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CH1218
160 abonnés
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4,0
Publiée le 22 janvier 2023
Il y a le ciel, le soleil et la mer mais c’est la zone. Cadet d’une fratrie de quatre garçons, Nour (la révélation Maël Rouin Berrandou) s’évade à travers la musique d’opéra et le chant lyrique. Tombant jamais dans la facilité, le film, réalisé sans fioritures, est souvent en marge de ce qui se fait habituellement sur un tel sujet. Une jolie découverte à la fois dure, drôle et émouvante. De plus, le naturel des acteurs contribue à rendre cette approche authentique
Ce premier long-métrage du réalisateur Yohan Manca est la rencontre de deux mondes : des « quartiers » avec le centre-ville, de la débrouille et la délinquance avec la culture et l’art. Une belle tranche de vie d’une enfance qui n’en est déjà plus une, confrontée aux soucis des grands, à la mort imminente de la maman mais aussi et surtout la fratrie avant tout, servie par un très bon casting.
Un genre de scénario que l’on a déjà vu de nombreuses fois au cinéma, pour un film qui évite assez judicieusement tous les pièges de ce type de films, souvent propices aux clichés et aux bons sentiments. Ici, le réalisateur Yohan Manca veut avant tout raconter comment la culture, l’art et passion peuvent aider à s’extraire de sa condition d’origine. Entre humour et tristesse, entre tension et moments de douceur, le film trouve un certain équilibre sans toutefois parvenir à aller au delà des codes propres au genre.
Un film solaire et tout en nuances qui permet de se détacher de la morosité ambiante. On rit, on est émus, on vit avec ces personnages pendant deux heures. A voir
Je recommande bien filmé chacun des personnages sont tous vraiment attachant j'ai été sous le charme bravo aux acteurs. J'ai passé comme rarement un bon moment au cinéma. Je voulais dire...
Qu'il est rare de voir un film modeste. Pas de beaux costumes, de grande distribution, d'effets spéciaux ou d'adaptation de grand roman. Juste une histoire de famille, de jeunes acteurs, un quartier et le grain suranné de la pellicule. Pourtant, il n'y a absolument rien d'amateur dans ce film. Tout est pensé, du jeu des interprètes à chacun des mouvements de caméra. Et tout est juste, tout est en équilibre, ce ne sont ni des gentils ni des méchants, ce sont quatre frères fracassés par la vie mais qui se protègent à leur façon. Enfin un regard vrai sur la banlieue, à mille lieues de la caricature de Bac nord. Enfin un regard juste sur ce que sont les hommes, des gens biens qui cherchent à s'en sortir comme ils le peuvent. Judith Chemla, Sofia Khammes, Dali Benssalah, Moncef Farfar et surtout le jeune Maël Rouin Berrandou crèvent l'écran et donneraient (presque) envie d'appartenir à cette famille. Très réussi.
Le premier long-métrage de Yohan Manca, sorti en 2021, constitue une véritable bouffée d’air rafraichissante. Cette petite fable universelle montre la rencontre d’un jeune garçon, issu d’une famille modeste, avec l’art lyrique. Ce grand écart culturel est évoqué avec beaucoup de sensibilité et ne tombe jamais dans la mièvrerie condescendante. Les acteurs livrent une excellente partition (en particulier Judith Chemla) permettant de rendre les personnage très attachants. Le sincérité du ton offre des séquences drôles et émouvantes alors que la toile de fond reste sombre. Bref, un film pétillant et porteur d’ondes positives.
On suit la galère, les aventures et la vie de ces 4 frères réunis par l'amour d'une mère en fin de vie. Ils essayent de gérer au mieux cette situation difficile entre débrouillardise et petits trafics. Le plus petit fait la découverte de la musique pour exister et essayer de continuer à faire vivre sa mère. Une très belle fratrie et jolie découverte pour ces 4 acteurs notamment D. Bensallah lumineux, et le jeune Mael. Et Judith Chemla qui n'a pas peur de ce frotter à cette drôle de famille.
Attachant Nour. Quelques acteurs en effet qui tiennent la corde. Après ? Bof pour le scénario, c est assez ennuyeux. Ça peut être intéressant un regard venu d ailleurs mais je n ai pas été 'transporté'. Mon avis ne rejoint manifestement pas l opinion générale dithyrambique, ce qui a très largement contribué à ma déception.
