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    Spencer
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    2,6
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    149 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 513 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Après Jackie, Pablo Larraín s’attaque à une autre femme célèbre et puissante en la personne de Lady Di. On apprend pas grand chose sur la princesse disparue tragiquement à Paris, ni sur ses relations avec son ex-mari et son ex-belle famille. Le film est écrit et réalisé sans relief, le tout est lisse et sans surprise. Le seul intérêt est l’interprétation de Kirsten Stewart dans le rôle titre. On aurait jamais imaginé l’actrice sur une telle partition. Je j’ai trouvée vraiment très convaincante. Certes le maquillage, la coiffure, les costumes aident beaucoup. Mais son jeu est subtil et elle tient parfaitement le choc, rendant le personnage attachant et aimable. La seule réussite du film donc qui, lui, ne restera pas dans les mémoires. Il est loin le temps où Larraín réalisait des films durs et puissants aux messages forts dans son Chili natal (No, Tony Manero, Santiago 73 Post Mortem)…
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Après René Saavedra et Pablo Neruda, le réalisateur chilien Pablo Larraín s’est tranquillement tourné vers des personnalités, comme la Première dame Kennedy et maintenant la tourmentée Lady Di. L’une comme l’autre fait face à un monde qui s’écroule autour d’elle, un monde qui couve leur famille et un esprit souillé par le deuil d’un amour. Le dernier portrait d’Ema n’échappe pas à cette problématique, qui viendra davantage alimenter le malheur d’une mère, sous l’emprise de la royauté et de son indigence. Le cinéaste, comme Oliver Hirschbiegel neuf ans plus tôt, se concentre sur un court segment de vie de la princesse de Galles. Mais au lieu d’en retenir le dernier souffle, Larraín lui consacre cet instant décisif qui la pousse à fuir et surtout à se libérer du joug d’une monarchie aux traditions controversées.

    Trois jours suffiront pour nous entraîner dans la psyché de la femme derrière la princesse, où le cadre la confinera dans un espace clos et qui cherchera à y voir plus clair dans ses tourments ténébreux. On ouvre sur une patrouille militaire, alignée dans une mécanique implacable, roulant au-dessus de carcasses de faisans, trophées de chasse pour la cour et les convives de ce Noël 1991. Mais non loin de là, une femme au volant, seule et dont la destination semble incompréhensible, se heurte à ses responsabilités princières. En retard à plus d’une mesure, Diana agonise mentalement et physiquement, avant même de rejoindre la résidence Sandringham House, qui a tout de l’Overlook Hotel, un palace glacial, où les démons vampirisent la détresse et la folie de ses hôtes. Mais il n’y aura qu’une victime à déplorer, qu’une seule qui témoigne d’une humanité. On ne reviendra pas sur ce qu’elle a pu accomplir depuis qu’elle a rejoint ce cercle fermé, mais l’on comprend hélas ce qu’elle perd peu à peu en présence d’une famille, qui veille davantage à son image que son confort.

    Le sujet médiatique semble la justification idéale pour laisser la jeune femme sombrer, à l’abri de la lumière, du vent et loin de ses deux fils, qu’elle chouchoute simplement parce qu’il ne reste que cela à faire, afin de s’approprier un soupçon de révolte et une brise de liberté. En plus d’une discussion écourtée avec un faisan, dont on fera le rapprochement symbolique. Le réalisateur n’hésite pas à distiller un air froid à l’image, où les alliés se font rares, car les yeux et les oreilles sont actifs, prêts à marchander une part de malheur qui se dégage d’une Diana dépressive et suicidaire. D’une hallucination à une autre, c’est une révélation qui en découle, sans brusquer, juste ave assez de tendresse pour la pousser vers ses racines. Il fallait d’ailleurs compter sur une Kristen Stewart à la hauteur de cette vision horrifique et mélancolique. La comédienne porte le poids de culpabilité, à moitié assumé par son personnage enchaîné et dont la boulimie reste qu’un des supplices qu’il doit surmonter.

    Ainsi, « Spencer » reprend ses droits et son nom, dans une fable qui s’écarte des lourds codes des biopics, comme on en retrouve chaque année, dans un emballage peu rafraîchissant et beaucoup trop explicatif. Nous aurons droit à des instants plus émotionnels de ce côté du décor, où l’oppression s’illustre comme un planning sur-mesure, un rappel à l’ordre qui n’en finit plus, la partition de Jonny Greenwood accompagnant chaque pas hésitant et des représailles qui achèvent les espoirs de fuite. Lady Di n’est plus qu’une poupée qu’on instrumentalise et qu’on humilie à une échelle que les médias ne peuvent que déformer. Mais le secret de la réussite ne tient pas à l’authenticité. Le film ne revendiquera jamais plus qu’un accueil chaleureux, au lieu d’une couverture humide et qui couvrira davantage les peines d’une mère au grand cœur.
    Alasky
    Alasky

    291 abonnés 3 088 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Très beau film, déjà visuellement c'est magnifique, l'esthétique du film est léchée, la reconstitution de l'histoire, des décors, des costumes est bluffante. La performance de Kristen Stewart est saisissante de justesse, contre toute attente elle excelle dans ce rôle complexe et bouleversant. Un bel hommage à Diana Spencer, à sa quête de l'authenticité, ses désirs de liberté, son envie de vivre une vie de femme libre et forte. Un coup de coeur !
    Coralie F.
    Coralie F.

