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    Les Nuits de Mashhad
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Mashhad est une ville sainte de l'islam chiite et un père de famille qui n'a pas réussi à mourir en martyr lorsqu'il était soldat décide de l'assainir en la débarrassant des femmes de petites vertues. Un film coup de poing et un regard effroyable sur la condition féminine en Iran où un tueur de prostituées passe pour exemplaire auprès d'une partie de la population. Les Nuits de Mashhad a été tourné en Jordanie par un réalisateur et une actrice exilée à l'étranger depuis longtemps et c'est bien la preuve que l'Iran est encore plongée dans un obscurantisme qu'elle ne semble pas vouloir abandonner.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2022
    Un film un peu glauque et pas très réaliste sur une journaliste qui se fait victime pour traquer un assassin qui tue pour son plaisir et au nom de Dieu. Bienvenue au pays des fous
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    30 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Ce n'est pas seulement un thriller sombre mais un tableau d'une société perclue par l'hypocrisie et la bigoterie où la femme est réduite à une sous condition, entre soumission et quasi esclavage
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Le serpent se mort la queue.

    L’ouverture du film est extrêmement efficace. Cependant, couplée à l’exposition, elle rend la première moitié du film complètement prévisible. Ensuite on embraye sur une seconde partie bien plus intéressante et on se fait balader jusqu’à la fin, imprévisible : tout peut arriver.

    La photo est réussie, les acteurs jouent bien, et avec un tel sujet, c’est difficile de ne pas apprécier le film.
    AdamC
    AdamC

    46 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Le film est plaisant à suivre et est bien construit.
    Il en va de la question de la religion au sein de nos sociétés et ce qu'il se passe quand les hommes "enflamment" les livres saints pour se donner justification à commettre d'horrible crimes.
    Néanmoins un petit bémol sur certaines visions peut être trop occidentalisé sur le monde musulman qui tend à faire penser que l'islam n'est que Archaïsme et méchanceté. On a parfois l'impression que le film est à charge
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    107 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Les Nuits de Mashhad est un film bien rythmé, qui met en scène le point de vue du tueur et celui de la victime. Dommage que la fin tombe un peu comme un soufflet.
    djami M.
    djami M.

    8 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2022
    Quel excellent film ! Qui aurait mérité plus de prix à Cannes
    Le sujet est intelligemment filmé et interprété par les acteurs tous excellents (surtout l'acteur qui joue le tueur)
    On ne s'ennuie pas une seconde
    Vraiment à voir !
    Delphine Solange
    Delphine Solange

    10 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Au Masque et la Plume, Xavier Leherpeur a vomi ce film. C'est totalement injuste. Merci à Vincent Lindon et à son jury cannois d'avoir offert la lumière à ce film fort qui fait un sort à la misogynie religieuse.
    FaRem
    FaRem

    7 511 abonnés 8 874 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Après deux films de genre réussis dans son pays natal, Ali Abbasi retourne dans son pays d'origine pour s'intéresser à un fait divers du début des années 2000 avec le meurtre de plusieurs prostituées en Iran. Alors que la police « enquête » sur un homme qui prétend purifier la ville, une journaliste se rend dans la ville sainte de Mashhad pour investiguer de son côté, car elle ne fait pas confiance aux autorités. Pour Rahimi, tout ceci est un complot et les personnes en charge font simplement semblant de rechercher le coupable, car ça les arrange bien que ces femmes disparaissent. Ali Abbasi nous fait suivre à la fois le Djihad contre le vice de ce père de famille et donc les recherches de la journaliste. Il nous place dans un climat social misogyne avec un mépris évident envers les femmes en général. En général, car même la journaliste se fait prendre à partie, car elle n'est pas dans la case qu'elle devrait occuper selon eux. Pourquoi ces femmes seraient les seules coupables alors que des hommes paient pour s'offrir leur service !? L'offre et la demande, ça marche dans les deux sens. Si la double fenêtre est un peu répétitive avec des meurtres qui s'enchainent et une enquête inexistante, l'histoire devient vraiment intéressante quand spoiler: le tueur se fait arrêter
    . On prend alors conscience du contexte et des doutes évoqués par la journaliste jusque-là puisqu'il est érigé en héros par beaucoup de monde. Des propos effarants pour un constant terrible de la société iranienne. La première partie aurait gagné en intérêt s'il y avait eu plus de mystère et une vraie traque, mais c'est encore un bon film de la part d'Ali Abbasi.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 249 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Iran, en 2001, une journaliste de Téhéran se rend dans la ville Sainte de Mashhad pour enquêter sur une série de féminicides. Sur place, elle ne tarde pas à s’apercevoir que les autorités locales ne feront pas le moindre effort pour élucider l’affaire.

