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    Mes frères et moi
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    Acidus
    Acidus

    630 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2022
    Habituellement, "Mon frère et moi" ne représente pas le genre de cinéma vers lequel je me dirige naturellement. Je me suis toutefois laissé tenté à la lecture de certaines critiques. Je ne le regrette pas. Le scénario est pourtant très basique et ne diffère pas beaucoup de ce que l'on peut voir dans d'autres drames français.


    Et pourtant, le réalisateur Yohan Manca réussit à transmettre une vaste gamme d'émotions par l'intermédiaire de cette belle histoire et de ses protagonistes. Le genre de films dont on peut dire qu'il possède une âme. Touchant, bien rythmé, un effet "feel-good" sans tomber dans la niaiserie, "Mes frères et moi" est une assurément une bien belle surprise. Et une mention spéciale pour la musique de Bachar Mar-Khalifé.
    Ti Nou
    Ti Nou

    418 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Si "Mes frères et moi" ne renouvellera en rien le cinéma français, il est un bon avatar d’un cinéma grand public tendre, abordant avec bienveillance le choc des cultures. C’est mignon et ça se suit avec plaisir.
    PLR
    PLR

    411 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    La bande annonce peut faire penser à une comédie sur un ton délibérément humoristique. L’automobiliste qui ne réussissant pas à démarrer son véhicule constate en ouvrant le capot que la batterie lui a été volée. Le gamin de la cité qui lui dit qu’il connait quelqu’un qui peut lui en vendre une en précisant qu’il s’agit certainement du voleur. Voilà qui pouvait donner le ton. Mais ce n’est pas ça. Il s’agit bien d’une comédie mais sur le registre dramatique avec un fond d’exploration sociale. L’histoire d’un gamin d’un quartier populaire périphérique d’une ville, issu par ses parents de deux vagues d’immigration différentes, une mixité en soi, famille dans laquelle (feu le père, l'enfant lui-même, pour le plus grand plaisir de la mère malade en fin de vie) on aime les airs d’opéra (souche italienne oblige) et qui s’y essaye non sans un talent inné. Au détour d’un travail d’intérêt général (preuve que malgré ses airs ce n’est pas un ange, plutôt un électron libre), il approchera une professeure de chant animant un atelier social (que des filles ! c’est sans doute nul doute assez proche de la vraie vie dans ces quartiers populaires, les garçons faisant plutôt boxe, karaté ou judo). De ce fil conducteur, le scénario nous mènera à la vie quotidienne : les trafics, la police, le manque d’argent, d’avenir surtout, les tensions dans une fratrie de 4 garçons dans laquelle l'aîné endosse, comme il peut, les habits d’un piètre père de substitution. Pas mal d’éléments pour servir le pathos mais avec une grande sensibilité et une juste distance, sans excès inutiles. Un seul reproche : la fin du scénario va s’étirer quelque peu, donnant l’impression de la difficulté à conclure le propos. Il est fort probable que le bouche à oreille va jouer en faveur de ce film et pas seulement pour les amateurs du bel canto même si ceux-ci, bien servis, ne pourront être que ravis. Probablement des distinctions à venir.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    Déjà à la barre de court-métrages (Le Sac, Hédi & Sarah, Red Star), Yohan Manca ramène une partie de son équipe, mais revient surtout sur une pièce de théâtre de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, qu’il a monté et interprété dans sa jeunesse. Son adaptation n’en est que plus logique et pertinent, sachant la thématique qui préoccupe l’adolescence, dans le même tunnel de la transition vers le monde des adultes. Le tout est d’en trouver les limites et d’adapter l’angle d’approche, car on pourrait lui trouver des airs voisins à « Billy Elliot », comme tant d’autres. Du quartier populaire à la noble dimension artistique, qui tranche avec le milieu défavorisé, le cinéaste installe alors sa caméra à la croisée des chemins, entre le cadet d’une famille d’immigrés et l’opéra. En nous rapprochant d’ailleurs du climat méditerranéen, on pense aisément à l’influence italienne de Fellini, qui savait aussi bien capter la population que la misère des banlieues, sans pour autant la rendre moins romanesque.

