Derniers Avis sur Hyena

On peut choisir, et certain on fait ce choix, de regarder ce film en mode "Grand sommeil" c’est-à-dire en faisant abstraction de tout ce qui va de travers pour ne s'intéresser qu'à l'ambiance. Ceux-ci seront alors servi : Flics tripous, mafieux tarés et ultraviolent, jeune femme en détresse, drogues, viols, un peu de sexe et un zeste de gore sanguinolent.. En revanche si on s'intéresse au film pour ce qu'il est, on déchante assez vite. Le personnage principal est écrit à coup de serpe, on ne sait quasiment rien de lui, les scènes de violence sont chaotiques (et la préciosité consistant à les filmer en muet s'avère contreproductive. Les rapporte et interactions entre la multitude de personnages secondaires deviennent vite inextricables. Ajoutons-y des bizarreries en tout genre comme celle de spoiler: la femme blessée sans que l'on sache où ! Et puis non, monsieur le scénariste on ne localise pas une planque avec comme seule indication une plaque de voiture garée dans le coin !
Sans parler du final pourri. Bref comme dirait Shakespeare, beaucoup de bruit pour rien !

Malgré des airs de déjà vu, un polar violent prenant, à l’atmosphère crasseuse, qui nous plonge dans la descente aux enfers d'un flic corrompu, soutenu par une mise en scène nerveuse et servi par une interprétation convaincante.

Thriller policier sombre, avec une ambiance psychédélique et une esthétique qui rappelle les films de Nicolas Winding Refn. On suit une bande de flics pourris dans leurs magouilles, où ils doivent se méfier autant de leurs collègues que des gangsters qu'ils côtoient.

Des flics corrompus, alcooliques et drogués, des putes, des bouchers albanais, des plans foireux, etc, on se croirait chez Olivier Marchal ! Sauf qu'on est chez un cousin anglais qui a moins de style. Le film est porté par un ersatz de Gérard Butler (au demeurant, très convaincant), les Albanais sont glaçants, mais le traitement des femmes laisse à désirer, et la mise en scène abuse d'effets clippesques et le rythme tombe peu à peu pour une fin au parfum d'inachevé.
L'affiche vantait "le futur du thriller". Clairement non.

Hyena est une traversée terriblement sombre et violente à travers un monde souterrain londonien de trafiquants sexuels, de trafiquants de drogue, de violeurs, de gangsters et de policiers qui leur sont indiscernables. C'est le genre de chose qui vous fait vous sentir sale. Le film ne vous rapproche pas assez du personnage pour le rendre intéressant comme dans d'autres études de personnages graveleux comme le papa de tous Taxi Driver. C'est juste un autre sac d'écume mal foutu. Le film est continuellement violent et choquant avec des démembrements, des têtes décapitées, des viols graphiques. Et cela ne semble ni réaliste ni nécessaire. Ce film est comme un carnaval délibérément malade allant d'une exposition grotesque à l'autre. Une fois terminé le défi est relevé et vous pouvez continuer votre journée. Cela peut vous choquer pendant que cela se produit mais vous n'y penserez pas longtemps après...

Pas vraiment surprenant car on nous ressert encore une fois l histoire déjà bien écumé du bas lieutenant face à un monde pourri. Il n'y a rien de nouveau l'interprète est vraiment bon et l'ambiance vraiment sale , morbide qui sent bien la fin d'une civilisation d'un fonctionnement et c'est ce que retrace le film ce flic à l'ancienne avec ses vieilles méthodes son code qui tente de faire plier c'est nouveau voyou ici une mafia albanaise totalement incontrôlable violent. Sans lois , sans code , sans hiérarchie.... il va vite se faire dépasser par tant de violence. Mais le film s'avère trop lent et l'ambiance n'est pas assez exploité on s'attarde sur pleins de moment de defonce pas très utile selon moi , le scénario et la trahison de la police en interne est mal exploité selon moi le final est vraiment limite..... rien de surprenant pour le genre. Une vision réaliste d'un monde qui change d'un métier qui mute et d'une société qui se radicalise et où la violence devient barbare

Hyena est une plongée violente et radicale dans un Londres sombre et corrompu, porté par d'excellents acteurs.

