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    Les Nuits de Mashhad
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    120 critiques spectateurs

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    pascalparis04
    pascalparis04

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2022
    Excellent film. La société iranienne bien décrite. L'acteur méritait tout autant le prix d'interprétation. A voir pour comprendre la culture iranienne actuelle Attention certaines scènes sont difficiles à supporter
    Marshall_BeeBee
    Marshall_BeeBee

    18 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2022
    Un thriller sur le fond assez simple, mais qui trouve toute sa richesse dans son environnement : la langue, les décors, les jeux de pouvoir, la religion, la mentalité et la culture différence.. On perd tout ses repères, et on regarde les événements se dérouler en se demandant où est ce qu'ils vont aboutir
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 185 abonnés 4 003 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2022
    “Les Nuits de Mashhad” (Holy Spider) est un thriller suédo-franco-germano-danois qui se déroule en Iran en 2001. Une journaliste de Téhéran cherche à enquêter sur une série de féminicides qui sévit dans la ville sainte de Mashhad. Peu à peu, elle se rend compte que beaucoup d’hommes, et notamment les autorités, soutiennent ces crimes qui ciblent principalement les prostituées. Pendant deux heures, le réalisateur déroule avec maîtrise son intrigue sous le regard de sa protagoniste. “Les nuits de Mashhad” est violent et fait froid dans le dos tellement chaque scène est réaliste et s’inspire d’ailleurs de faits réels. Intense à chaque instant, le polar met un point d’exclamation sans filtre à la condition des femmes dans ce pays situé entre l’Afghanistan et l’Irak.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    "Les nuits de Mashhad" est une véritable claque surtout quand l'on sait que ce tueur a sévi en 2000. A travers le personnage de Saeed, c'est toute la société iranienne qui est mise devant ses contradictions. En assassinant 16 femmes "de petite vertu", celui-ci obtient l'adhésion de la population malgré le travail remarquable d'une journaliste pugnace. Sinon, pour ce qui est du rendu du film, les scènes d'assassinat par strangulation sont saisissantes de réalisme tout comme l'issue finale, inattendue sans en dire trop. Un thriller où la religion n'est jamais très loin. Haletant.
    Napoléon
    Napoléon

    119 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2022
    Une oeuvre beaucoup trop classique. Aucune prise de risque ou ambition particulière. Même si la critique de la société iranienne est bien présente, elle reste superficielle et ne propose pas de solution. Un film trop fade en générale qui aurait pu faire beaucoup mieux. Dommage.
    Paul O.
    Paul O.

    27 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2022
    Un film que toute gauchiste soit disant féministe devrait regarder. Les exilés ont la chance de pouvoir s'exprimer eux..
    Kana57
    Kana57

    33 abonnés 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Sous couvert d'un Film parlant d'un Tueur en Série Les Nuits de Mashhad dresse un bilan sur la Condition de la Femme et la Foi en Iran sous le régime des Mollah.Captivant et Puissant à la fois ne nous laisse pas indemne c'est Fort une vraie Réussite Bravo ⭐️⭐️⭐️⭐️
    Stéphane R
    Stéphane R

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    Le film se déroule au début des années 2000, dans une ville sainte d'Iran. Femmes, vie liberté, déjà. Les hypocrisies sont bien là, le poids écrasant du religieux est étouffant, libérant les pulsions de meurtre et de pureté d'hommes bien faibles d'esprit.
    Bernard F
    Bernard F

    20 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2022
    Très bon film qui joue sur les deux "points de vue": celui de l'assassin et celui de la recherche de la vérité au travers de la journaliste. C'est bien réalisé et interprété. Le film montre l'intolérance de la société iranienne religieuse sur ce qu'elle considère comme des déviances. On pourrait sans doute faire exactement le même film sur un sujet comme l'homosexualité. Il suffirait de transposer. Juste une question: comment interpréter la promesse faite à l'assassin de s'en tirer à la fin du film? Promesse, qui plus est, non tenue.
    GéDéon
    GéDéon

    56 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2024
    En 2022, le réalisateur danois né à Téhéran, Ali Abbasi, s’inspire d’un fait divers sordide pour porter un regard critique sur une société iranienne où patriarcat et conservatisme religieux prédominent. Conçu comme un thriller, ce film retrace l’enquête journalistique d’une jeune femme pour démasquer un tueur en série s’attaquant aux prostituées de la ville sainte de Mashhad. La charge contre la corruption des autorités du pays, le fanatisme islamiste et la misogynie reste sans concession et est accentuée par une intrigue captivante. Les psychopathes existent partout dans le monde mais lorsqu’ils sont soutenus par leur environnement culturel ils en deviennent encore plus odieux. Bref, une œuvre politique engagée qui lui a valu une condamnation ferme de la part de l’Iran.
    Dx M.
    Dx M.

