Avis : Mémoires d'une geisha - Page 4

Je ne fondais vraiment pas beaucoup d'espoirs dans ce film, réalisé par Rob Marshall et sorti en 2005, déjà à cause de certaines de ses critiques peu élogieuses et puis tout simplement car ce sont les américains qui dépeignent le Japon. Et j'avais, comme d'ailleurs beaucoup d'autre spectateurs, très peur de cette vision, que j'imaginais beaucoup plus fantasmée ou stéréotypée que réaliste. Et même si je n'y connais pas grand chose dans la culture nippone, j'ai été très surpris du résultat qui nous plonge dans deux visions du Japon (avant et après guerre) relativement réalistes mais surtout magnifiques. Dans ce film, nous retiendrons en effet surtout la mise en scène ; Marshall se fait plaisir et ça se voit ! Nous avons une photographie plus que soignée, accompagnée d'une mise en scène léchée qui prend son temps, tout en restant relativement "conventionnelle" mais qui est loin d'être lisse et plate. Nous avons en effet de très beaux paysages mais le réalisateur sait également très bien mettre en scène le monde des geishas, et notamment lorsque Sayuri doit apprendre à en être une en quelques moins, ce qui donne lieu à de très nombreux plans contemplatifs et magnifiques. Car oui, c'est ici l'histoire de Chiyo (Sayuri par la suite) qui, après avoir été vendue par ses parents, rêve de devenir geisha afin de retrouver l'homme qu'elle a croisée étant plus jeune. Le film est alors divisé en trois parties : l'enfance de Chiyo (certainement la plus sombre), Chiyo en tant que maiko, devenant Sayuri et puis Sayuri en tant que geisha, après-guerre. Et la partie la plus réussie est clairement, pour moi du moins, la seconde ! C'est en effet dans cette partie que le réalisateur s'éclate niveau mise-en-scène (juste Sayuri qui marche sous des cerisiers en fleurs, c'est cliché mais c'est magnifique) mais également la plus élaborée niveau scénario. On assiste en effet entre une guerre entre différentes "grandes sœurs" qui forment les maiko, vendant ensuite leur virginité au plus offrant ; et c'est d'ailleurs dans cette partie que nous en apprenons le plus sur l'univers des geishas. La troisième partie est quant à elle également intéressante mais est un peu plus mièvre, notamment à cause de la romance. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Zhang Ziyi qui est excellente, de même que Michelle Yeoh et Gong Li. Juste un regret que le film n'ait pas été tourné en japonais, afin d'être plus immersif, mais c'est toujours l'énième problème des films américains se déroulant à l'étranger (des acteurs avec un accent et hop, ça fait la blague). "Mémoires d'une geisha" est donc une réussite, tant sur le plan narratif que de la mise en scène.

L’ascension irrésistible d’une geisha dans le Tokyo des années 1940. Un mélo assez classique mais superbe sur le plan esthétique grâce à un soin extrême de la reconstitution, avec la magnifique Zhang Ziyi.

Avec des décors magnifiques et des costumes splendides, Mémoires d'une Geisha est un film historique comme il y en a peut. Il jouit de la présence de trois des plus belles actrices asiatiques (Zhang Ziyi Gong Li et Michelle Yeoh) qui ajoute une touche de charme indéniable. La présence de l'excellent acteur Ken Watanabe renforce le jeu de rôle des acteurs.
Ce film est un régal visuel et biographique.

4,1 - une adaptation Américaine qui parvient à conserver le rafinement Japonais avec une superbe photographie et une belle bande son.

L adaptation est parfaitement réussie et nous captive par cette histoire tout en nous immergeant dans la culture Japonaise. C’est aussi l’occasion d’en découvrir davantage sur ce qu’implique la vie d´une Geisha

Les comédiens sont excellent

En tant que femme, la geisha représente une escorte japonaise qui vend sa virginité au plus offrant et séduit les hommes riches par ses danses, ses manières et sa conversation. Cette histoire, c'est exactement cela, traitée par Hollywood avec un peu trop de pathos à mon goût. Ce long métrage reste cependant un divertissement ethnographique qui dévoile un univers particulier géré par des femmes pour le plaisir des hommes.

Beaucoup trop de défauts dans ce film : long, long, long ! Atmosphère japonaise très mal rendue, sans doute parce qu’il n’y a pas d’actrice japonaise. La musique de John William n'est pas du tout adaptée. Bref, je n'ai pas aimé. Seule la photo est belle dans ce film vraiment trop américain, même si l'auteur du roman l'est.