Hyena de Gérard Johnson a été une bonne surprise lorsque je l'ai découvert. S'inspirant du genre des thrillers français, mais plus encore de
"Pusher" de Nicolas Winding Refn ou du "Bad Lieutenant" d'Abel Ferrara, Hyena se démarque par sa réalisation stylisée, réaliste d'un univers sombre et ultra violent. L'histoire d'une relation glauque entre flics londoniens corrompus et nouveaux caïds albanais prend aux tripes, saisi, et malmene de par sa cruauté et son inexorable descente aux enfers. La première scène dans la boîte de nuit, sous une B. O. d'enfer et un jeu de lumières soigné annonce la couleur de ce qui va s'ensuivre. Le parcours de Michael Logan, alias Peter Ferdinando, inspecteur au stups, oscille entre corruption et rédemption. Les scènes de defonce à la cocaïne sont tellement bien filmées que je me suis demandé si elles n'étaient pas réelles. Obligations et déformations professionnelles pour supporter toute cette violence sadique et barbare ? Plus on avance dans le film plus cette violence se veut choc et monstrueuse.
Hyena reste un très bon thriller inédit prenant aux tripes et nous gardant en haleine jusqu'au final qui toutefois interroge sur le sort de Logan. À noter les très bonnes interprétations du personnage central Peter Ferdinando et de Neil Maskell alias Martin. Saisissant.

Les affranchis, Le parrain ou encore Scarface ont su se faire un nom dans l’histoire du cinéma mafieux, mais Hyena garde une place importante dans l’échine la contemporain. Sympa mais lent, Hyena développe une histoire de gang presque hors norme traitant des albanais et de la corruption des flics. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

Un vrombissement accompagne l'introduction sourde et hypnotique de Hyena. Une entrée en matière directe et stylisée pour un film qui s'apparentera rapidement à bien d'autres. On pense bien évidemment à un "The Shield" condensé pour cette histoire de flics véreux anglais. Mais la comparaison s'arrête là puisque Hyena réussit malgré tout à tirer son épingle du jeu avec ce goût de déjà vu.
Les acteurs, gueules cassées inévitables et rapidement identifiables y sont pour beaucoup et on retrouve avec plaisir un habitué des films de gangsters londoniens en la personne de Stephen Graham, Tony dans Snatch et formidable Al Capone dans Boardwalk Empire. A ses côtés, Neil Maskell découvert avec la série Utopia ou Peter Ferdinando en chef d'escouade mal embarqué.
La mise en scène brutale et sans concessions de Gerard Johnson ajoute à la consistance de l'ensemble. La violence est d'une simplicité glaçante et l'ensemble des personnages qui vont naviguer autour de cette enquête permettent de doucement resserrer l'étau autour de ce flic pourri qui prend l'eau petit à petit mais se démène avec tout ce qu'il a pour s'en sortir.
Si le dénouement ne surprendra personne, l'ensemble reste malgré tout de bonne facture pour ce polar (sur-vendu par le commentaire élogieux de Nicolas Winding Refn) dont la tension s'installe aussi surement que le malaise s'insinue.

Avec sa petite équipe de lieutenants gros bras, fachos et toxicos, un flic corrompu, alcoolique et héroïnomane contribue régulièrement aux trafics de drogue internationaux en travaillant avec les pègres turque, afghane et albanaise de Londres. Mais quand le jeu se complique, notre anti-héros décide de jouer double-double jeu, de miser sa carrière et son magot, et de quitter gagnant ce monde fétide. Sa descente aux enfers improvisée l’obligera à rester en vie, à composer et à exploiter deux milieux aussi véreux, violents, pourris et mortels l’un que l’autre, partageant allégrement paranoïa, toxicomanie, vices, brutalités et explosions chroniquement imminentes.
Chantage, pression, traquenard procédurier, trahison, rancœur, mensonge et lâcheté habitent une Police aux cheveux gras, crade et nauséabonde, qui donne effectivement envie de basculer de l’autre côté, dans le monde barbare et ultra-violent des trafics sadiques, sanglants et inhumains des jeunes femmes de l’Est, qui n’offre pas plus d’issue.
Ce bon petit thriller Anglais très noir ne sombre heureusement pas dans la speedo-violence, nous laissant donc apprécier les profondeurs des ambiances, des enjeux et des implications, les rapports complexes et évolutifs, tout en sachant nous laisser avides d’une suite sans répit. Et ce jusqu’à la dernière scène, illustrant assez bien la tension défoncée et l’absence perpétuelle de repos, même si le manque de conclusion amène à une relative frustration finale.