    54 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2023
    Bon thriller dans l ensemble... L originalité de celui ci c'est qu il se passe en Iran dans une société traditionnelle patriarcale où la femme est cantonnée à son rôle de mère au foyer... Les prostituées sont très mal vues... L ambiance est assez sombre... Le début est très prenant... Le milieu tourne un peu en rond... La fin est intéressante... Bref une bonne surprise...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2022

             Les histoires vraies inspirent les réalisateurs. Comme dans "La nuit du 12", on est face à une histoire vraie, dont les victimes sont des femmes....
            Mashhad est une ville sainte en Iran. On s'y rend en pèlerinage, les hommes d'un côté, les femmes, noires corneilles, de l'autre. Et pourtant, dans cette ville, il y a des prostituées! Immondes, barbouillées de maquillage, droguées, la lie de l'humanité.... Et on s'étonne qu'il n'y ait pas une police des moeurs qui vienne les rafler!! Alors Saeed Hanael (Mehdi Bajestani) va s'en charger. Il les a comptées: il y en a environ 200. Du boulot en perspective.... (il sera arrêté au bout d'une quinzaine). C'est un pieux musulman, maçon de son état, mari fidèle, bon père qui adore jouer avec ses enfants et ne se fâche pas même quand le petit dernier lui grimpe sur le dos alors qu'il est en pleine prière.... Mais la ville doit être nettoyée du vice. 
          C'est noir au point d'être angoissant. On a reproché au réalisateur de trop montrer les étranglements, de rechercher le gore. Mais la réalité était sacrément gore.... Il est évident que si Ali Abbasi est né à Téhéran, c'est parce qu'il vit en Europe qu'il a pu réaliser un film aussi cru qui ne sera jamais vu en Iran. 
         La journaliste Rahimi (Zar Amir Ebrahimi) -personage fictif- vient de Téhéran pour suivre l'enquête policière.  C'est une obstinée, qui n'a peur de rien, pose des questions avec effronterie -un beau personnage de femme! Dès les premières images, elle s'impose à l'hôtelier qui ne veut pas lui donner de chambre malgré sa réservation: quoi! une femme! sans chaperon, père, frère ou mari? Aidée par un collègue, gros nounours manifestement sous le charme, Sharifi (Arash Ashtiani), elle traine la nuit dans les quartiers glauques, n'hésite pas à se mettre en danger.
        Mais quand grâce à elle, le pieux Saeed est arrêté, l'histoire, elle, ne s'arrête pas. Car, derrière sa femme Fatima (Forouzan Jamshidnejad), toute la ville se dresse pour défendre le saint homme qui n'a fait que son devoir! On manifeste devant la prison! spoiler: Certes, le juge qui a sèchement intimé à Rahimi de ne pas créer de troubles procédera à un jugement de mise à mort; certes, il reconnait qu'une prostituée a le droit de vivre comme tout autre être humain.... mais on sent bien que c'est sous une pression politique venue du haut de l'état, parce que, quand même, il y a des choses qu'on ne peut laisser passer.... Et jusqu'au dernier moment, il n'y croit pas, Saeed: Allah va le sauver... le mollah a promis sa protection...

             A voir, bien sûr... Et inutile de dire que les acteurs ont peu de chances d'être jamais admis à rentrer en Iran...

