Avis : Le Pianiste - Page 10

L'histoire raconte la destruction du peuple juif par les nazis tout au long de la seconde guerre. On suit dans le film le parcours héroïque d'un pianiste polonais juif tout au long des 5 années dans la ville de Varsovie. Se cacher et survivre, ainsi peut se résumer le film.
On ne peut pas être insensible à ce qu'a enduré ce peuple face à la barbarie des hommes.
Très bien filmé par Polanski et très bien joué par Adrien Brody, le pianiste.
A la fin du film, il a perdu plusieurs kilo pour ressembler au plus près à la réalité de la guerre. Très souvent on se dit "Pauvre type !" tant il fait peine à voir.
Un film à voir qui prend aux tripes.

Polanski signe une partition extrêmement poignante et touchante, comme un rempart à la barbarie.

« Le pianiste » de Roman Polanski (2002) est basé sur le roman autobiographique de Władysław Szpilman… censuré pendant plusieurs décennies par les autorités communistes ! L’interprétation par Adrien Brody de ce célèbre pianiste juif, pianiste officiel de la Radio Polonaise et homme de culture, piégé après que toute sa famille ait été déportée à Treblinka dans le ghetto de Varsovie – que faut-il le préciser Polanski a lui-même connu ? - est d’une véracité poignante. Survivant émacié (l’acteur a pour ce rôle perdu 20 kilos) va survivre en chien battu des scènes cruelles mais il finira par s’échapper de ce ghetto pour se réfugier dans un hôpital déserté puis dans une grande maison où un officier SS (Thomas Kretschmann), grand mélomane, sentant que la fin du Reich est proche devant la progression des troupes soviétiques, va par empathie et amour de la musique nourrir ce pianiste « ennemi » … même si le « happy end » aurait pu ne pas être à cause de son grand manteau vert !
Le film magnifique sur le plan esthétique et sonore basé essentiellement sur la musique de Chopin avec cette très célèbre scène où Szpilman joue dans cette grande maison délabrée devant l’officier SS un extrait de la ballade n° 1 en sol mineur avec un cadrage subtil montrant les mains enfin « retrouvées » du pianiste et la casquette de l’officier SS.
Le film fut un triomphe critique et commercial comme « Tess » (1979) et – fait exceptionnel –obtint la Palme d'or à Cannes et 7 Césars … et surtout 3 Oscars, la première statuette américaine décernée à Roman Polanski mais qu’il reçut des mains d’Harrison Ford lors du Festival du Film... à Deauville de 2003, puisque Polanski est toujours interdit de séjour aux États-Unis !
Du très grand cinéma sur un des sujets les plus graves de l’Histoire !

Un film magistral, même si le terme n’est pas apprporié à la situation du film. Roman Polanski propose un film à l’horreur subjective ( la scéne de la chaise roulante est effroyable) et la performance d’Adrian Brody est à la hauteur du film. Une œuvre qui a reçut une palme d’or en 2002, palme qui était méritée.

Avec "la liste de schindler", "Le pianiste" nous replongent dans la Pologne durant la barbarie Nazi pendant la seconde guerre mondiale. Roman Polansky nous montre un pianiste célèbre de son temps qui essaye de survivre contre vents et marrés magnifiquement interprété par Adrian Brody qui a rencontrer la grâce au yeux des cinéphiles. Des scènes plutôt crue et réaliste, choquante évidemment. De beau morceau de musiques du coup qui donne de l'ampleur à l'ouvrage. Beau film sur un moment triste de notre histoire.

