Très moyen, c’est l’histoire d’un voleur maladroit(pierre richard) et d'un repris de justice (depardieu). Francis Veber nous ne fait pas beaucoup rigoler dans ce film. L’humour de Pierre Richard est au rendez vous. Une comédie assez bien en somme.
On ne change pas une équipe qui gagne. Un bon petit film devant lequel on peut rire sans se prendre la tête et surtout sans craindre qu'on essaie de nous imposer une morale douteuse.
Une belle histoire qui tient debout, un duo Gérard Depardieu-Pierre Richard qui fonctionne très bien, une petite fille adorable, des seconds rôles excellents (Jean Carmet et Michel Blanc en particulier). Revu en 2021, soit 35 ans après la sortie du film, on peut être surpris de l'état de Bordeaux à cette époque et de la petitesse des voitures par rapport aux gabarits modernes. Les scènes de bagarre sont aussi d'une étonnante brièveté, Gérard Depardieu étant un adepte du coup de boule à effet immédiat. À revoir en succombant au charme silencieux de Jeanne.
Une bonne comédie, classique avec le duo de choc : Depardieu / Richard. La brute et le maladroit. Le braquage de la banque est vraiment drôle ! Un braqueur débarque au moment où Lucas, ancien braqueur de banque fraîchement libéré, vient ouvrir un compte et se ranger. Seulement, Lucas est pris en otage et la police croit qu'il est le braqueur. De là part le scénario et les aventures de nos fugitifs. Beaucoup de bonnes scènes, une époque où les effets spéciaux n'étaient pas encore utilisé sans cesse dans les comédies françaises. Toujours aussi bien malgré les années.
Dans ce troisième et dernier épisode des aventures comiques du duo formé par Gérard Depardieu et Pierre Richard sous la houlette de Francis Veber, le réalisateur creuse encore un peu plus la touche romantique qu'il avait initiée à travers le scénario des "Compères" trois ans plus tôt. Si la toute jeune Anaïs Bret qui incarne la fille de Pierre Richard alias François Pignon est craquante à souhait, faisant le même effet au spectateur qu'à Lucas le repris de justice incarné par Gérard Depardieu, elle symbolise tout à la fois la volonté de Veber de faire évoluer encore un peu plus ses personnages pour ne pas lasser ses spectateurs mais aussi l'essoufflement de la verve comique du réalisateur concernant le duo. On peut certes comprendre la démarche mais à force de rapprocher les caractères des deux héros, une partie de leur potentiel comique s'amenuise. Certains gags demeurent hilarants comme celui confié à Jean Carmet campant un vétérinaire à la retraite hors sol, d'autres arrivant plus tardivement alors que le spectateur est en attente de ce qu'il va advenir de la petite Jeanne (Anaïs Bret) tombent un peu à plat comme l'apparition de Michel Blanc en médecin pris au débotté d'une cuite. Le pari tenté par Francis Veber était audacieux de jouer avec les paradoxes. Il s'est un peu pris les pieds dans le tapis pour ce troisième opus qui reste tout de même parfaitement digeste. On notera la fidélité de Francis Veber au vétéran Robert Dalban grand second rôle des films de Gabin qui figure au générique des trois films.
Francis Veber clos ici sa trilogie avec le duo Depardieu/Richard. Après un excellent « La chèvre » puis un film sans intérêt car copie du précédent « Les compères », il conclut avec une comédie de bonne facture. Il repositionne les personnages de Pignon et Lucas dans des rôles et des rapports de force différents ; de fait ce film se démarque des deux autres et permet d’afficher un renouveau. Aussi percutant que « La chèvre » sur l’écriture des répliques et des situations comiques, la petite Anaïs Bret apporte une touche d’émotion dans ce rôle de gamine quasi autiste mais si attendrissante. On est donc balloté entre humour et émotion et c’est bien agréable, la partition de Vladimir Cosma y est aussi pour beaucoup. Un bon moment pour un film à voir en famille. tout-un-cinema.blogspot.com
Et on continue la saga : après La Chèvre et Les Compères, Les Fugitifs. Dans cette nouvelle aventure signée Francis Veber, Gérard Depardieu incarne un repris de justice sorti de prison, qui se retrouve pris en otage par Pierre Richard lors d'un braquage de banque. S'en suit une cavale dans les rues de Paris, entre kidnapping et effractions forcées. Un peu en deçà des précédents métrages, en particulier pour sa fin un peu trop tirée par les cheveux, le métrage conserve néanmoins sa french touch et la dilue derrière une très jolie bande-sonore.
Un vrai plaisir à le revoir. La grande époque de Francis Veber. Un Depardieu et un Pierre Richard en pleines formes. C'est drôle, touchant même si parfois infantilisé et téléphoné. Et même si la musique est affreusement datée c'est aussi toujours un régal hilare de voir Jean Carmet en veto scenile.
Dernier d’une trilogie démarrée par La chèvre, poursuivie avec Les compères, Les fugitifs clôt la série de collaborations entre Pierre Richard et Gérard Depardieu sous pavillon François Pignon. Le premier est une farce où le grand blond est un gaffeur notoire, embarqué dans l’enquête d’un privé bourru ; dans le second il est l’amant poète, pris dans un ménage à trois avec un pigiste ronchon, mais qui parvient cette fois à n’être pas le seul dindon berné. Dans ce troisième volet, Francis Veber suit la tendance, misant plus encore sur le réalisme, surfant partiellement sur la vague Ripoux, et ces comédies policières pas si drôles à la croisée des genres. On rit moins, mais on se laisse mieux porter, moins par le rythme des situations que par la touchante relation entre les deux loustics et l’adorable bambine qu’on leur confie. Retenez bien d’ailleurs ce mignon minois qui cimente l’intrigue, vous ne le reverrez plus : Anaïs Bret préférera s’en tenir là, quittant les salles aussi vite qu’elle y était entrée, restant humblement parmi les étoiles filantes. Du reste toute l’équipe se dispersera après le tournage, chacun s’essayant à diverses autres voies, et le cinéaste ne saura jamais plus retrouver cette atmosphère. La fin d’une certaine époque.
Le meilleur du trio Depardieu, Richard, Veber . Encore beaucoup d'humour et de gags surtout celui de la grenade dans la banque . Mais là Francis Veber joue avec l'émotion et c'est un plus . Ce que peut faire un père pour avoir sa fille en garde . Un vrai sujet touchant qui n'empêche pas l'humour. Carmet est génial " il a mordu la baballe " et que dire du excellent Barrier . Superbe comédie
Présent dans chacun des films de Veber, François Pignon livre ici un personnage décalé et stupide qui, dans une œuvre aux accents dramatiques, ne manque pas de nous faire beaucoup rire et c'est tant mieux.