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    Diesel
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 107 abonnés 4 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2017
    Bon, temps qu’on est dans le nanar, poursuivons avec Diesel. J’avais déjà vu Terminus, pas mémorable, mais finalement, je n’avais pas trouvé cela aussi pathétique. Diesel, c’est vraiment de la SF de très très bas étage.
    En fait, rien ne marche. Alors certes, la SF des années 80 ça n’a pas forcément bien vieilli, hormis quelques pointures du genre. Mais parfois c’est sympathique. Là, ça peine même à l’être tellement on s’ennuie. Dialogues pompeux, action sacrifié sur l’autel de la philosophie de bas étage, image tellement médiocre qu’on ne voit pas la moitié des décors, acteurs tantôt placide comme une moule tantôt sérieux comme Hamlet, Diesel est un ramassis de choses qui pèsent sur l’estomac.
    Klein n’a aucun charisme, aucune présence, des dialogues ineptes, une coupe de cheveux débile, et c’est clair qu’il n’était pas du tout indiqué pour ce rôle à la base. Agnès Soral est un peu meilleur, mais au final elle ne sert vraiment à rien. Richard Bohringer est égal à lui-même, le souci c’est que sa prestation dans une réussite peut avoir fière allure, dans un nanar elle crée un décalage cocasse. Pour le reste, Arestrup cabotine comme un beau diable, mais j’ai presque été étonné, car c’est de loin l’acteur que l’on mémorise le mieux finalement. Preuve de l’indigence du reste, car il n’apparait pourtant pas énormément.
    Le scénario est inepte. Très mal narré, passé les dix premières minutes le métrage s’enlise. On comprend vaguement le point de départ (très simple, histoire de vengeance), mais ensuite ça s’enlise. L’action est à 0, les personnages discutent, discutent, même les méchants discutent ! Il n’y a plus rien de passionnant. Ça se traine mollement, et le film d’1 heure 15 hors générique semble durer le triple, tant rien ne décolle. En fait il n’y a pas d’émotion, de tension, de vigueur, même lorsque ça pourrait devenir intéressant, les dialogues pontifiants et la déclamation paresseuse des acteurs finissent par tuer le film.
    Quant à la forme, c’est affligeant ! Dans un univers qui peut rappeler Hardware, c’est le désastre ! Les éclairages sont pourris, si bien qu’on peine à voir les décors, souvent largement plongé dans le noir ou la pénombre, probablement pour cacher la misère ambiante. Ok c’est un monde plus ou moins post-apocalyptique, mais ça n’excuse pas de ne pas avoir un peu de lumière ! Le réalisateur n’a aucun génie. Il n’y a quasiment aucun plan ambitieux, il rate les rares scènes d’action du film, et dès que la lumière illumine des détails du film, c’est cocasse ! SF cheap et ringarde, vous allez vous marrer devant les tenues des acteurs ! A souligner une bande son inutile.
    Diesel est une calamité. C’est même pire que des post-nuke italien ou philippins. Parce qu’au moins dans ces films il y a de la violence gratuite, de la nudité racoleuse, bref, ça essaye au moins de divertir un minimum le public de façon très roublarde. Là, c’est juste mou, laid, ennuyeux. 0.5
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2017
    Un gros accident industriel des années 80 ce film de SF français que flanque un impressionnant casting. Le film a totalement disparu des radars, il n'y avait vraiment rien à garder. Mais bonne nouvelle pour les amateurs de kitch ce film est une tuerie.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    16 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Avant "Terminus" (avec l'immense Johnny 'Ah que coucou' Hallyday), cas d'école datant de 1987 de tout ce qu'il ne faut pas faire dans une film de SF... et bien sûr de ce que tout français bien prétentieux va ne pas manquer de faire; il y avait "Diesel" (1985) !