    Avec Les Nuits de Mashhad (2022), Ali Abbasi nous entraîne dans une chasse à l’homme palpitante. On découvre rapidement qui se cache sous les traits du serial-killer comme pour mieux se mettre à sa place, pour mieux suivre chacun de ses faits et gestes. Dans les faubourgs les plus mal famés de Mashhad, sur sa mobylette, Saeed est à la recherche de sa prochaine proie. Il est très pieux et se persuade que sa mission divine, celle de purifier la ville, est le souhait de son imam. Ses victimes quant à elles ont toutes le même pédigrée, ce sont des femmes seules, sans argent, des camées livrées à elles-mêmes et qui tentent de subsister comme elles le peuvent. Face à Saeed, on retrouve Rahimi, une jeune journaliste déterminée à ne pas se faire marcher dessus, face à la misogynie ambiante (qui gangrène aussi bien la société que les forces de l’ordre).

    Le réalisateur Ali Abbasi s’est inspiré ici d’un fait réel survenu entre 2000 & 2001 à Mashhad, lorsque Saeed Hanaei, un maçon & père de famille, s’était donné pour mission de nettoyer les rues de la ville, de la purifier de ses péchés en assassinant les prostituées qui gangrénaient la ville Sainte (on lui impute 16 meurtres). Un fait divers qui défraya la chronique et pour cause, ce qui est raconté dans le film est plus ou moins ce qui s’est réellement passé (excepté le personnage de la journaliste qui a bien plus d’importance qu’elle n’a pu en avoir réellement, cela permettait au réalisateur d’insister sur la misogynie qui règne en Iran). Lorsque le serial-killer fut arrêté, il est devenu un héros national pour une certaine frange de la population qui se reconnaissait dans ses agissements. spoiler: Suite à son procès, si Saeed Hanaei a pu échapper à la sentence des 100 coups de fouet, il n’en sera pas de même pour sa pendaison (jusqu’au bout il pensait pouvoir y réchapper, comme s’il avait des complices au sein même de la prison).
    On ne connaîtra jamais le fin mot de l’histoire et pour cause, aucun journaliste n’a pu être témoin de son exécution.

    Contrairement à La Loi de Téhéran (2019) de Saeed Roustayi, celui-ci n’est pas un film iranien puisqu’il s’agit d’une coproduction entre plusieurs pays européens. Il est évidement qu’il n’aurait jamais pu voir le jour dans son pays d’origine, le gouvernement iranien n’ayant pas apprécié sa sélection au Festival de Cannes et encore moins que Zahra Amir Ebrahimi se voit couronner du Prix d'Interprétation Féminine. Signalons d’ailleurs les excellentes interprétations des acteurs, notamment Mehdi Bajestani qui incarne le serial-killer.

    Il en résulte un thriller glaçant, de par la façon avec laquelle le réalisateur est parvenu à nous entraîner dans cette effroyable histoire et d’une autre, lorsque l’on découvre que les citoyens prennent fait et cause pour le meurtrier.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Jorik V
    Jorik V

    1 205 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Attention thriller choc. Pour son troisième film, le cinéaste danois né en Iran, Ali Abbasi retourne dans sa région d’origine pour tourner un suspense à couper au cordeau qui s’inspire d’une histoire vraie ayant eu lieu en Iran au début du XXIème siècle. Bien sûr, pour avoir les coudées franches, le cinéaste de l’étrange « Border » a préféré tourner en Jordanie, l’un des seuls pays de la région où existe un semblant de démocratie. Une histoire de serial-killer qui fait froid dans le dos. La première étouffante séquence glace d’ailleurs le sang et met le spectateur directement dans le bain. On y voit une prostituée dans les rues de Mashad, ville sainte, effectuer ses passes jusqu’à ce que l’un de ses clients l’appâte pour l’assassiner par strangulation. Et tout nous est montré sans censure. Ce sera l’un des reproches que certains feront à « Les nuits de Mashad » : sa complaisance dans la représentation des meurtres. C’est un peu vrai mais pas gênant, plus à double tranchant : en effet, Abbasi en montre peut-être beaucoup et de manière répétitive, c’est difficilement supportable aussi bien dans la violence sèche et le modus operandi du tueur que dans la motivation qu’il a à les exécuter. Mais d’un côté, cela montre bien la folie et la détermination sans faille, peu importe la victime, qu’il développe dans ce qu’il appelle sa mission et les raisons de celle-ci : nettoyer les rues du vice de ces femmes de mauvaise vie.

