Avis : Mémoires d'une geisha - Page 10

c'est jolie visuellement ! mais alors le reste.....

prendre 3 chinoises pour les rôles principaux de personnages Japonais déjà, c'est pousser, mais la premiere 1h30 est presque agreable. Puis arrive les americains, des bons soldats gentleman appréciés de tous dans un pays qu'ils viennent de detruire ! c'est un peu trop quand on sait que ces soldats tiennent plus du porc que de l'homme !

Un film sympathique qui nous décrit le destin d'une jeune fillette vendue par ses parents qui va connaitre une ascension sociale à travers son statut de geisha. En parallèle, une petite histoire d'amour à l'eau de rose. Les actrices sont impeccables, la mise en scène très soignée... Au final, un joli film qui ne laisse pas de marbre.

Un film fort, beau et inoubliable.

Quelle déception! Moi qui m'attendait à un film haletant,sublime et magnifiquevsiuellement j'étais dé-goû-tée...! Tout d'abord l'histoire traîne,les personnages sont parfois carricaturaux,et les décors plutôt banals...!Le Japon,oui mais vu à l'Américaine... Il y a des moments géniaux mais ils s'oublient vite lorsqu'on se penche sur le scénario...Une fin prévisible... Une vraie déception après le génialissime Chicago. Je ne saluerais pas la performance de Zhang Ziyi,banale et surjouée dans le coté jeune-fille-fragile-en-mal-d'amour. Juste une étoile pour le scénario et quelques trouvailles,parceque le film distrait un peu...

Alors que j'étais décidé à mettre trois étoiles à ce film, je n'en mets finalement que deux. Car même si j'ai trouvé ce film d'une beauté visuelle assez hallucinante, avec un jeu de couleurs et de lumières dignes des plus grands classiques, le film n'en reste pas moins un peu lent, avec quelques longueurs et l'on est même proches parfois de l'ennui. Toutefois, il faut donc reconnitre que la mise en scène est remarquable et que quelques scènes sont vraiment très réussies. Il est évident que l'ensemble fait un peu Hollywoodien, mais ce n'est pas vraiment gênant et on pourra apprécier un jeu d'acteurs sobres mais plutot de qualité. Pas mal tout de même.

Un film de Rob Marshall. ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Attention chef-d'oeuvre !!!

Je ne suis pas très porté sur le cinéma asiatique. Il y a des oeuvres que j'aime comme "In the mood for love" ou dans un autre style "Les trois royaumes", "Old boy" ou "Le secret des poignards volant", mais là j'ai eu un gros coup de coeur. "Mémoires d'une geisha" est un film d'une grande qualité artistique. Ce film est incroyablement beau.

Plusieurs années avant la seconde guerre mondiale, Chiyo une petite fille est prise de force à sa famille. Elle est vendue comme servante dans une maison de geisha. Plusieurs années passent et la petite fille devient une belle jeune femme. Elle s'attire la sympathique de Mameha, une célèbre geisha. Mameha, la sort de sa condition d'esclave et a force de travail décide de faire Chiyo La Geisha la plus convoitée du Japon.

"Mémoires d'une geisha" est le second film de Rob Marshall, après avoir fait ses armes dans la comédie musicale, avec le très réussi "Chicago". Il se lance, dans un film historique toujours étalé sur la même période, les années 20-30. Il réalise un film sur un pays, un film sur des femmes, sur des traditions, une mentalité et enfin un film qui dans son fond est une superbe histoire d'amour. Une histoire d'amour que le réalisateur a très bien su traiter avec pudeur et respect.
J ai trouvé ce film très éducatif, j'ai découvert un univers très poétique et artistique.
Le scénario est excellent, Marshall s'attarde à décrire et dresser un magnifique portrait de femmes, loin de ce que l'on image des geishas. Il y a beaucoup de respect, des rivalités et de solitude. Il nous expose les règles de vie de ses femmes, leurs engagements envers ce à quoi elles dédient leurs vies, leur croyance et leur force de caractère.
Son scénario est riche, il est fourni, il croustille de détails, de trouvailles. Son histoire est passionnante, ça avance lentement, mais c'est toujours captivant. Je ne me suis pas du tout ennuyé, bien au contraire. La mise en scène de Marshall est de toute beauté, pleine de poésie, d'élégance, c'est un vrai plaisir pour les yeux. Les couleurs sont superbes, la façon dont la caméra ce déplace, les plans choisis, les cadres, tout a de la classe, pour moi c'est le meilleur film de son réalisateur.
L'interprétation est parfaite. Chaque acteur livre une sacrée composition. Le film repose principalement sur Zhang Ziyi. L'actrice est superbe, elle hypnotise la caméra, c'est à croire que le rôle a été fait pour elle. Elle est soutenue par une pléiade d'acteurs qui rivalisent tous de talent. Ainsi l'on peut voir, la belle Michelle Yeoh, Gong Li qui est irréprochable, Ken Watanabe excellent, Kaori Momoi qui dans le rôle de la tenancière de la maison de geisha est une belle révélation.

C'est un film d'une grande portée poétique qu'a réalisé là Rob Marshall. C'est un film riche, élégant qui mérite qu'on lui apporte une belle attention. Les mémoires de cette geisha sont une réussite totale !!!!

À voir sans modération !