    Tout comme "Terminable", "Diesel" avait été précédé d'une grande campagne du pub présentant l'avènement de la SF en France, faite par des purs français, et avec tout l'intelligence française. De quoi faire peur, mais à l'époque, bien martelé, ça faisait envie... jusqu'au moment de la sortie, des previews presses et des quelques gogos qui s'étaient fait sod-OUILLE!-és bien profond dans les salles obscures, mais n'avaient pas manqué de passer le mot pour la douleur ressentie. "Evénement" annoncé, Déception gigantesque, dégagé encore plus vite qu'arrivé... jusqu'à l'oubli. Tout comme "Terminable" plus tard.

    Le film est une catastrophe absolue !
    Scénario aussi consternant, creux, qu'incompréhensible; dialogues stupides, ringards et indigents, mise en scène 'téléfilm France 3 Picardie', rares scènes d'action bâclées; acteurs nuls, décors Castorama, fringues futuristes (designées par Thierry Mugler, un des "génies" (Lol !) du microcosme de la mode de l'époque) à crever de rire... Que du bonheur pour tout fan de nanars qui se respecte... mais pas pour les fans de SF qui espéraient du changement dans les branlettes intellectuelles françaises.

    Car en plus d'être mal foutu, le film est à l'évidence très prétentieux. Très très prétentieux !
    On sent le désir de montrer que la France va vous pondre un truc 'ach'ment intelligent en plus d'en foutre plein les mirettes. ... Sauf qu'en plus d'épater que dalle, c'est dramatiquement stupide, et cela devient encore plus impardonnable quand on voit à quel point tout est pris au sérieux, avec certainement la certitude de présenter le nouveau "1984"... George Orwell peut dormir tranquille !

    Artistiquement, on touche le fond, on le râcle bien, et on s'enfonce encore plus. Nanardesquement parlant c'est un vrai bonheur !
    Supérieurement mal joué par des acteurs en totale roue libre, nous avons droit soit à des seconds rôles consternants qui récitent, soit à des acteurs chevronnés (impressionnant casting d'époque tout de même !) qui ne se sentent plus et font n'importe quoi à force de cabotiner.
    Richard Bohringer en tête qui fait vraiment pitié à force de nous jouer son énième numéro d'écorché-vif à la puissance 10 !

    Notons une scène nanarde d'anthologie, dans laquelle Richard Bohringer alors au summum de l'émocheune toute en sobriété, sort un pistolet qu'il a soigneusement caché... sous une table en verre ! Immense !!

    Le héros Diesel (Didier Zel apprend-on au cours du film... ?!? ... Mazette ! Oh Oh Oh Oh Oh...) est campé par le sympathique Gérard Klein dont on ne lui en voudra pas d'avoir le charisme d'un mollusque sous Tranxène, tant ses dialogues sont crétins, ses actions sans envergures, et son look... Oh mince alors le look du héros solitaire... C'est du lourd !!

    Agnès Soral qui joue la pauvre victime "qu'on fait rien qu'à embêter" fait ce qu'elle peut pour camper un personnage caricatural et pleurnichard, qui n'a pas d'autre intérêt que d'être la plante verte du décors.

    Les méchants sont absolument ridicules et font n'importe quoi, mais font vraiment bien marrer. Merci à eux !
    Mention spéciale à Niels Arestrup aux cheveux péroxydés pour l'occasion, qui en fait des caisses et des caisses, peut-être conscient d'être dans une parodie involontaire (contrairement à Borhinger qui donne "tout ce qu'il a", si vous voyez ce que je veux dire... Lol !).

    Bref, à fuir si vous voulez un bon film de SF, à regarder avec "Terminus" par curiosité, pour comprendre pourquoi la France à toujours galéré à produire de la SF, et à regarder d'urgence pour tout fan de nanars, qui meurt d'envie de se fendre la gueule devant un tel décalage entre les prétentions et le résultat.

