Avis sur 24 heures de la vie d'une femme

Film lent où il ne se passe rien. Je le déconseille. Cependant, les costumes et le décor sont très beaux, et les acteurs jouent très bien. Ce sont les seuls points positifs.

Aimant beaucoup Agnès Jaoui, j'ai vu ce film qui n'est pas porté par un scénario du couple Jaoui/ Bacri.

C'est extrêmement ennuyeux. On a du mal à s'y retrouver dans le scénario et j'ai bien senti les minutes défiler.

"Il faut trois choses pour faire un bon film : d'abord une bonne histoire, puis une bonne histoire, et enfin une bonne histoire" disait Duvivier (ou Clouzot ou Gabin). Or ici l'histoire n'est pas bonne, je veux dire pas bonne cinématographiquement, en fait elle est bancale, et si la relation Serrault-Béjo est intéressante, (grâce aux acteurs) celle impliquant Agnès Jaoui qui nous narre spoiler: les mésaventures roulettophiles d'un kéké de la plage,
n'a rien qui puisse susciter l'intérêt (sinon le jeu d'Agnès Jaoui) Et puis en vrac, un sens de la narration déroutant, des personnages secondaires dont on se demande l'utilité, des seconds rôles jouant comme des pieds et débitant leurs textes comme à l'école, des diversions narratives incompréhensibles, une scène d'amour filmé n'importe comment et je dois en oublier. Sinon la musique de Michael Nyman est très bien, et puis Bérénice Bejo quand même !

On ne se permettra pas de jeter la pierre sur Agnès Jaoui ni sur Michel Serrault, tous deux irréprochables dans leur jeu respectif... En revanche, ces incessants aller-retour dans le temps désorientent constamment le plus attentif des téléspectateurs et fatiguent à la fin... Laborieux mais intéressant...

PORTRAIT DE FEMME. Auteur du formidable Zonzon, Laurent Bouhnik ne m'a pas convaincu ici. Le couple Serrault /Bejo est facultatif.

Dès le départ, le style ou plutôt l'absence de style saute aux yeux, la forme est prétentieuse et le fond plutôt maigre.

Stefan Zweig est un immense auteur, mais il n'a malheureusement pas toujours été adapté avec le même talent. Car si « Lettre d'une inconnue » reste un chef-d'œuvre absolu, ce n'est pas franchement le cas de « 24 heures de la vie d'une femme ». On sent que Laurent Bouhnik, en élève appliqué, fait de son mieux pour donner la force et l'émotion nécessaire à ce récit profondément tragique, nous intéresser à ses personnages et naviguer avec habileté entre trois époques. Le problème, c'est qu'il ne parvient vraiment à aucun des trois. Alors c'est vrai que l'histoire se suffit à elle-même pour offrir quelques beaux moments et que l'interprétation d'Agnès Jaoui et surtout Michel Serrault est impeccable, mais on a plus souvent l'impression de voir un téléfilm luxueux qu'une œuvre majeure sur la passion et la solitude. Tout n'est pas à jeter, notamment dans les récits concernant Marie et Louis, dont on retiendra certaines jolies réflexions, mais pour le sommet de romantisme et de beauté, on repassera. Passable.

Pas mal du tout cette espèce de téléfilm imbriquant trois histoires. Esthétisme, dialogues travaillés, sensualité, ... un bel éventail de qualités. Je suis assez admiratif de la prestation d'Agnès Jaoui, exit son rôle de chieuse névrosée auquel on avait généralement droit dans les films avec Jean-Pierre Bacri. Ce qui manque ? Plus de surprises déjà. Moins de cloisons entre les trois histoires ensuite. Une fin moins foireuse et plus originale surtout.

Adaptation libre de l'oeuvre originale de Zweig par Laurent Bouhnik! Autant dire qu'il va y avoir de la casse et l'on s'en rend bien vite compte dans l'intro où Bruno Slagmulder et Bèrènice Bejo sont filmès au lance pierre! Arrive ensuite les nombreux aller-retour dans le temps : la folie du jeu, un homme enchaînè a un mal bien plus fort qu'une maladie, une femme qui l'aime de façon obsessionnelle, le temps qui passe, le besoin de savoir après des annèes de souffrance et partir quand il est temps! Pour compliquer une histoire dèjà bien incomprèhensible, Bouhnik donne à l'action un aspect luxueux qui ne colle pas! De rèelles qualitès d'interprètation (Agnès Jaoui, Michel Serrault, uniquement eux) ne sauve pas l'entreprise du pèniblement laborieux et ennuyeux! De plus la musique de Nyman est bien mal utilisèe ici! Quant à la fin...