    11 abonnés Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Des plans séquences interminables, on dirait un vieux film d'auteur français...
    Je pense que le problème vient du scénario : on s'attendait à un biopic que Diana. Finalement on n'a qu'une caricature sur quelques jours et qui n'est pas du tout flatteuse. Kristen Stewart, qui n'est déjà pas une super actrice, est fidèle à son jeu : plat, sans profondeur et toujours avec les mêmes expressions.
    La bon son n'ajoute rien est devient vmt insupportable sur la fin !
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    9 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Rarement juste, souvent outrancier, Spencer extrapole. Ce "biopic inventé" s'étire en longueur, lent, peu bavard, et offre quelques rares moments intenses mettant en scène la Princesse avec ses fils. Sinon, Kristen Stewart est sur la corde raide entre excès et émotion comme l'Altesse qu'imagine Pablo Larraín , Lady paranoïaque, fébrile, ni tout à fait folle ni tout à fait saine d'esprit. Ce long-métrage est donc à charge contre celle-là même qu'il voulait mettre en avant, celle pour qui il était censé être un écrin (plus de détails sur Pamolico, blog de critiques : https://pamolico.wordpress.com/2022/01/23/spencer-pablo-larrain/)
    paganini
    paganini

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    séduisante idée que de suivre le point de vue sordide de Diana durant un Noël. mais a aller trop loin dans ce sens, on obtient un enchaînement d'images vilaines avec une musique affreuse et utilisée avec abus. sans aucun intérêt au final.
    Yetcha
    Yetcha

    755 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Une histoire qui se veut proche de la réalité. Le calvaire vécue par Lady Di dans ce carcan étouffant et oppressant de la royauté est bien rendu. On éprouve une vraie empathie pour elle et on comprend à quel point la "vie de château" est atroce et que son seul vrai réconfort furent ses enfants. Une belle et triste histoire.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    43 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    Assez mauvais dans le genre, comparé à la série The Crown. Il faut le reconnaître: L’interprétation de Kristen n’entrera pas dans l’histoire…
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2022
    Pablo Larraín m’avait déjà assommé avec « Jackie », il récidive avec « Spencer ». La musique est chiante, l’image et sa colorimétrie sont souvent moches et l’histoire, une allégorie échelonnée sur une poignée de jours jours autour de Noël 1991, aurait pu être vraiment pertinente si elle n’avait pas été si longuement ennuyeuse. Au final, il n’y a que Kirsten Stewart qui en sort grandie de par sa bluffante prestation.
    fbelleton
    fbelleton

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    Très belles images dans ce film, c'est ce qui me restera.

    Sinon l'histoire est ultra-romancée : Lady Di est présentée comme une femme simple qui se fait broyer par la noblesse. Evidemment, c'est une vision beaucoup plus romantique que la réalité, les gens aimant s'identifiant aux victimes. En réalité, c'était une noble qui a bien profité de la vie, cocaïnomane et finissant bourrée avec des princes arabes. Elle a multiplié les relations, y compris au palais quand elle était mariée. Mais comme c'est une princesse, c'est à cause de son mari qui l'a délaissée. Ben voyons.

    Le film est un peu décousu, trop long, il se laisse regarder mais à condition de surfer en même temps avec une tablette.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 185 abonnés 4 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2022
    Contrairement à ce que beaucoup de fiches du film indiquent, “Spencer” n’est pas un long-métrage biographique de la Princesse Diana. Le mal-être de la princesse est certain et Pablo Larraín part de ce postulat pour imaginer ses doutes et mélancolies le temps d’un repas de Noël avec la famille royale au château de Sandringham. Jamais la prestance de Kristen Stewart n’avait été aussi captivante à l’écran. Ses introspections et ses démons intérieurs nous bouleversent terriblement et les autres personnages sont éclipsés tels des décors figuratifs. Si vous n’apprendrez rien de nouveau sur Lady Di, vous allez vivre un huis clos presque horrifique dans les tripes d’une princesse médiatisée mais isolée moralement.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Spencer est étouffant. Porté par une Kristen Stewart au sommet de son art, Pablo Larrain nous offre un film à la beauté plastique merveilleuse mais terriblement claustrophobe. On souffre avec elle et on n’attend qu’une chose : qu’elle envoie tout balader.

