Avis : Les Larmes du soleil - Page 8

Un film décevant au vue de son casting et des moyens qu'il possédait. Tout d'abord, l'histoire à une morale vraiment consensuelle et simpliste digne d'un film pour enfant ! Le méchant dictateur a tué le bon président, et une poignée d'américains intrépides va parvenir a sauvé le fils-héritier des griffes du général sanguinaire. La réalité géo-politique est bien évidemment beaucoup plus compliqué que ça, et c'est justement par ce genre de film qu'on devrait l'expliquer au grand public: expliquer que le président assassiné n'est pas forcément tout rose, que le dictateur exerçant le putsch veut lui aussi aider son pays et ne fait pas le mal par simple plaisir (bien que ces agissements soient condamnables), et surtout que la dualité dans laquelle se trouve les soldats américains est complexe car ou ils se conforment au ordres et laissent des malheureux promis à une mort certaine,et perdent de leur humanité, ou ils les aident, ce qui constitue une immiscions illégale dans les affaires intérieures d'un état souverain, risquant de passer en cour martiale et d'engager leur pays dans une guerre. A l'inverse, le film conforte le spectateur delta dans son illusion qu'il suffirait de tuer les vilains dictateurs pour avoir la paix universelle. Par ailleurs, certains dialogues touchent le fond et Belluci en fait des tonnes.
D'un autre côté, Bruce Willis est impeccable, les effets spéciaux très réussis, les décors, costumes et scènes d'actions très réalistes, et on est heureux de voir ses soldats bravés l'autorité pour suivre leur conscience morale. Vraiment dommage, un peu de profondeur et de réflexion scénaristiques en aurait fait un grand film.

Cette réalisation d'Antoine Fuqua retrace la mission d'un groupe de Navy SEAL envoyé récupérer une médecin américaine au Niger en proie à un coup d'Etat et un génocide ethnique.
Sur le papier les ingrédients étaient là mais les soldats au début du film sont vu comme des machines de guerre et finissent par s'humaniser que vers la seconde moitié du film.
En somme tout est trop manichéen, ce qui est vraiment dommage car le film bénéficie d'une bonne base et les scènes d'actions sont bien réalisées.
Antoine Fuqua n'est pas allé au bout de son sujet mais ce film se laisse regarder et une empathie se crée au fur et à mesure pour les personnages et le peuple victime du génocide. D'ailleurs en ce qui concerne les images du génocide, Antoine Fuqua a fait le choix de le montrer dans toute sa violence et sa monstruosité, ce qui permet alors au film de gagner en émotion et engendrer une prise de conscience du spectateur.

Trés bon film avec une nouvelle fois un grand Bruce Willis !! Ce film style guerre est trés prenant et trés bien réalisé!! a voir franchement.

Un potentiel salement mitigé qu'est ce film moralisateur sur la guerre dans les pays sous-dévellopées...
La distribution est excellente et innatendue (Bruce Willis + Monica Belluci), mais ce sont bien côté scénario et action que le bat blesse...au vue de nombreuses incohérences et bizzareries.

J'ai connu Monica Bellucci et et surtout Bruce Willis dans des bien meilleurs rôles et bien meilleurs films. Ce énième film de guerre ou les USA viennent une fois de plus à la rescousse des pays en difficulté est ennuyant. Ennuyant car regroupant toute les choses que l'on a déjà vus dans d'autres films de guerre du même style. Des films de guerre, il y en a un paquet, alors pour faire bien, il faut faire original. Celui la ne l'est pas.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film, il se laisse voir, il interpelle et émeut par son coté plutôt réaliste, le suspens est là également même si la petite intrigue à propos du fils n’est pas assez bien entretenue à mon avis, mais les dix dernières minutes m'ont un peu dérangées, elles sont là pour nous rappeler tout le bien que la grande Amérique prodigue à travers le Monde, grâce à son armée. Ceci dit le film est plutôt bon malgré quelques longueurs et ce "happy-end", tout à la gloire des gentils américains.

Voila un film qui en jette grave de chez grave.
C'est un film de guerre mais certain pourront le catalogué comme film d'action.
J'ai adoré et bruce willis et monica sont à la hauteur de leurs niveaux d'acteurs.Si vous louez ce film vous en aurez pour votre argent croiyez moi.

Les larmes du soleil est un film éfficace qui montre l'absurdité des massacres ethniques en Afrique. Les acteurs sont bons et l'action bien filmée. Quelques clichés sont présents, obligatoires presque pour un film Américain, mais le principal est là et le méssage passe bien.

les larmes du Soleil avec bruce Willis et Monica Belluci ne nous transportent pas vraiment dans l'émotion de ce genre de film auquel il faudrait s'attendre... L'histoire est confuse... le début du film est robotisé bruce willis débarque et il emmène tout le monde a la sauvette difficile de connaitre ce qu'il veux, ce qu'il souhaite... changeant tout le temps de tactique pour une seule est même mission. On s'y perds , même si sa apporte un peu de suspens on ne s'est pas trop ou sa vas nous mener cette mission de sauvetage... Monica Belluci suit comme elle peux ce groupe d'élite mais ne peux rien faire d'autre que d'obéir et de montrer son mécontentement face a la caméra. Un film qui est bien loin d'un blood Diamond , les scenes de combat sont également confuses on ne s'est pas trop ou ils visent ou ils tirent sa part dans tout les sens et faire du bruit n'y avancera rien..

