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Un visiteur
2,0
Publiée le 4 octobre 2011
Très déçu de Master and Commander, le film raconte l'histoire d'un équipage Anglais durant les guerres Napoléoniennes. Je trouve notamment ce film francophobe juste à voir comment les Anglais nous voient c'est tout simplement nul pour ne pas être grossier. Durant ce film, il ne se passe quasiment rien, 2 scènes de bataille de 5 minutes chacune, ça fait juste surtout pour un film de 2h20. Il y'a aussi une esquisse de psychologie et d'évolution de personnage bien mal retranscrite. Heureusement que les acteurs sont là pour remonter le film donc Russel Crowe qui joue bien malgré sa superbe chevelure... Bref un film décevant surtout après qu'on ait vu Das Boot.
Un film d'aventure captivant, mélange de décors splendides, de scènes spectaculaires et de personnages crédibles. Une véritable course maritime passionnant de bout en bout ponctuée de batailles navales impressionnantes. De plus Russell Crowe est parfait. Très bien.
Le film suit un capitaine et son équipage à travers les océans durant les guerres napoléoniennes, mais de façon immersive comme on pouvait le voir dans le Bâteau (Das Boot) où Wolfgang Petersen introduisait le spectateur à l'intérieur d'un U-Boot durant la Seconde guerre mondiale. De ce côté, c'est réussi car Peter Weir sait faire partager l'état d'esprit des membres d'un équipage de la marine anglaise au début du XIXème siècle, tout en joignant l'attrait du grand spectacle et du film d'aventure maritime à l'ancienne, mais avec les moyens techniques modernes. De cet univers viril et martial, il tire une épopée psychologique intéressante et humainement riche, mais finalement, les scènes d'action se font assez rares, même si elles sont impressionnantes, et le film n'évite pas quelques moments creux où l'ennui s'installe. Par dessus tout ,je n'aime pas tellement ce film pour la façon dont les Français sont dépeints, ils ont évidemment ici le mauvais rôle, mais c'est une vision anglaise, très réductrice et très peu flatteuse qui ne me plait pas. Je trouve que le portrait aurait pu être plus juste et plus nuancé, je ne retiendrai donc surtout que la partie aventureuse dépaysante ainsi que l'énergie et l'autorité naturelles dont Russell Crowe fait preuve dans la plupart de ses films depuis Gladiator.
Un film qui ne manque pas de charme, le cadre dans lequel s'ancre l'aventure jouant pour beaucoup. On se laisse donc assez facilement séduire par une histoire qui navigue pourtant maladroitement entre des scènes d'action très enlevées et des moments qui laissent plus facilement place à l'ennui. Rien donc de très transcendant, mais un film qui parvient néanmoins à nous faire un peu rêver.
Si vous cherchez un documentaire sur la vie à bord d'un chasseur de corsaire au XIXieme siècle, ce film est fait pour vous. Si vous cherchez une intrigue, le souffle épique de l'aventure et des combats grandioses passez votre chemin. Il y a deux batailles dans tout le film, une au début, superbe mais très courte, et une à la fin, plus longue mais moins réussie. Au milieu, pendant deux heures, c'est Thalassa : chronique de la vie des marins Anglais à l'époque de l'Amiral Horatio Nelson et de l'Empereur Napoléon Bonaparte.
J'attendais ce film avec impatience. Faut dire que je suis resté un peu déçu, chose étonnante pour une réalisation de Peter Weir. Une chose est sûre, la réalisation est excellente. Russel Crowe est excellent, mais moins charismatique que dans Gladiator. Je pense que ce film est une autre vision de voir, une bataille navale. A mon avis, c'est : on n'aime ou on n'aime pas.
Celui qui incarna avec autant de prestance le commandant en chef des armées du nord du nom de Maximus, ou encore le biblique Noé, sans oublier le grand Robin Longstride, prince des voleurs, celui là n'aura aucun mal à s'identifier à un maitre de guerre, stratège de génie, et expert en bataille navale. Master & Commander est l'un des rares films à illustrer aussi magistralement la brutalité des combats en haute mer, vers la fin du siècle des lumières. Le capitaine Aubrey est une sommité dans les rangs de la Marine Royale britannique, un exemple de ténacité et du sens tactique. Du Brésil aux Galápagos, en passant par les brumes du Cap Horn, son objectif est simple: prendre le navire français Achéron à son propre jeu, en dépit de l'infériorité numérique et matérielle. Une quête insensée, tournant rapidement à l'obsession. Une superbe épopée maritime scindée entre morceaux de bravoure spectaculaires et découvertes scientifiques inestimables, même si la science et la guerre sont assez peu compatibles. Peter Weir annonce l'abordage de cette œuvre psychologique et mouvementée, à base de cannons interposés et d'opposition de points de vue. Le destin vaniteux d'un homme face à l'admiration de tout un équipage peut nous conduire sans peine à l'autre bout du monde, même à travers un écran. Du cinéma de référence. 4,5/5
Peter Weir (The Truman Show - 1998) adapte ici le dixième volet (éponyme) de l'épopée maritime créée par le romancier Patrick O'Brian (consacrée à l'histoire de la Marine Royale anglaise). Pour cette adaptation, le réalisateur (et surtout les producteurs) ont pris de grandes libertés, afin de modifier à leur guise le scénario et notamment en remplaçant la frégate américaine Norfolk par un vaisseau français l’Acheron (les méchants changent donc de nationalité, ce qui n'est guère surprenant de la part d'Hollywood puisque le film a été réalisé en pleine période dite du "french bashing", un climat de francophobie qui régna aux Etats-Unis au moment où la France refusa de soutenir les Etats-Unis lors de leur invasion sur le sol irakien). Mais mis à part ce changement, il faut tout de même reconnaître que Master & Commander : De l'autre côté du monde (2003) réussit haut la main à nous immerger au coeur de cette passionnante bataille que livra l'armée anglaise face à l'invasion Napoléonienne. Sorte de huis clos se déroulant sur le pont (et dans les cales) d'un navire de guerre, avec son lot de personnages tous plus importants les uns que les autres. Des scènes de batailles à la découverte des îles de Galapagos, Peter Weir nous offre un voyage trépidant et haletant, jusqu'au twist final. Ajoutez à cela un agréable casting que se partagent deux têtes d'affiche (Russell Crowe & Paul Bettany), le réalisateur Australien, spécialiste des Séries B dans les années 70/80 nous surprend agréablement (le film fut distingué par deux Oscars, à savoir celui de la Meilleure Photographie & celui du Meilleur Montage Sonore).