    Une terrible fable.
    Stéphane R
    Stéphane R

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Une très belle fable et une charge anti-monarchique. Bonne idée d'avoir casté Stewart dont le côté éthéré et minaudant colle assez bien à Diana. Ce film n'est pas un biopic, ce sont des idées, des émotions mises en scène et magnifiées par la très belle partition de Johnny Greenwood, guitariste de Radiohead et compositeur attitré de P. T. Anderson.
    Belles couleurs de Diana au sein de cette famille surannée tout en kaki de chasse. Les couleurs finissent par s'échapper provisoirement pour un petit moment de liberté après ce morne Noël.
    La monarchie anglaise a un intérêt, celui de nous offrir un terreau romanesque très fertile,que ce soit dans the crown ou ici de façon plus allégorique avec Spencer,
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    C'est vraiment un excellent film en plus d'être surprenant, il montre un nouvelle facette de Diana, une facette qui change de la princesse n'acceptant pas la Famille Royale. A contrario, le film se dirige plutôt vers la démonstration de la pression que subissait Diana. D'ailleurs Kristen Stewart est parfaite dans son rôle et porte littéralement le film à elle toute seule. La mise en scène est harmonieuse, la musique est juste et arrive à chaque fois à pic. Au-delà de Diana, par la mise en scène, le spectateur aussi arrive à subir cette pression par une multitude de plan rapproché sur Diana et les nombreuses "traditions" qu'elle doit respecter, qui sont d'ailleurs mises en dérisions.
    A regarder vraiment si l'occasion se présente afin de découvrir non pas un énième film sur la Famille Royale et sur Diana, mais bien sur une femme simple refusant de s'adapter à une vie qui ne lui correspond pas.
    Jorik V
    Jorik V

    1 205 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Dès le départ, un encart nous indique que ce film est une fable inspirée de la vie de Lady Di, Princesse de Galles. Par ce terme, il faut comprendre que les auteurs ont fait le choix d’extrapoler et/ou d’inventer ce que l’on verra dans le film à partir de ce que l’on connait de par notre culture et de ce qui a été raconté par la presse. Nous voilà donc parti pour un weekend de Noël à la campagne avec la famille royale vu par le prisme de Diana Spencer juste avant son divorce avec le Prince Charles. Et il reprend exactement le même procédé que pour l’acclamé - mais pourtant pas particulièrement aimable ni transcendant - « Jackie ». C’est-à-dire qu’il condense le récit sur quelques jours et nous met dans la peau du personnage principal. Loin du bioipic classique, c’est encore une fois une variation fantasmée ou inventée pour les besoins du film sur un personnage culte et vénéré. Et c’est paradoxalement bien plus réussi que le précédent biopic sur Lady Di (le fade et consensuel « Diana » avec Naomi Watts) qui n’avait pas laissé un grand souvenir. « Spencer » peut se voir comme un complément à la série « The Crown », une série culte qui tente au mieux de nous narrer l’Histoire de la famille royale anglaise.



    Si ce nouvel opus de Pablo Larrain prend les mêmes chemins que « Jackie », il est bien plus percutant et moins neurasthénique et hermétique. Comme si ce personnage-là s’adaptait mieux à cette façon de procéder et à ce traitement contemplatif et éthéré que celui de la veuve Kennedy. Ce n’est pas l’interprétation qui est en cause, Natalie Portman en Jackie Kennedy était tout aussi impressionnante de mimétisme que Kristen Stewart en Diana Spencer. Mais certainement plus une question de ressenti et d’univers qui s’adaptent plus ou moins à tel ou tel personnage et à la sensibilité de chaque spectateur. Mais revenons à la composition clairement oscarisable que nous offre la jeune actrice qui ne cesse d’étonner par ces choix de carrière judicieux et audacieux où elle ne cesse de nous surprendre et nous enchanter. Outre la ressemblance frappante qui nous donne l’impression que le film et le rôle ont été écrits pour elle, le moindre de ces gestes, de ces expressions ou de ces paroles sonnent plus vrais que jamais. Un rôle et une composition qui feront date et dont on devrait vite reparler avec la saison des récompenses en approche.



    L’autre point fort de « Spencer » est sans conteste sa mise en scène grandiose et envoûtante. Larrain film ce weekend dans la campagne anglaise comme une errance. Celle d’une jeune femme perdue dans un milieu qui ne lui va pas et qui ne veut pas d’elle. Presqu’à la lisière du fantastique, les images la voyant déambuler dans les interminables couloirs et les salles immenses du palais sont fantomatiques. La brume qui se lève sur les jardins, les immenses cuisines du palais vides ou encore ces repas guindés et silencieux, tout est traversé par le personnage de manière désincarnée, comme l’est ce film sans que ce soit péjoratif. Et l’arrivée du titre par le biais d’un sublime plan aérien est d’une singulière beauté évocatrice. Il est engoncé entre les limites du domaine comme pour signifier la condition d’une femme coincée pour trois jours dans un lieu et avec des gens qu’elle ne supporte plus. Les images léchées s’enchainent et le côté contemplatif et dépressif du long-métrage est en totale osmose avec la détresse morale du personnage. La musique est certes un peu agaçante et la fin se traîne mais Larrain nous offre une superbe et crépusculaire vision de la tristesse. Tristesse d’une figure qui n’a jamais été vraiment à sa place mais qui alimente encore les rêveries les plus folles.



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