Un petit écart avec l'oeuvre de Stefan Zweig ? Et alors ??? L'ajout d'une histoire parallèle ne nuit guère au film ! Ce film est délicieux, j'ai même envie de dire "hypnotisant". On le traverse comme dans un rêve. On suit tout d'abord Bérénice Béjo, laquelle croise Michel Serrault, puis on se laisse happer par l'histoire narrée par ce dernier. C'est là qu'apparaît, sublime, Agnès Jaoui. Et le film se poursuit avec elle. Au sortir du film, il nous reste cette douce impression, celle d'avoir passé 1 heure 45 hors du temps. Un très beau film qui n'a malheureusement pas été suffisamment médiatisé pour trouver le public qu'il méritait. Ne le ratez pas lors de sa sortie DVD !

Un bon film avec de bon acteurs qui joue bien leurs rôles à part Michel Serrault que je trouve dans ce film pas super.L'histoire et originale avec une bonne musique mais je n'ai pas tout compris dans ce film ou ont fait des retour dans le passé puis on revient dans le present.Bref un bon film que je vous conseille mais personellement que je trouve bizzare.

L'argument de vente pour moi était Agnès Jaoui en tant qu'héroïne éponyme mais Michel Serrault n'est pas vraiment du foie haché si on vous le demande et tout cela est très satisfaisant. L'idée qu'une personne plus âgée aide une personne plus jeune à décider de sa relation actuelle n'est pas vraiment nouvelle. Noel Coward par exemple a utilisé ce dispositif dans sa belle pièce musicale Bittersweet en 1929 et il y en a eu d'innombrables autres avant et depuis. Cette fois-ci nous avons une histoire dans une histoire qui permet trois cadres temporels en commençant par le présent lorsqu'une jeune fille souffrant d'un mauvais cas de petit ami abusif s'attache au vieux Michel Serrault d'abord contre sa volonté mais bientôt il raconte sa propre histoire. Adolescent, il a été découpé lorsque sa mère a eu une liaison avec un homme plus jeune et, à son tour,il a été réconforté par une femme plus âgée (Agnès Jaoui) qui à son tour lui a raconté une journée particulièrement dramatique de sa propre jeunesse, qui impliquait 1) un joueur polonais, 2) des ébats amoureux passionnés et 3) une trahison ultime. Il est raisonnable de penser que le segment Jaoui est le cœur du film mais les figurants qui n'étaient pas dans le roman original de Stefan Zweig ni dans aucune des versions précédentes du film s'intègrent très bien et offrent au spectateur trois perspectives différentes et pas seulement un changement de lumière, de costumes, etc. Ce n'est peut-être pas au goût de tout le monde mais si vous êtes un admirateur de Jaoui l'actrice vous ne voudrez pas le manquer...

Très beau film sur l'amour à travers le temps, avec des comédiens irréprochables.

J’ai beaucoup aimé le coté un peu fou du film dans le caractère des personnages ou dans les rapports qu’ils entretiennent et le parallèle des 3 histoires. Le scénario est bien fait car on est jamais perdu. Les acteurs sont bons. Le déroulement est un peu lancinant.

Brillant et lumineux. Enfin un film qui ne prend pas le spectateur pour un idiot prêt à gober une histoire sans queue ni tête, tant qu'il y ait des explosions de voitures. Ce film est un merveilleux tableau décrivant la passion sur trois époques, un triptyque moderne sur l'amour et ses folies. C'est un film qui m'a fait rêver et réfléchir sur les relations entre les hommes et les femmes. Les costumes, le décor sont tout simplement époustoufflants, sublissimes. C'est rare dans le cinéma français de voir un film mettant autant de moyens pour une réalisation majestueuse et pleine de talent. Vraiment, j'ai été conquis par le jeu magnifique d'Agnès Jaoui, et un Michel Serrault absolument étonnant (un vrai rôle de composition, très très rare de le voir aussi parfait de retenu). Un vrai régal pour les yeux, et pour l'esprit. À RECOMMANDER ++++++