« Master and Commander » nous fait toucher du doigt à quel point la vie devait être compliquée (et courte), sur un navire de combat du 18ème siècle. Le réalisateur Peter Weir (« Le cercle des poètes disparus ») a bien compris que la réussite de son film reposait en grande partie sur le spectacle et le réalisme historique... Il porte donc une grande attention à ses bateaux et à la reconstitution des conditions de vie de l'époque. Du coup, on plonge avec délice dans les sombres entrailles de « La surprise », une élégante et rapide frégate Britannique. Ce fier vaisseau est commandé par le redoutable Capitaine Jack Aubrey, chargé de débusquer les Corsaires Français qui menacent l'Angleterre... Bientôt, un impressionnant trois mats, battant pavillon tricolore, sort du brouillard comme un fantôme... Le terrible affrontement peut alors commencer, jusqu'à totale destruction d'un des deux belligérants. Entre violentes canonnades et tactiques maritimes audacieuses, les deux Capitaines se livrent un combat sans merci dont seul le plus fort sortira vainqueur ! Évidemment, le spectateur ne peut que suivre avec passion les péripéties de ces valeureux marins, qui se battent et naviguent avec un égal courage, quel que soit le drapeau qu'ils défendent. Le sérieux de la réalisation allié à la qualité des acteurs, dont certains sont pourtant très jeunes, font de ce film un must du genre qu'il convient de saluer, tant le résultat est impressionnant... Bravo !
Sacrée épopée ! Un peu long parfois, mais somptueusement filmé et interprété. Les décors sont à couper le souffle. Russel Crow magistral comme d'habitude.
Au contraire des pirates des caraïbes ; ce film montre la coure poursuite intelligente entre deux navires (un Britannique et un Français) lors de la guerre napoléonienne. Avec un réalisme proche du documentaire, Russel Crowe dirige cette escadrie de marins d’une poignée de fer. Avec deux bonne batailles charnières dans le film ; un péplum maritime de très grande envergure.
Peter Weir nous la joue "grand spectacle" avec ce film de guerre maritime joliment tourné. Russell Crowe est à son aise même s'il semble nous jouer une simple variation par moments de son personnage de Gladiator, l'action est efficace et les moments spectaculaires ne manquent pas, entre deux scènes introspectives (un poil longuettes mais pas sans intérêt). Même s'il n'est pas très original dans sa forme, il demeure impressionnant.
Un film d'aventures grandiose et superbement bien réaliser avec un scénario captivant, des costumes et des décors magnifiques ainsi qu'un Russell Crowe excellent comme d'habitude.
Peter Weir n'a pas fait les choses à moitié, budget colossal, superbes prises de vues maritimes réelles ou virtuelles (sans qu'on puisse faire la différence) et surtout Russell Crowe qui, après avoir ressuscité le péplum dans Gladiator, reprend ici avec son intensité coutumière, un flambeau délaissé depuis Errol Flynn (Capitaine Blood) et Charlton Heston (Ben-Hur) : celui du film d'aventures intelligent, qui ne se limite pas à un amas d'exploits pyrotechniques. Qui d'autres que lui aurait pu rendre avec une telle finesse le mélange d'inquiétude intérieure et d'assurance extérieure, de souci des hommes et de foi en son étoile qui est le propre des grands chefs de guerre ? Si le résultat n'a rien de révolutionnaire, le film est d'un intérêt constant par la beauté de ses images, la qualité de l'interprétation (excellent Paul Bettany en savant pré-darwinien) et de son écriture, le lyrisme de sa mise en scène et le réalisme du tableau de la vie à bord. À la fois remarquable témoignage sur la vie quotidienne des marins d'autrefois et une fresque passionnante, alternant avec une finesse constante scènes d'action et moments intimistes, le film se regarde avec délectation aussi bien comme simple spectacle que comme un hommage respectueux à des hommes qui paraissent d'une autre trempe.