    Cependant, les références à cette culture ne s’arrêtent pas là. Le prolongement vient du souffle, puis du son. De Gaetano Donizetti à Nour (Maël Rouin Berrandou), en passant par Luciano Pavarotti, Manca rend à l’opéra, comme au spectateur, cette fameuse larme furtive. Le jeune collégien se dissocie de la virilité de ses frères ainés, que l’on découvre engagés et bouillants dans une partie de football sur la plage. À l’écart de leur personnalité, il reste toutefois en contact de leurs activités, même les plus illicites. Abel (Dali Benssalah) porte le malheur de sa famille sur des valeurs que Mo (Sofian Khammes) entend, mais esquive de justesse, alors qu’Hédi (Moncef Farfar) la subit comme un purgatoire. Pourtant, nous aurons beau reconnaître leur conflit, il existe également des rassemblements complices, qui tranches avec le cliché et préjugés. Si tout le monde est loin d’avoir un casier vierge, le récit nous fait part de son espoir, qui gravite autour d’une famille, liée par le deuil.

    Ces frères sont déjà en train de le vivre, car ont tous accepté la fatalité sur leur mère mourante. Quand bien même, ils annoncent le contraire, leur regard ne ment pas. Beaucoup de dialogues seront échangés, mais ce que Manca cherche à ponctuer, c’est ce qu’il reste de ces oppositions et de ces moments de complicités, que l’on partage, malgré les échecs ou malgré les impasses. En outre, il s’agit d’une tendre relecture d’une chronique sociale, au détour d’un ton léger, parfois humoristique, mais qui n’enterrera jamais ses personnages sans raison. La caméra est à hauteur d’enfant, ce qui permet de prendre du recul, d’un œil suspect mais curieux, simplement parce que Nour trouve une issue qui l’extirpe de sa condition de vie. Sa rencontre avec l’enseignante de chant, Sarah (Judith Chemla), lui est bénéfique pour bien des raisons, à commencer pour se rapprocher un peu plus de ses racines, puis en y trouvant une figure maternelle de substitution, avant de finir par songer à trouver une véritable vocation.

    « Mes Frères et Moi » chante l’art de s’évader et surfe également dessus pour que les personnages y trouvent une forme de maturité. Tout cela est fait dans un geste d’une grande sincérité et avec le sentiment que l’on peut toujours trouver un rythme ou la bonne partition pour rebondir, face à ses difficultés. Nour nage alors souvent à contre-courant de sa communauté, mais quand bien même, il ne resterait plus de parents à réconforter, il reste ce jeune chanteur, comme le noyau d’un foyer qui vise à changer de visage et peut-être d’environnement.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Le cinéma français se plaît à abreuver les écrans de récits sociologiques sur les quartiers populaires. "Mes frères et moi" a cela d'original que le récit s'invite au cœur d'une famille de garçons où la mère est en train de succomber lentement à un comas. Le plus jeune des enfants occupe la place de héros dans cette narration stimulante et touchante. Il constitue le trait d'union entre sa communauté, pétrie de déterminisme à la Bourdieu, et l'univers feutré et bobo des artistes. En l’occurrence, "Mes frères et moi" raconte la rencontre entre ce gamin un peu border line et une professeure de chants. Le film échappe magnifiquement au risque du stéréotype du film des quartiers populaires. Certes, les immeubles s'effondrent, certes, les populations désœuvrées survivent de trafic et de larcins, certes, le rap est le média majeur des jeunes. Mais l'opéra ici a toute sa place. Le garçon se passionne pour la voix de Luciano Pavarotti qui constitue sans doute pour lui le marche-pied nécessaire pour se sortir du déterminisme culturel et social.

    La fratrie est d'une grande beauté. Les jeunes-hommes s'aiment, se déchirent, aux côtés d'une mère malade et silencieuse. Le film montre le miracle de l'émancipation sociale, tout en évitant soigneusement le risque de la démagogie. En effet, la prostitution masculine, la délinquance, continuent d'étouffer les quartiers populaires, quand il ne s'agit pas de radicalisme moral ou religieux. "Mes frères et moi" est le récit du champ des possibles. Le cinéaste montre avec brio qu'on peut choisir son destin, même si les épreuves seront plus rudes que pour les classes privilégiées et moyennes. Le débat d'un effacement de la lutte des classes est réactivé dans ce long-métrage touchant et salvateur.
    Cinévore24
    Cinévore24

    302 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Histoire de fratrie et de musique, un joli petit rayon de soleil servi par un casting d'une grande justesse.
    Stéphane D
    Stéphane D