    Un film qui marche au Diesel certes, mais certainement pas au Super...
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 144 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    On pensait avoir tout vu avec le "Terminus" de Pierre-William Glenn! Eh bien ! non [...] "Diesel", rèalisè par Robert Kramer, s'ouvre à vous pour tous les plaisirs...même les plus coupables! Un post-apocalyptique made in France à trois francs six sous! Les hommes de Walter alias Richard Bohringer - suant comme un boeuf et fou d'amour pour Agnès Soral - sont partout! Ceux de Libertè aussi! Vous risquez d'en avoir vite marre de tourner dans ce « bled » avec, pourtant, une distribution prestigieuse dont on ressent une imperceptible gêne! De tout cela que reste-il la projection finie ? Peu d'action, un montage chaotique et surtout un profond dèsintèrêt de l'histoire qui lorgne tristement du côtè de "Mad Max". On n'en restera volontiers là! Après tout l'erreur est humaine! Laurent Terzieff et Niels Arestrup nous ont offert suffisamment de grandes prestations pour que l'on puisse leur accorder de tout coeur le sursis d'une erreur! C'est quand même ennuyeux de donner naissance à un « mythe » comme "Diesel' surtout quand Gèrard Klein se montre mauvais sur toute la ligne...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 247 abonnés 7 250 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Dans un monde futuriste post-apocalyptique, Anna une jeune prostituée est témoin d’un meurtre au cœur de la cité souterraine. Cette dernière parvient à s’enfuir et va trouver refuge auprès de Diesel, un être solitaire portant fièrement une coupe mulet.

    Réalisé par l’américain Robert Kramer, si son nom ne vous dit rien, pas d’inquiétude, malgré une dizaine de film à son actif, il n’y en a aucun de notable, si ce n’est ce nanar (mais pas pour les bonnes raisons). En effet, Diesel (1985) traîne une solide réputation dans la sphère nanardèsque et pour cause, le film s’avère tellement pété de toute part que l’on ne parvient absolument pas à le comprendre. Scénario abscons, dialogues totalement creux et acteurs amorphes ou en roues libres, on peut s’estimer heureux que notre calvaire n’excède pas les 75min.

    Quand la France s’essaie au cinéma SF post-apo tout en voulant se la jouer intello, ça donne ça. C’est purement et simplement foiré, les mecs nous ont chié une intrigue à la mords-moi-le-nœud. On ne pourra pas non plus se rabattre sur le casting, entre le bucheron Gérard klein (littéralement sous Tranxène et affublé d’une fucking coupe mulet), d’une Agnès Soral aux abonnées absents et d’un Richard Bohringer qui cabotine (comme à son habitude), finalement, à part Niels Arestrup, il n’y a pas grand-chose à retenir.

    Dans le même registre mais en bien plus fun et mémorable, la France avait une fois de plus tentée de s’orienter vers la SF post-nuke avec Terminus (1987) mais là aussi, sans y parvenir. Ici, Robert Kramer se plante lourdement, voulant associer la SF au cinéma français auteurisant, sauf que l’on s’ennuie ferme et que l’on n’y comprend que dalle.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Vinz1
    Vinz1

    128 abonnés 2 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    « Diesel » rate complètement sa cible et son esprit bande-dessinée ainsi qu’une assez bonne distribution ne rattrapent malheureusement pas le coup. On n’y croit pas deux secondes autant à cause de l’histoire d’une banalité affligeante qu’à cause de la déco hyper cheap. Que dire alors de la stupidité de certains dialogues et du manque de conviction de quelques acteurs venus se perdre dans ce véritable marasme aux allures de série Z abyssale !? Pas grand-chose à part que l’on est bien loin de « Mad Max 2 » vers lequel le métrage de Robert Kramer lorgne pourtant pas mal et qui lui, au moins, rendait crédible la vision d’un univers futuriste ! Reste à voir les brushings hallucinants de la majorité des protagonistes qui feront bien glousser. A éviter donc, sauf si vous êtes fans de moumoutes et autres fantaisies capillaires !
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