe à cette histoire de looser magnifique, et qui reste un des meilleurs "feel-good" movie tant d'années après. Ode au commun des mortels, "Rocky" voit s'exaucer les modestes "rêves" (ou plutôt reste de rêves) d'un anti-héros comme le cinéma n'a pas si souvent le courage d'en montrer. Et ici réside le plaisir que procure ce film. Il ne décrochera pas le titre, mais restera debout. Il conquerra la femme qu'il aime, même si celle-ci ne sera jamais top-model ou reine du bal. Stallone ne pourra s'empecher, sous la pression du public il faut l'admettre, de "sacraliser" son personnage dans les épisodes suivants, le rendant de moins en moins humain, pour en faire l'exact opposé de ce gars qui s'entraîne seul dans Philadelphie.

Je n'avais encore jamais vu Rocky de toute ma vie et honnêtement, j'ai été très agréablement surpris. Rocky ne déborde pas autant de combats épiques comme dans les récents Creed et ces combats sont moins impressionnants, en raison du bruitage que je ne trouve pas assez appuyé. Cependant, tout le reste du film m'a totalement conquis. Le personnage de Rocky est au final un gars lambda mais il arrive tellement à encaisser les coups (au sens propre et figuré) qu'il en devient super inspirant et très attachant à suivre. Même si le film ne tente jamais vraiment de faire dans l'émotion, Rocky semble tellement crédible qu'il arrive à lui seul et grâce à la superbe prestation de Stallone à nous émouvoir et nous toucher profondément. Si en terme de réalisation, le film n'est peut être pas aussi impressionnant qu'à l'époque, Rocky reste toujours aussi passionnant aujourd'hui car il construit un héros comme on en voit rarement. Bref, un très bon film que je recommande absolument !

Un des film les plus célèbre du ciné! Les acteurs touchent énormement et au final un combat mythique de la saga qui n'est pas vraiment réaliste mais regardant celui du III ou du IV ya pas photo! Le meilleur!

Je me permets de rassembler mes critiques des deux premiers Rocky car le 2 est la suite directe du premier et pour moi, il faut les considérer comme un seul et même film. En effet, j'ai trouvé la fin du premier trop soudaine et il fallait que l'on voit les conséquences du combat Apollo/Rocky. Or le 2 commence directement avec la fin du premier. Ainsi, ces deux films nous montrent l'ascension d'un loser de Philadelphie qui deviendra champion du monde de boxe, le tout avec émotion, tendresse, humour, espoir. J'ai commencé à voir la saga Rocky avec le troisième opus et j'ai enfin eu l'occasion de connaître les origines et les circonstances de la gloire de Rocky Balboa et d'entendre aussi le fameux "Adriaaaaaaaaan" ! Sinon, que dire des films ? Les acteurs sont parfaits (Sylvester Stallone, Burgess Meredith, Burt Young et Talia Shire), la musique, culte et l'histoire est passionnante. Elle réussit à donner de la motivation pour réaliser nos propres projets. Ca y est, je suis devenue fan de la saga Rocky et j'attends avec impatience le grand retour de célèbre boxeur dans un sixième opus !