    95 abonnés 2 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    C'est loin d'être le premier film où un garçon d'un milieu populaire est attiré par une activité totalement en décalage (dans classique, chant lyrique).
    Ici ce qui change c'est la motivation du garçon et la relation "virile" (= s'aboyant dessus en quasi permanence...) avec ses 3 frères qui ont des façons un peu différents de survivre.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Nour, 14 ans, vit avec ses trois frères aînés dans un appartement dans lequel leur mère inconsciente vit ses dernières semaines en lit médicalisé. Nour, dont on comprend qu’il est dissipé, est puni tout l’été et sa corvée est de repeindre les couloirs de son collège. Et dans ce collège de la banlieue marseillaise, des activités ont lieu pour permettre aux jeunes du quartier de meubler leurs vacances. C’est là qu’il découvre un cours de chant lyrique ; peut-être son billet de sortie pour un monde meilleur.
    Ce premier film solaire de Yohan Manca est d’une justesse de bout en bout, ne cédant jamais au pathos malgré un sujet lourd ; il reste bienveillant sans être convenu, positif sans être naïf. Lisant le pitch, on pourrait penser à un drame social voire à un feel good movie type « Billy Elliot » car ce film est drôle bien souvent ; mais c’est plutôt du côté de la comédie acide italienne qu’il lorgne franchement. Il revisite dans un mode assez nouveau et avec délicatesse le thème de l’enfant échappant à sa condition via l’art.
    Avec un cinéma sans fioritures, vif et rude ; Yohan Manca parvient aussi à déconstruire les clichés pour trouver la note juste. On ressort donc du film avec énormément d’empathie pour ses vies cabossées paraissant sans issue. Le jeune Maël Rouin Berrandou doté d’un charisme fou dresse le portrait d’un garçon attachant et plein d’espérance.
    On peut juste regretter l’écriture des personnages des trois frères de Nour ; tous trois dans des rôles trop figés comme représentant une palette des jeunes hommes de banlieues guidés par une forme de survie.
    Un très bon moment de cinéma en famille car abordant des sujets de société profonds en mode assez léger pour être vu par des jeunes de l’âge de Nour (13 ans et plus).
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Un film intelligent qui évite toute forme de pathos, mais à la convenance exacerbée. Pétrie de bons sentiments, "Mes frères et moi" séduira sans conteste celles et ceux à l'apparence d'un cinéma "feel good".
    Penda K
    Penda K

    56 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Nour, 14 ans, vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Il s'apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses trois grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d'intérêt général. Cependant, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique et de nouveaux horizons s'ouvrent à lui...

    Heureusement le film se démarque d'un traitement social de ce synopsis grâce à un humour distillé finement, des images solaires, un regard acéré et surtout des personnages portés par un casting puissant. "Mes frères et moi" s'ouvre sur les réflexions du héros et sa vaine tentative de drague, qui donne le ton : Nour fait preuve de maturité mais il est très innocent (Maël ROUIN-BERRANDOU, juste et sincère ).

    L'histoire recèle mille promesses, toutes ne sont pas tenues. Mais la deuxième partie est plus resserrée sur les enjeux ce qui donne lieu à de beaux éclats : des tensions, de l'action, des affrontements, des gestes forts plus expressifs que des paroles. A ce titre le personnage de Mo détonne par ses différentes facettes (comique et sexuel) et, dans ce rôle, Sofian KHAMMES donne de sa personne... admirablement !

    Mes seuls reproches concernent la mise en place de la situation qui m'a parue longue et le refus, vertueux certes, d'un romanesque attendu. Mais j'aime le "palpitant" au cinéma et cela m'a manqué. Ainsi il y a une très belle séquence peu dialoguée, où quelque chose de sensuel s'insinue entre deux personnages Abel (Dali BENSSALAH, magnétique) et Sara (Judith Chemla, impériale) intense mais fugace...