Ce film nous plonge dans l’univers d’une fratrie de jeunes expatriés avec leur mère en soins palliatifs à Sète. Le réalisateur s’attache sur le destin du dernier enfant de cette famille dans son univers précaire et dangereux. Grace à la découverte de son talent de chanteur de bel canto et à une bonne rencontre, il va peut-être avoir la possibilité d’évoluer. On suit avec intérêt et émotion l’itinéraire difficile de ce jeune garçon dans le premier film de ce réalisateur.
Ai vu "Mes frères et moi" premier film du jeune metteur en scène Yohan Manca. Film rempli de bonnes intentions avec de nombreux défauts et quelques moments vraiment magiques. Sète, dans un cité défraîchie, mais sous le soleil, 4 frères vivent dans le même appartement (en lambeaux) que leur mère dans le coma. On ne saura jamais vraiment pourquoi. Tout comme on ne connait pas l'époque précise à laquelle se déroule l'action (il n'y a pas de téléphones portables par exemple). Nour, le plus jeune 12 ans environ, pendant les vacances scolaires rencontre dans son collègue dans lequel il fait des Travaux d'Intérêt Général, une chanteuse lyrique qui donne des cours de chant sous forme d'atelier. Nour, parce que son père était italien et qu'il fredonnait les tubes opératiques chez lui, a toujours été fasciné par la voix de Pavarotti, et quand il rencontre Sarah la chanteuse c'est une vraie révélation. Mais Nour est trop préoccupé par une multitude de problèmes (un peu trop accumulés sur une période très courte pour qu'on y croit) et par ses 3 grands frères dont évidemment un est dealer (nous n'échappons à aucun poncif), un est plus où moins "call-boy" (mention spéciale à Sofian Khammes très touchant dans ce personnage ambigu et très maternel) et un qui fait les 400 coups. Sarah, interprétée par Judith Chemla autant comédienne que chanteuse lyrique dans la vie de tous les jours, amènera à Nour du rêve, de la rigueur, de la curiosité, de la force, la découverte d'un autre monde et l'espoir d'un avenir loin de sa cité. Les scènes entre Sarah et Nour sont indéniablement les plus intéressantes, les plus justes et touchantes. Dès la première apparition à l'écran du jeune Maël Roulin-Berrandou l'on comprend que le jeune acteur est de la graine de star. Il attire totalement l'attention du spectateur par son jeu très naturel, son regard de feu, et sa voix chantée maladroite mais sincère de jeune adolescent. Le scénario qui veut trop en dire a des bourrelets très voyants et parfois maladroits pour couture. Il n'y a jamais vraiment de cinéma même si c'est filmé en 16mm, mais une énergie positive et une bonne direction d'acteurs. Il est suffisamment rare de voir un jeune garçon attiré par l'art lyrique et avoir pour livre de chevet l'Avant Scène Opéra (Traviata) et écouter de l'opéra à fond les manettes dans sa chambre pour ne pas s'attarder tout de même sur ce premier film. Très impatient de revoir très bientôt cette jeune révélation qu'est Maël Rouin-Berrandou.
Librement inspiré de la pièce de théâtre Pourquoi mes frères et moi on est parti… de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, le1er film de Yohan Manca est une belle surprise. Un drame solaire de 108 minutes dont on ne se lasse pas. Nour a 14 ans. Il vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Il s'apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d'intérêt général. Alors qu’il doit repeindre un couloir de son collège, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique qui anime un cours d’été. Une rencontre qui va lui ouvrir de nouveaux horizons... Voilà un film qui fait un bien fou par sa foi en l’amour et en la fraternité. Ce n’est pas si fréquent pour qu’on se paye le luxe de passer à côté. L’air composé par Donizetti pour son Elixir d’amour, devient rapidement le leit-motiv de toutes les émotions pour le jeune Nour. L’opéra s’est imposé comme choix idéal et fascinant pour être l’objet de la vocation de ce jeune garçon coincé entre une mère en phase terminale, et ses 3 frères, l’aîné qui fait office de père, le deuxième qui joue les gigolos et le 3ème, dealer à la petite semaine. C’est le royaume de la débrouille, et ça tourne déjà mal, car, à 14 ans le plus jeune est déjà condamné à des TIG – travaux d’intérêt général -. La garnde idée, ici, est d’avoir osé rapprocher l’opéra, sans doute l’art considéré – à tort - comme le plus élitiste des quartiers les plus populaires. Manca sait éviter l’écueil de montrer lesdits quartiers sous le prisme unique de la dangerosité et de la violence. Voilà une chronique touchante qui méritait bien sa première mondiale au Festival de Cannes 2021, dans la section Un Certain Regard. S’il ne vous fallait qu’une bonne raison de découvrir ce drame pas comme les autre, c’est le jeune Maël Rouin Berrandou, qui, pour son 1er grand rôle crève l’écran dans ce film qu’il porte de bout en bout. Ses 3 frères, Dali Benssalah, Sofian Khammes, Moncef Farfar, sont épatants et très justes eux-aussi. Mais j’attribuerai une mention spéciale à la formidable Judith Chemla, qui jamais ne déçoit. Une de nos toutes meilleures actrices trop peu employées dans notre cinéma. On est loin du « film de plus sur la banlieue ». c’est beaucoup plus et beaucoup mieux que ce cliché trop souvent rebattu dans le cinéma d’aujourd’hui. Un premier film plus que prometteur.