Mémoires d'une geisha est un film splendide, immersif sur la vie d'une jeune femme, chiyo et de sa volonté de devenir une geisha dans le Japon des années 30. Le scénario haletant, les costumes et la décoration splendide ainsi que le jeu d'acteur, en particulier celui de Ziyi Shang forment un tryptique fabuleux qui ont propulsé Mémoires d'une geisha dans le panthéon des films multi-oscarisés. Bravo et merci à Rob Marshall pour cette pépite cinématographique et ce beau voyage au cœur du Japon.

Du très grand cinéma ! Rob Marshall produit par steven Spielberg dans une production hollywoodienne réalise une fresque sublime avec cette belle histoire d'une jeune japonaise vendue à une maison de geishas dans le Japon des années 30. On la suit tout au long de sa vie avec des images d'une Beauté incroyable, d'un esthétisme très soigné. Les costumes et les décors sont à couper le souffle aussi. Ziyi Zhang, Michelle Yeoh, Gong Li sont tout simplement sublimes et émouvantes. Quant à la bande son, c'est au même niveau :un enchantement avec les violons de Yo-Yo Ma. Et Itzhak Perlman. À voir et meme revoir sans hésiter.

Un film intéressant. Il surf sur la vague japonnaise du cinéma des années 2000 sans pour autant succomber à l'action bon marché.

Très beau film traitant de l'histoire des geisha au Japon. Le film est bien ficelé et c'est intéressant d'en savoir plus sur la vie de ses femmes. Les acteurs sont bons et les musiques de bonne qualité. Un bon film que tout cinéphile doit voir au moins une fois.

Un film américano japonais avec des acteur asiatique de pleins de nationalité différente, Sur le monde très secret , fermer et japonais des geisha , avec un casting de folie , Zhang Ziyi , Michelle Yeoh , Gong li notamment pour ce donner la réplique ou ce creper le chignon . Un film qui nous permet d'en apprendre d'avantage sur les geisha, et leur univers. Des costume , une ambiance, des décors on s'y croirait vraiment
très réaliste, u film passionnant , intéressant dont les 2h20 de film passe assez rapidement, contrairement à d'autre du même genre et de même durée qui sont souvent à court de rythme ici ce dernier ne manque pas du tout nous éprouvons du plaisir à regarder ce film . Bien écrit et réaliser le tout chapeautée par Steven Spielberg.

résumer :
Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

Quel dommage que Rob Marshall n'ait pas réussi à développer davantage les personnages et les intrigues, pour nous présenter au final un scénario fort convenu et classique, une espèce de Cendrillon à l'orientale... Quel dommage également que les rôles clés aient été attribués à des actrices chinoises, fort intéressantes, certes, mais qui semblent ne pas être à leur place... Parce que sinon, la reconstitution du Japon d'entre-deux guerres est fantastique, tout comme la bande son et la photographie. Pour résumer, esthétiquement, ce film est un pur régal, mais il aurait été absolument inoubliable si la coquille avait été mieux remplie...

Décors somptueux, musiques envoûtantes, film d'époque.
Sensibilisant et émouvant, le film dépeint parfaitement une société autoritaire, qui accorde énormément d'importance à ses traditions. La geisha de base y est décrite comme une femme capricieuse et vénale (excepté l'héroïne bien sûr), mais aussi comme une femme fragile, qui ne peut que séduire et point aimer. Le film illustre les rivalités et les tensions qu'il existe au sein du monde de ces femmes de charme de luxe. Devenir geisha est un apprentissage compliqué, emprunt de rigueur et de règles. Le charme de ces séduisantes jeunes dames peut nous paraître étrange à nous, occidentaux, mais le film nous apprend à admirer ces demoiselles. J'ai beaucoup apprécié le moment où la geisha fait une représentation sous la neige, un moment unique, brillamment stylisé et chorégraphié.

Quand le charme de l’art pictural japonais passe par la moulinette de l’industrie hollywoodienne, il en ressort une œuvre ne valant que pour sa beauté esthétique mais dont le scénario, comme la mise en scène, sont d’un classicisme qui ferait s’arracher les cheveux aux cinéastes d’Extrême-Orient. Ce sont essentiellement l’élégance naturelle des actrices (alors même que ni Zhang Ziyin, ni Gong Li ou même Michelle Yeoh ne sont japonaises!) et la beauté étincelante des costumes et des décors qui donnent à cette fresque historique son charme tapageur. Derrière cet éclat visuel qui se révèle tristement artificiel et formaté à la quête aux oscars, on peut chercher dans ce joli biopic une réflexion sur la culture nippone et ses traditions d’avant-guerre mais cette lecture ethnologique s’essouffle trop vite au profit de d’une trame romanesque terriblement banale cumulant les longueurs scénaristiques inutiles.

Une mise en scène bien fade pour l' adaptation d'un roman à succès. Le livre avait une certaine élégance. Mais l'adaptation est trop classique , On s'ennuie beaucoup même si l'image est soignée, cela ne suffit pas. Un scénario pas assez étoffé.