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Cinéphiles 44
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1,5
Publiée le 25 août 2020
“La grosse magouille” est une comédie de Robert Zemeckis produite par Steven Spielberg qui sortait également sa comédie sur la guerre “1941”. Deux frères tiennent chacun un magasin de voitures d’occasion. Pour mettre fin à cette concurrence, Roy fait tuer son frère. Mais le meilleur ami du défunt va tout faire pour déjouer les plans du premier. S’en suit alors une péripétie de scènes balourdes ou sexites qui passeraient moins bien à l’écran trente ans plus tard. Seul le final sur le kilomètre de voitures a de quoi nous faire sourire encore un peu. “La grosse magouille” est ancrée dans une période et reste un prémisse des grandes oeuvres que fera plus tard Zemeckis. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une magouille trop grosse ... Les débuts qui ne rouler pas dans mon coeur pour un de mes réalisateurs préférés. Non pas que la présence de Kurt Russell me déplaise, plutôt que l'histoire est lourde de sens. Production également du grand Spielby dont on ressent très bien l'humour à la 1941 qui me fait fuir. Ce film est clairement une entourloupe et je tiens à ne plus y penser.
Zemeckis signe une comédie fort inspiré c'était l'époque ou il était au mieux de sa forme.Ce film grouille de petits trucs qui font que tout est génialement construit.C'est de la pur comédie a la Zemeckis c'est ce qu'il fait de mieux,alors ne boudons pas notre plaisir même si le film date il n'en reste pas moins excellent.
Très actuel, un success movie qui met en parallèle l'evolution de deux vendeurs; l'un choisissant l'académisme, le monopolisme et ce qui est deja en place, l'autre la confiance en or, le risque et l'innovation. Une histoire plus qu'interessante à la manière de Tucker de Coppola, car au ressort comique mettant en scène la cupidité liée à certaines religions mais pas seulement avec de plus le drame des gains à court terme, leur indigence sociale et bien evidemment le retour évident d'une morale aussi complexe que la suspicion malsaine de base. Un bon divertissement qui ne manque pas d'allant, et puis deborah harmon dedans dans le rôle de l'hôtesse un peu guindée est simplement à tomber.
C'est un film instable, qui démarre plutôt bien, dans une suite ininterrompue de gags et de mouvements dynamiques de caméra donnant une tonalité de dessin animé déjanté à l'ensemble. Les personnages sont traités comme des cartoons : expressifs, hauts en couleur, invraisemblables, ils remplissent l'espace à l'aide de gestes très calculés et plutôt bien dirigés. L'espace sonore est également très porté sur le délire burlesque, la musique se fait tonitruante, le débit de parole de Kurt Russell, très à l'aise dans son rôle, rapide et enjoué. Lorgnant plus du côté de Tex Avery et ses personnages dévorés par leurs pulsions (sexuelles, notamment) que de Walt Disney, le film n'arrive malheureusement pas à tenir ce rythme jusqu'au bout et s'essouffle assez rapidement, transformant ce qui aurait pu être une très bonne comédie déjantée en "Grande course autour du monde" du pauvre, assez convenue dans son traitement. Zemeckis n'en est qu'à ses débuts, son cinéma n'est alors qu'en rodage.