    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Quand ils ne brûlent pas de Coran, les Scandinaves aiment aussi tourner des polars qui dévoilent le côté obscur des régimes autoritaires moyen-orientaux qui prétendent laver plus blanc que blanc. On se souvient du dévoilement de la corruption et de l’hypocrisie de la société égyptienne dans le très bon ‘Le Caire confidentiel’. Cette fois, c’est une histoire réelle qui sert de point de départ à cette enquête criminelle, dans laquelle une journaliste iranienne mène l’enquête, dans un pays qui déteste voir les femmes poser des questions, sur un tueur de prostituées qui sévit dans la ville sainte de Mashhad. Le film privilégie le polar nocturne tendu façon “Silence des agneaux” dans lequel on suit parallèlement les investigations de la journaliste et les attaques de l’assassin, lesquelles qui finiront inévitablement par se croiser, plutôt que la reconstitution réaliste ou le film-documentaire procédurier : ‘Les nuits de Mashhad’ n’a évidemment pas été tourné en Iran et a suscité le mécontentement des autorités locales (ils ne sont jamais contents de toute façon). Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le procès du gouvernement islamique, ici présenté comme légaliste, mais celui de toute une société qui s’impose : le tueur, que le film dépeint comme colérique, pulsionnel et probablement traumatisé par sa participation à la guerre contre l’Irak 20 ans plus tôt, pense sincèrement oeuvrer pour le bien commun en débarrassant la ville de femmes qui incarnent le vice et la débauche à ses yeux. Plus grave, cette opinion est partagée par sa famille, ses voisins, la société dans son ensemble, toute prête à excuser les crimes les plus sordides pour autant qu’ils cadrent avec leur vision moralisante de la société.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    37 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2022
    Le cinéma occidental regorge de tueurs en série depuis « M le maudit » (1931) de Fritz Lang. L’intérêt du film, inspiré de faits réels, réside dans son déroulement en Iran, théocratie chiite, après les attentats du 11 septembre 2001, dans la ville sainte de Mashhad (20 millions de pèlerins annuels), à 900 km de Téhéran, dans le nord-est du pays, près de la frontière avec le Turkménistan. Très vite, on connait le coupable (Medhi BAJESTANI qui a surtout une carrière théâtrale), un maçon de 46 ans, père d’un garçon et d’une fillette et qui tue par strangulation les prostituées (au nombre de 200 selon lui) autour du mausolée (plus grande mosquée d’Iran) du 8e imam chiite, Ali Al-Reza, mort empoisonné en 818 (le chiisme duodécimain, majoritaire en Iran et religion d’Etat depuis 1979, compte 12 imams, le 1er étant Ali, oncle et gendre de Mahomet). Le second personnage principal est une journaliste célibataire Rahimi (Zahra AMIR EBRAHIMI qui a obtenu le prix d’interprétation féminine pour ce rôle au festival de Cannes alors que la prestation de Medhi Bajestani est tout aussi remarquable), inflexible sur ses droits, qui enquête sur les crimes du tueur araignée (d’où le titre anglophone « Holy spider », l’araignée sacrée ou sainte). Cela permet de montrer le machisme et l’aliénation de la société iranienne (port du hijab, pas de femme seule dans les hôtels, drague lourde de la part des hommes, flics ou collègues, considérant toute célibataire comme une femme facile, etc.). Bien sûr, le régime iranien (le tournage s’est déroulé en Jordanie) n’est pas épargné [on retrouve l’ambiance, peut-être, moins poisseuse du film du Danois d’origine égyptienne, Tarik Saleh « Le Caire Confidentiel » (2017) où c’est plus la corruption du régime qui était montrée du doigt, juste avant la chute du président Hosni Moubarak] : les assassinats de prostituées arrangent bien les autorités qui ne débordent pas de zèle pour trouver le coupable même si un procureur explique à la journaliste qu’il n’y a pas de fatwa concernant l’élimination des prostituées à Mashhad car les femmes se prostituent en raison de leur pauvreté, qu’il faut combattre. Le tueur, sans regrets, ni remords, estime faire le djihad contre le vice en tuant les femmes impures. La justice n’est d’ailleurs pas complaisante à son égard (malgré le soutien de la population locale au maçon) spoiler: puisqu’il sera condamné à mort par pendaison pour 12 meurtres (sur 16 commis)
    . Outre un scénario bien construit (terrifiantes images finales montrant l’aliénation du fils), sans temps mort et renforcé par une musique angoissante et oppressante du Danois Martin DIRKOV (3e collaboration avec le réalisateur), le film évoque aussi le traumatisme qu’a subi l’Iran (au moins 300 à 500 000 morts) suite à la guerre (1980-1988) avec l’Irak (qui a envahi l’Iran, juste après l’arrivée au pouvoir de l’imam Khomeiny) et la solidarité qui s’est créée chez les anciens combattants.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 916 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Seul intérêt du film : montrer Mashhad la nuit et l'état de la société iranienne sur la condition féminine, le fanatisme religieux et la corruption des corps constitués. Autrement ce n'est qu'une enquête très prévisible sur un tueur en série et qui insiste vulgairement et de façon gore sur plusieurs étranglements atroces. 80 mn de cela puis 30 minutes finales grotesques, avec twist final lui aussi prévisible, qui ne donnent aucune envie de la société iranienne.
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