• Actions: 4 / 10
• Scénario : 2/10
• Crédibilité des Acteurs:4 /10
• Bluraythèque: Non

Ce film est un gros navet bourré de clichés et dont le scénario est grotesque. Ca ne rime à rien, c'est long et ennuyeux. A éviter

Une belle daube propagandiste à renfort de citation philosophique récupérée qui n'a pas la force d'un vieux nanar: nous faire marrer 5 min. 2 étoiles pour les décors et les enfants qui rient qui pleurent

Coup d’Etat, nation en crise, rien ne va plus au Nigéria. Il est évident que des conflits sont toujours d’actualité à travers le monde et sur des terres plus urbaines également. Mais si on se concentre sur une échelle humaine, on peut comprendre comment fonctionne la souffrance. Antoine Fuqua bat les masques et soulève des points qui sont importants de considérer. La condition de vie d’un pays qui implose oblige des nations extérieures à intervenir. Une action collective peut entraîner la guerre, mais un détachement indépendant n’est qu’une intervention éphémère que le gouvernement ne peut exploiter à sa guise. Émancipées de cette contrainte, les valeurs que partagent les personnages ne sonnent pas toujours justes. Elles se révèlent pourtant significatives, mais le schéma qui en découle ne conforte pas toujours le bon sentiment.

On caricature souvent à tort la force mentale et physique des Américains, plus particulièrement des soldats. La réalité rattrape la situation géopolitique et n’hésite pas à éventrer les préjugés, du moins le temps de quelques bivouacs. Rien de mieux que de sensibiliser par le biais du mal à combattre, chose que les studios Holywoodiens exploitent avec un recul permanent. Et c’est à partir de la construction narrative, beaucoup trop simpliste, que l’on se mord la queue. Le lieutenant A.K. Waters (Bruce Willis) et ses hommes d’élite sont détachés pour un sauvetage qui fait davantage acte d’action humanitaire qu’une simple besogne de premier ordre. La figure des gardiens de la paix prendra alors un coup, sachant que l’Amérique tente de se racheter une conduite et une conscience, à la suite de ses multiples implications privées ou publiques, en territoire hostile.

Néanmoins, la bonne intention se dégage par moment. Et c’est auprès du docteur Lena Hendriks (Monica Bellucci) que l’on apporte tout ce qu’il faut en émotion pour en apprécier tout le divertissement qui s’annonce humide en hémoglobine et sec en pyrotechnie. Il existe en plus un dilemme qui réside dans une responsabilité civique et d’ordre mondial. Une vie reste une vie et tout le récit cherche à jauger en quoi elle a son importance. Si les soldats se veulent, par définition, être des défenseurs de cette responsabilité, alors il n’y a pas de débat. Ce qui est présenté à travers le terrain forestier des Nigérians, c’est un semblant d’ouverture au monde. Beaucoup de contraintes peuvent interférer avec notre façon d’agir, malgré un fossé culturel. Et c’est précisément à la frontière de cette étude que l’on découvrira une once d’espoir, mêlée avec un idéal humaniste.

Après avoir signé un « Training Day » tout à fait remarquable, Fuqua s’est penché sur l’ombre d’une guerre civile, mettant en avant l’héroïsme américain face à la horde de soldats sanguinaires. Sa position dans le conflit est on ne peut plus évidente. L’observateur qu’il est se substitue à cette caméra qui virevolte de drames en drames et déracine peu à peu l’humanité qu’il reste derrière la carapace du soldat idéal. « Les Larmes Du Soleil » (Tears of the Sun) convainc par son esthétique qui ravie par sa sobriété et son efficacité, une fois dans le feu de l’action. Si c’est au niveau du discours que cela pêche essentiellement, nous aurons malgré tout apprécier la rétrospective que nous offre Fuqua, qu’elle soit voulue ainsi ou non.

Le Nigéria en guerre ethnique..voilà le contexte de ce majestueux film de guerre d'Antoine Fuqua..Obeir aux ordres ou suivre sa conscience et agir en tant qu'Homme? Un très grand et charismatique Bruce Willis dans un film aux émotions fortes...à voir!

Un film de guerre qui oscille entre le moyen et le correct, sans jamais décoller le spectateur de son fauteuil. Empruntant un peu à Blood Diamond, un peu à Black Hawk down, il a néanmoins oublié de s'inspirer de la qualité de ces derniers. Loin d'être transcendantes , les scènes d'action s'alternent avec un mélo bourbeux et parfois éxagéré. Bref, une production qui laisse indifférent, et où d'ailleurs, même le sublime Hans Zimmer, préposé à la bande-son, peine à briller.

Un chef d'oeuvre !!! Bruce Willis et Monica Belluci jouent à la perfection leur rôle de soldat et de médecin dans un pays africain en situation de conflit !!!!