La palme d’Or 2002 à Cannes. Une œuvre réaliste sur la survie d’un pianiste juif dans le ghetto de Varsovie tout au long de la 2nde guerre Mondiale. Une reconstitution fidèle et réussie. Des scènes parfois dures mais réalistes sur les faits

Un film poignant, surtout quand on s'aperçoit qu'il raconte une histoire vraie, celle du pianiste Wladyslaw Szpilman. Et encore plus quand on pensait que la rencontre finale avec l'officier nazi mélomane (le Capitaine Wilm Hosenfeld) était romancée. De nombreuses scènes fortes : spoiler: les nazis jetant le vieux en fauteuil roulant par-dessus le balcon, l'image de Varsovie dévastée et éventrée
… Adrian Brody en juif peu à peu déshumanisé et affaibli est exceptionnel ! Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur cette œuvre, elle parle d'elle-même : atrocités et inhumanité dans une ambiance mortifère et cruelle.
Une question m'est perpétuellement venue pendant le visionnage : comment peut-on accepter une telle inhumanité ? L'envie de vivre est-elle au-dessus de tout principe ?
Un film éducatif, nécessaire, indispensable et à regarder impérativement !

Un très beau drame sur la déportation des juifs et le ghetto de Varvosie. Adrian Brody incarne un pianiste confronté à l'occupation nazie.

Ce film réalisé par Roman Polanski et sorti en 2002 est tout simplement excellent. Il y a bien longtemps que ce film avait déjà marqué mon esprit de par sa violence et son réalisme mais je voulais cette fois le revoir en ayant lu le récit autobiographique de Władysław Szpilman dont le film s'inspire pour le regarder autrement. Et je n'ai franchement pas été déçu ! Effectivement, le cinéaste a su retranscrire les moindres détails du livre (en raccourcissant bien-sûr quelques passages afin de permettre au film d'avoir une durée convenable) et surtout la détresse du personnage principal. En lisant le livre, on s'imagine bien-sûr la violence de la guerre et tous les propos relatés par Szpilman mais c'est en regardant le film qu'on se rend vraiment compte de toutes ces horreurs et notamment une scène (entre autres) qui m'a beaucoup marqué et choqué, celle où les allemands jettent par dessus le balcon un homme en fauteuil roulant, scène vraiment très crue et donc très réaliste. De même que toutes les images dans le ghetto qui sont horribles. Le rythme est très bon, certains disent que le film est lent et quelques fois répétitif, ce que je ne trouve pas du tout, Polanski a voulu au maximum respecter l'histoire originelle relatée par Szpilman, ce qu'il a réussi à faire avec brio. De plus, nous n'avons pas le temps de s'ennuyer car il se passe constamment quelque chose d'affreux et on peut d'ailleurs tout de même se rendre compte que le personnage principal a eu énormément de chances de s'en sortir vivant. La réalisation est quant à elle très bonne, comme je l'ai déjà dit, elle adopte un point de vue très cru et laisse tout voir aux spectateurs sans essayer de cacher les choses, ce qui est une très bonne chose. Les acteurs sont quant à eux très bons, notamment Adrien Brody qui s'est d'ailleurs beaucoup investi dans le rôle et qui interprète très bien son personnage. Nous avons également le reste du casting (que nous voyons finalement assez peu) qui joue très bien. "Le Pianiste" est donc un excellent film quoi a très bien su retranscrire les horreurs qu'a vécu Szpilman.

Roman Polanski a porté longtemps en lui ce roman et ce personnage pour lequel il a cherché un acteur pouvant l’interpréter au plus près de l’idée qu’il en avait. Adrien Brody a donc été celui-là, jouant ce rescapé des camps de la mort de manière convaincue et convaincante puisque le film a remporté partout un succès immense. Que retenir de cette grande fresque reconstituant une fois de plus un moment si douloureux de notre histoire ? Peut-être et essentiellement que Polanski a signé là son meilleur film depuis bien longtemps… et sans doute pour toujours. Le reste ne se discute guère tellement le sujet, la réalisation, le scénario et l’interprétation sont sans reproches possibles. Donc, quatre étoiles et n’en parlons plus… Mais Dieu, même ici, que Polanski est académique !