La bande annonce :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18411637&cfilm=28572.html

De très très belles images, un texte plutôt intéressant et une durée de film qui passe très vite alors tout les ingrédients sont là pour un divertissement à la fois reposant et envoûtant !

L.A.M.E.N.T.A.B.L.E.
Une véritable geisha, parce qu'elle pratique les Arts Elevés, jouit d'autant de prestige et d'admiration que les sumos.
... c'est dire pourquoi les japonais boycottent ce film qui n'est que la vulgaire caricature d'une culture ancestrale jetée en pâture par un réalisateur inculte et sans scrupule.
All in english, of course... c'était sûrement le meilleur moyen de nous faire pénétrer l'univers calfeutré de l'Okiya et de ses geishas !!
Même le maquillage et la coiffure propre à la "Personne de l'Art" ("gei", culture et "sha", personne) n'ont pas été respectés !!
Aucun faste... aucune grâce... c'est à la limite du supportable pour les puristes respectueux d'art et de culture.
Une véritable imposture !!

Un film magnifique qui nous plonge dans le monde des geishas, qui est rempli de beauté, de douceur, de mystère mais aussi de rivalités et de souffrances. L'histoire d'amour impossible de Sayuri est crédible et émouvante. Une merveille qui m'a donné envie de lire le livre

C'est un film très émouvant sur la dure vie des geisha. Les actrices sont absoulement splendides et détiennent une beauté presque inégallable. Les décors , (récompensés aux oscars) sont vraiment très beaux , ce film est vraiment très beau.

Pourquoi si peu pour un film si beau (esthetiquement parlant) ? La réalité n'est par définition pas représentable, mais s'en rapprocher ou s'en éloigner quelque soit le but en est possible, ici on cherche à dépeindre un envirronnement et a contextualiser dans l'espace et le temps une histoire d'amour dans un pays aux coutumes particulière... Pourquoi alors prendre des actrices chinoises, les faire parler en anglais est massacrer la culture, les moeurs et la réalité ethnologique et ethnographique japonaise.Le film tout seul est bon mais ce massacre culturel au sein de celui-ci ne me provoque que colère et dégout. Dommage ça reste un bon film.

Même si on a parfois l'impression de se balader dans un Japon d'une comédie de Broadway, "Mémoires d'une geisha" a le mérite de nous proposer une histoire délicate avec une véritable évolution des moeurs et des coutumes. Sur la longueur, quelques séquences semblent un peu inégale, mais il faut reconnaître que le duo Rob Marshall-Dion Beebe nous offrent quelques fois des moments remarquables. Un film original et charmant !

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La polémique sur le fait que les japonaises sont interprétées par des stars asiatiques provenant d'autres pays est partiellement juste, mais comme c'est un film hollywoodien, une telle liberté prise avec le réalisme n'est pas vraiment choquante. Que l'on songe plutôt aux acteurs purement américains qui, par le passé, ont interprétés des asiatiques (Luise Rainer, Marlon Brando, Edward G. Robinson et j'en passe). Le début du film est trop brutal, car rien n'est posé, on est tout de suite mis en présence de l'arrachement des enfants à leurs parents, vendus à des maisons de geishas. La suite est plus réussie, à défaut d'être convainquant, avec l'enfance, puis l'ascension sociale de cette jeune femme qui finit par devenir une égérie. Le raccourci sur la guerre est un peu limite, la romance est plutôt discrète, et le réalisateur semble surtout d'être attaché à mettre en valeur ses trois stars (Gong Li surjoue un peu dans ce personnage un rien stéréotypé) et à soigner les décors. D'où un moment agréable, sant être réellement passionant.

Des photos magnifiques, une plastique très élaborer, une histoire triste avec la beauté qui sied aux drames de destinés faites pour être gâchées au nom du plaisir des formes, un Japon sous un jour autre que militariste et donc moins connu, des acteurs excellents, voilà pour la production elle-même. Donc un très bon film, un très beau film. Par contre il me laisse deux interrogations : pourquoi Rob Marshall s’est embêté à prendre des acteurs non japonais et le Japon décrit correspond-t-il à une réalité ? Ces interrogations créent par ses choix empêchent de se placer sur le comment regarder le film entre le plus ou moins de romanesque, ce qui lui nuit quelque peu.

Comment passer à côté de son sujet en deux heures et vingt longues minutes ? Comment évoquer le destin des geisha sans jamais parler de sensualité ou sans montrer un seul élément sexuel ? Comment être crédible en faisant jouer en anglais des actrices chinoises censées être japonaises ? Comment montrer à l'Occident ce qu'il a envie de voir d'un Japon qui n'a jamais existé ailleurs que dans ses fantasmes ? Allez voir ce film, hollywoodien jusqu'au bout des ongles, jolie collection de vignettes magnifiques et désincarnées. Equivalent d'un bon Barbara Cartland, cette ode à la superficialité n'enchantera que les midinettes en manque. Les autres s'ennuiront ferme. Si la première heure laisse augurer un film ambitieux, le cinéaste nous enferme très vite avec ces geisha qui n'ont pas d'autre souhait que de se trouver un protecteur. A partir de là, le film n'évolue plus et défile ses clichés au rythme de trois par minute. Reste un beau travail au niveau de l'esthétique et une Gong Li toujours aussi majestueuse et impériale. Un peu maigre quand même.