Bonsoir à tous, Je voulais prendre le temps de vous écrire mon retour sur le formidable film « mes frères et moi » que je suis allé un peu voir au hasard à la séance du matin. Ce film regroupe tout ce qui me pousse à aller dans les salles obscures. Un sujet qui semble éculé mais qui aboutit à un moment de cinéma comme on en a rarement dans une année de cinéphile.
Le résumé du film : C’est les grandes vacances d’été, Nour est un garçon de 14 ans qui vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Au milieu des mésaventures de ses grands frères et de l’absence de sa mère, la rencontre de Sarah jeune chanteuse lyrique offre à Nour l’opportunité de fuir la chaleur étouffante du soleil, de ses frères et de son quartier pour partir, vivre son nouveau rêve d’Opéra.
Je me suis dit. Bon le réalisateur va me la jouer à la « Le Brio ». On est clairement un ou deux crans au-dessus et d’ailleurs plus proche de « Billy Elliott » si je devais trouver un exemple de film. Je rangerai pas trop loin les films "Bonne Mère" et "La Graine et le Mulet" D’une part la description de l’environnement familial du héros du film (Nour joué par le merveilleux Maël Rouin-Berrandou) et de son quartier et d’une réelle authenticité. D’autre part, le film n’est pas bêtement binaire (les mauvais / les bons, les riches / les pauvres, les étrangers/ les français). Il développe toute une palette de propositions sans voyeurisme ni didactisme… Il ne dit pas : « les quartiers c’est plein de délinquant ou tout le monde peut s’en sortir, il démontre juste que les bonnes rencontres avec des personnes capables de canaliser l’énergie parfois autodestructrice de ces jeunes peuvent ouvrir la porte à de beaux espoirs. On rit, on pleure on se passionne pour ces quatre frères aux caractères si différents mais qui savent faire front ensemble dans les moments difficiles de la vie. Je l’ai déjà dit. Les acteurs sont formidables et portés par un texte d’une grande fluidité à l’écran. Il y a également des moments de cinéma comme cette scène sur le toit d’un des immeubles à l’occasion du retour d’un des frères (je ne veux pas spoiler les raisons). C’est d’ailleurs cette scène qui m’a fait me rendre compte que je connaissais le second acteur qui crève littéralement l’écran. J’ai nommé Dali Bensallah. Cette scène m’a rappelé le clip du groupe électro THE BLAZE intitulé TERRITORY - https://youtu.be/54fea7wuV6s - et qui avait permis de découvrir cet acteur qui a récemment joué un méchant au début du dernier James Bond et qui fut champion de Box Thaï. Sans exagérer j’ai vu en lui un futur Jean Gabin tant sa palette de jeu et l’intensité de son regard lui permettent de passer de la violence à la tendresse en un clignement de paupière. Judith Chemla est également très très juste dans son rôle de révélatrice du talent du jeune nour. J’ai eu les larmes aux yeux à deux trois moments du film sans que le réalisateur ne m’ait jamais violé par une image trop « fabriquée ». En conclusion et pour vous donner envie d’aller voir le film, je me suis retourné à la fin du film et la salle était pleine de gentilles mamies la larme à l’œil. Vous voyez, ça vaut le coup de dépasser ses a priori vis-à-vis de sujets de « banlieues difficiles ». Bande annonce du film : https://www.youtube.com/watch?v=npFg3KcnGZE Ou le voir : https://www.allocine.fr/seance/film-283587/pres-de-115756/