    La musique qui enveloppe « Les nuits de Mashad » est à la fois imposante, épique et malsaine. Elle entretient et amplifie le malaise ambiant qui enveloppe tout le long-métrage. Une œuvre poisseuse, glaciale et vénéneuse dont la tension est palpable à chaque instant. Comme le film fait le choix d’alterner l’enquête menée par une police incapable et peu concernée et une journaliste investie avec les séquences axées sur la vie et les actes perpétrés par le tueur. Cela fait pester le spectateur de voir que ces agissements sont impunis et on attend qu’une chose : qu’il soit arrêté. D’ailleurs, aucun suspense sur l’identité du tueur puisqu’Abbasi le montre dès le second meurtre. Et si on perd en tension et dans le côté ludique de deviner qui il est, on le gagne en horreur morale. De découvrir que c’est un homme marié, plutôt normal et qui agit au nom d’une pseudo mission sainte, rend tout cela encore plus terrifiant que de voir un fou tuer de sang froid ou par vice et perversion. Après, dans sa dénonciation de la masculinité toxique, des vices du genre masculin, le film n’y va pas avec le dos la cuillère, il ne faut pas le nier. C’est très manichéen mais en ce qui con concerne les valeurs d’un pays comme l’Iran, c’est nécessaire.

    Ce n’est donc pas l’aspect thriller ou policier qui impacte le plus notre esprit, entre voyeurisme, un petit manque de suspense et le côté redondant (mais tout cela reste peu préjudiciable au film au final et se fond bien dans ce qu’il entend dénoncer). Ce qui nous scotche le plus, c’est cette misogynie latente en Iran, cet intégrisme religieux écœurant, cette instrumentalisation de la religion par des fanatiques et surtout la corruption effarante du pouvoir en place et de la justice. Du point de vue de bon nombre d’Iraniens, notamment les hommes religieux, mais pas que, ces meurtres de prostituées nettoient les rues de Mashad. Et ce serial-killer apparaît pour beaucoup comme utile et agit pour Dieu. Les scènes de procès sont effarantes et la séquence finale qui voit le fils du tueur (après sa femme) expliquer et excuser les agissements de son père est psychologiquement horrible et nous retourne le bide. Le propos est certes martelé mais nécessaire en ces temps de retour à un certain obscurantisme. L’interprétation de Mehdi Bajestani en tueur implacable et sain d’esprit est impressionnante, bien plus que celle de la récipiendaire du prix d’interprétation féminine à Cannes Zar Amir Ebrahimi. « Les nuits de Mashad » n’est pas dénué de défauts mais secoue comme il faut. Tétanisant.

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    Pascal I
    Pascal I

    676 abonnés 4 066 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Film réussi du constat de la condition féminine en Iran. Le support : le serial killer Saeed Hanaei, avec des crimes montrés atrocement pour mettre en opposition "l'excuse/la justification" de l'entrisme religieux, ici en 2001, bien plus marqué aujourd'hui. Des interprétations acceptables avec une mise en scène linéaire sans toutefois pénaliser le fond du scénario terrifiant. 4/5 !
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Contrairement aux apparences, "Les nuits de Mashhad" n'est pas un film iranien. Et vu son contenu, on se doute qu'il aurait été impossible de le tourner tel quel au pays des mollahs. Ali Abbasi signe en effet une oeuvre violente et sordide tout en véhiculant un message engagé et dénonciateur (place de la femme, de la religion, laxisme des autorités,...). Cela donne un thriller percutant et captivant qui bouscule le spectateur et le repousse dans ses retranchements. Le message manque un brin de subtilité mais la forme (mise en scène, photo, musique) est impeccable.
    Du bon cinéma.
    Roub E.
    Roub E.

    750 abonnés 4 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Pour le décrire en quelques mots je dirais que c est le croisement de Seven, du cinéma coréen, dans une ville sainte en Iran. A travers l histoire de son tueur en série de prostituées Ali Abbasi fait surtout un film social sur un pays évidemment la religion a une place centrale, sur la place de la femme dans cette société, sur la crise économique qui accentue la corruption, sur la transmission de la violence. Il bénéficie de l’interprétation habitée de son actrice principale qui donne vie à son personnage atypique. Bien écrit, d’une grande audace, n’hésitant pas à bousculer son spectateur, c’est bien plus qu’un simple polar bien exécuté.
    Benito G
    Benito G

    595 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2022
    Réflexion sur le statut et la condition des femmes dans le pays des Mollah, sur la misère des petites gens dans un régime dictatorial, Les nuits de Mashad vaut beaucoup pour la personnalité du tueur : père de famille respectable, fils aimant et "bon" musulman mais homme colérique et détruit par la guerre.
    Si visuellement le film reste à mille lieues du chef d'oeuvre de Fincher, loin de sa mise en scène millimétrées et fascinante, de ses images puissantes, sa thématique reste forte et j'ai personnellement trouvé la musique d'une noirceur sans pareille et les deux acteurs principaux parfaitement à l'aise.
    Si ce n'est le décor, ce n'est pas foudroyant d'originalité et pourtant la dernière partie du film trouve son "La" : on pourrait croire que l'histoire se mord la queue plutôt que dénoncer la corruption d'un gouvernement acquis à la cause masculine, quelque en soit le prix, en restant sur le constat d'une société gangrenée par la haine. Cependant le scénario impose son point de vue dans sa conclusion : car peu importe la décision finale de la justice, la graine de la haine a été semée (le fils la récolte) et le monde des Mollah est sauvé.
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