Hyena est un bon thriller assez cloque et légèrement dans la lignée de la trilogie "Pusher" sans l'égaler, mais cette fois ci de l'autre côté du miroir.
Le film est rythmé et on ne s'ennuie pas un seul instant même si parfois ca manque un peu de crédibilité. Autre bémol, la fin qui laisse perplexe...

"Hyena" nous plonge dans le monde du crime londonien à travers les magouilles d'un policier corrompu. On pense à un mélange entre la trilogie "Pusher" de Winding Refn et le "Bad Lieutenant" de Ferrara. L'intrigue y est simple mais efficace et le cinéaste met en place d'une ambiance sombre et violente qui va de pair avec le sujet traité. On regrettera juste une réalisation un peu trop sage et quelques défauts de rythme par moments.

Je ne peux pas critiquer ce film, je n'ai tenu que vingt minutes, le délai de grâce que j'accorde à toute réalisation avant de quitter si ma note flottante descend à 4/10 ou à moins. Je suis sensible aux avis des critiques qui signalent discrètement les prises de vues nerveuses et dynamiques, caméra à l'épaule, car ça me permet d'aller voir ailleurs. En guise de remerciements, pour celles et ceux qui partagent ma phobie, je signale donc que ce film est réalisé (pendant le 20 premières minutes au moins) avec un caméscope,lors d'un séisme de magnitude 7, et ça ne m'étonnerait pas que le pauvre cameraman soit précocement atteint d'une forme cinématographique de Parkinson. Donc, si comme moi, vous n'aimez pas qu'on transforme votre fauteuil douillet en nacelle de montagnes russes...à bon entendeur et désolé pour tout ce qu'il y a de certainement très valable dans ce film.

Nicolas Winding Refn, à la sortie du film présenté dans un festival, a fait part de son admiration devant ce long-métrage. Cela se comprend, tant le film a de points communs avec le premier succès du réalisateur danois (je parle évidemment de “Pusher”). Dans les deux films on suit un personnage aux abois qui, trempant dans le trafic de drogue, doit faire l’impossible pour redresser la situation et qui plus le temps passe plus sa situation dégénère au-delà de toutes possibilités d’amélioration. Alors, le thriller britannique se place du côté des forces de l’ordre et non des petits trafiquants, mais c’est de policiers corrompus et drogués dont on suit les mésaventures, mais aussi de trafiquants, de drogue et d’êtres humains, albanais ultraviolents, d’inspecteurs de la police des polices vicieux, etc… Le film est donc sombre et n’offre pas une image glamour de Londres et très flatteuse de la police de cette ville. Drogués, corrompus, racistes, les personnages sont peu sympathiques et leurs descente aux enfers, hormis peut-être pour Logan, est regardée avec une relative indifférence voire avec une certaine satisfaction. Le point fort du film est de ne pas vouloir absolument sauver ces personnages tant moralement que factuellement, plus le film avance plus ils s’enfoncent dans l’illégalité et dans les trahisons. C’est assez passionnant, même s’il met un peu de temps à démarrer. L’ambiance des bas-fonds de Londres offre une image assez inédite de la capitale anglaise et concoure à donner à l’intrigue une image très sombre, presque désespérée, en tout cas très violente. Un excellent polar noir et violent à souhait qui offre un long-métrage prenant qui sort un peu de ce que le cinéma nous offre habituellement et qui, ne serait-ce qu’avec sa conclusion, donne un résultat suffisamment inédit pour en faire un film à voir.