    Bien sûr je conseille d'aller voir ce long métrage, très abouti pour un premier film. L'émotion est là, la passion moins, mais de purs moments de joie qui déjouent clichés et fatalisme misérabiliste.
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Le film fait penser à Billy Elliott dans sa façon de dresser le portrait d'un jeune issu d'un milieu social défavorisé animé par la passion de l'art, ici le chant lyrique. Le film est d'une grande justesse et parle aussi de notre société et de la famille. Le scénario certes attendu ne manque pas de jolies surprises et les personnages sont subtils et attachants. Le message du film est optimiste et rassurant : l'art et l'amour peuvent nous sauver. Les acteurs sont tous excellents, le climat tendu et solaire à la fois. Bref une vraie réussite intelligente et très émouvante.
    leobis
    leobis

    48 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Ce sera difficile d'oublier ce film aux personnages très attachants, en particulier le jeune héros qui s'apprend à l'art des vocalises avec un sourire désarmant et une professeur de musique qu'on aurait aimé avoir durant notre scolarité.Tous les membres de cette famille (un milieu des plus modestes) qui essayent de s'en sortir aux moyens de petites combines sont eux aussi dignes d'intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 307 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2022
    Nour a quatorze ans. Ses trois frères veillent sur lui : Abel, l’aîné, fait figure de père de substitution, Mo, le plus fêtard, fait de la musculation et drague les filles, Hédi, le cadet, est un chien fou mouillé dans des trafics louches. Ces quatre frères hauts en couleurs vivent d’expédients et ont décidé, contre l’avis de leur oncle, de garder chez eux leur mère plongée dans un coma irréversible. Le jeune Nour est convaincu des vertus thérapeutiques des airs d’opéra que son père chantait à sa mère quand ils se sont rencontrés et que Nour lui fait réécouter. Au collège où il doit effectuer des travaux d’intérêt général, il rencontre une cantatrice, qui anime un atelier d’art lyrique et qui l’initiera au chant.

    On se souvient au début des années 2000 de "Billy Elliot", de son sujet (un fils de prolétaire devient danseur étoile en dépit de tous les préjugés) et de son succès mondial. "Mes frères et moi" repose sur un ressort similaire et médiocrement convaincant : un enfant, même issu des classes les plus modestes, pourra s’élever hors de sa condition grâce à la pratique d’un art, même le plus élitiste qui soit. Sorti en juillet 2019, "Yuli", la biographie romancée du danseur étoile cubain Carlos Acosta, creusait un sillon similaire.

    On pouvait donc légitimement craindre le pire devant ce drame social cousu de fil blanc et lesté de tant de bonnes intentions. On pouvait craindre en particulier la partition de Judith Chemla, convoquée grâce à son joli filet de voix pour jouer le rôle de la professeure de chant, passeuse entre deux mondes : celui de la noire misère du lumpenprolétariat et celui des amateurs d’opéra.

    "Mes frères et moi" réussit de justesse à éviter cet écueil grâce à la peinture jamais misérabiliste qu’il fait de Nour et de ses frères. Chacun incarne à sa façon, et sans verser dans la caricature, une façon d’être dans la France d’aujourd’hui un Rebeu en mal d’intégration : l’autorité virile pour Abel, le commerce de ses charmes pour Mo (interprété par le toujours excellent Sofian Khammès qui construit de film en film une carrière prometteuse), la rebellion violente pour Hédi et la curiosité d’être au monde pour Nour dont j’aurais volontiers dit qu’il rappelle le héros de "La Vie devant soi" de Ajar/Gary si Télérama ne l’avait pas déjà écrit.

    "Mes frères et moi" a aussi une autre qualité : c’est un film joyeusement estival, tourné à Sète, qui devient décidément une ville de cinéma (outre la série de TF1 Demain nous appartient et les films d’Abdellatif Kechiche, Sète avait accueilli le tournage de "Fragile", une petite pépite sortie l’été dernier et injustement passé inaperçu). Ce soleil insolent, ces plages, ces flots méditerranéens sont un baume dans l’hiver parisien pluvieux, dont on aurait tort de se priver.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    607 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Proposition touchante et rythmée du destin d'un jeune garçon qui choisi le chant comme moyen d'expression et d'évasion. Même si l'œuvre n'évite pas tous les clichés du genre, elle demeure extrêmement juste et spontanée.
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Pour son premier long métrage, Yohan Manco signe un film prenant de bout en bout. Nour est le dernier de la famille et voit ses trois frères galérer dans leur appartement où leur mère est dans un état végétatif. Entre petits trafics et délinquance, Nour se trouve un don pour le chant, bien encouragé par Sarah (Judith Chemla). Chronique sociale sur fond de musique lyrique, cette oeuvre dégage une vraie force, portée par des acteurs à fleur de peau. Maël Rouin Berrandou est LA révélation du film de part sa candeur de base contrastant avec les évènements qui vont contribuer à l'endurcir. Belle surprise!
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