Le chef d'œuvre de Roman Polanski ayant remporté la palme d'or à Cannes, mérité. Tiré d'une histoire vraie, la biographie du pianiste juif polonais Władysław Szpilman, le film raconte le quotidien du ghetto de Varsovie pendant l'occupation allemande lors de la deuxième guerre mondiale, sujet qu'on n'avait encore jamais réellement traité jusqu'à présent dans le milieu du cinéma. Le film m'a également appris combien l'art, la musique et les artistes étaient importants aux yeux des allemands nazis (confirmé avec le film Inglourious Basterds, bien que ce film soit loin d'être une œuvre historique).
Le Pianiste est un film magnifique, avec des scènes parfois dures mais Polanski traite le sujet de manière sincère par rapport à l'horreur de cette période.
A voir et à revoir.

Comme quoi pas besoin d'un gros budget pour faire un film magnifique sur la guerre . Adrian Brody est au sommet de son art polanski aussi.
L'histoire est belle prenante poignante on ne s'ennuie pas l'émotion est palpable mais en aucun cas degoulinante de bons sentiments et le manichéisme est absent ce qui fait franchement du bien.
Un vrai beau film

Le Pianiste, un chef d'oeuvre absolu du grand Roman Polanski qui remporta avec ce film le prix le plus beau et le plus convoité de tout le cinéma: la Palme d'Or au festival de Cannes 2002 remise en personne par le monstrueux et désormais culte David Lynch (Une Histoire Vraie, Eraserhead, Lost Highway ou encore Mulholland Drive pour ceux qui ne le connaissent pas).
Ajoutons à cette prestigieuse récompense, sept Césars dont ceux du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur,... ainsi que quelques Oscars dont celui du meilleur réalisateur que Polanski n'a pas pu aller chercher à cause d'une foutue condamnation au viol qu'il traîne depuis les années 70. Malheureusement, ce moment aurait pu être inoubliable pour tous les cinéphiles qui se respectent.
En plus de ça, le film a attiré plus de 1,7 millions de spectateurs en France et a récolté environ 35 millions dollars aux USA... Le succès public est sans doute la meilleure chose pour un film car il prouve sans aucun complexe qu'il a marqué le coeur du public...
Je pense que ces différents arguments vous pousseront à découvrir cette oeuvre si ce n'est pas déjà fait car vous ne l'oublirez jamais.
Tout comme la scène où Adrian Brody fait semblant de jouer du piano dans un appartement comme si c'était le seul moyen et la seule chose qui le poussait à survivre.
Le Pianiste est la preuve indiscutable que les films intimistes sont les meilleurs et pour prouver cela plus profondément, je vous renvois à La Mauvaise Education de Pedro Almodovar ou encore à tout le cinéma de Lynch, Tarantino, Godard, Bertolucci,...
Il ne faut toutefois pas être trop sensible aux exécutions car elles sont très crues dans le film et parfois imprévisibles. Cela dit, Polanski n'est que le témoin de ce qu'il raconte...
Merci encore à David Lynch d'avoir récompensé un film aussi beau et aussi fort que Le Pianiste...

La Palme d’or du festival de Cannes décernée en 2002 à Roman Polanski pour « Le pianiste » semble largement méritée. En s’appuyant sur les propres souvenirs de sa famille (la persécution des Juifs en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale), le réalisateur s’empare d’une histoire vraie pour décrire l’atrocité du ghetto de Varsovie. Il s’agit de celle du pianiste polonais Władysław Szpilman (incroyablement interprété par Adrien Brody, obtenant l’Oscar et le César du meilleur acteur) qui va survivre à ces évènements tragiques. Tout est puissant, grave et émouvant. L’excellente mise en scène ne contient aucun superflu. Elle est juste au service d’une description glaçante de cette période. La musique, provenant essentiellement des compositions de Frédéric Chopin, tient également une place prépondérante. Elle apporte douleur et beauté à un récit poignant. Elle est surtout la preuve qu’elle peut être le vecteur d’une forme d’humanité. Bref, une œuvre majeure qui fait office de mémoire sur la Shoah.

Pour moi, ce film est indéniablement un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma, chef d'oeuvre absolu, angoissant, poignant, violent et tendre à la fois, doux, horrible et magnifique, effrayant et fragile ... Jeux d'acteurs éblouissant (Adrien Brody y est époustouflant), décors grandioses de réalisme. Pur chef d'oeuvre.