Avis : Mémoires d'une geisha - Page 8

Pour ma part, le fait que ça soit des actrices chinoises qui jouent dans un film japonais ne me dérange nullement, étant donné que ce soit des actrices style asiatique plutôt que de rattacher à un pays. D’ailleurs, les actrices jouent superbement bien !
Les décors, les robes des geishas, l’histoire sont magnifique.
Ce film nous permet de découvrir le quotidien de ces femmes à cette époque. Je n’ai pas lu le livre, et en fait j’aurais souhaité voir un peu le côté actuel de ses femmes, même si c’est expliqué un peu dans le film.
Je ne suis pas romantique, et il est vrai que je trouve l’histoire entre les deux personnages qui s’aiment un peu molle.

Très joli film, peut-être un peu trop largement oscarisé, mais il ne mérite pas une moyenne de 2 étoiles de la part de la presse! Les décors et la photographie sont absolument superbe, l'émotion est intense du début à la fin et on nous gâte au niveau casting (Gong Li, Zhang Ziyi et Michelle Yeoh quand même!). On peut cepndant reprocher quelques longueurs inutiles vers le milieu... Mais je le conseille vivement!

"Mémoires d'une geisha" est un film poétique, grâcieux, élégant et intelligent. Véritable reflexion sur l'honneur d'être l'une de ces filles destinées à divertir de riches hommes, Rob Marshall n'oublie pas de nuancer son oeuvre en présentant un à un les sacrifices que cela impose, les peines que cela comporte, et la tristesse que cela inspire. Aussi, le cinéaste nous accueille dans sa trés belle aventure, aux côtés d'une jeune fille timide mais caracterielle qui, aprés avoir perdu ses parents et sa soeur, s'emprisonnera dans des ambitions qui la dépassent et qui ne semblent pas à portée de main. Du début à la fin on suit donc le parcours tantôt chaotique, tantôt attirant, de ce personnage torturé qui prendra les traits, adulte, de Zhang Ziyi. Magnifique actrice, qui ne laisse filtrer aucun faux pas et porte sur ses seules épaules l'émotion de tout le film. En toile de fond, on retrouve la guerre mondiale qui créera des séparations, des déchirements, des fantasmes oubliés et des rêves égarés. Les décors sont d'une beauté éléctrisante, si bien que chaque environnement recéle de détails artistiques particuliérement splendides. Quant à la photographie, là, c'est la prosternation. Rarement la photo n'aura servi autant dans une oeuvre, mais faut reconnaitre que "Memoires d'une geisha" c'est avant tout une richesse visuelle qui, pour le coup, a une dette envers Dion Beebe qui a réalisé un travail stupéfiant. La mise en scéne soignée de Rob Marshall est fluide et ne laisse filtrer aucune brutalité et sait se faire discrete dans les moments les plus graves. Musicalement, bien qu'un florilége d'opinions positives ont déferlé dans les journaux, louant le génie de John Williams, je n'ai accordé que peu d'attention à la bande originale qui n'a pas su, à mes yeux, éviter les clichés en s'impregnant de l'ambiance générale. Sans être mauvaise (parce que c'est une partition de qualité), aucun sentiment ne m'a percuté à son écoute. "Memoires d'une geisha" est donc un trés bon film, qui s'apprécie essentiellement pour sa premiere moitié vraiment brillante, et la seconde plus classique mais efficace. Une belle oeuvre pour un metteur en scéne qui sait varier les genres (mais n'atteint pas toujours le même niveau).

Je suis très divisé concernant Mémoires d'une Geisha. D'un côté, le film relate l'histoire de ces femmes appelées geisha que je ne connaissais pas du tout et c'est passionnant de suivre cela, d'autant plus que le film, même si il est américain, représente parfaitement le Japon, sa culture et son esthétique. Cependant, Mémoires d'une Geisha se perd dans un torrent de dialogues interminables et dure 2h25 ! Autant dire que ça m'a paru vraiment long et même si le film est loin d'être mauvais, je me suis franchement ennuyé devant assez souvent.

Quatre étoile pour un film à l'esthétique magnifique et au scénario captivant bien que finalement assez classique. Ces quatre étoiles sont d'abord dues à l'effet coup de coeur, et certains pourront souligner que le scénario est un peu plat et très américain (surtout la fin). C'est vrai, mais les images grandioses de ce film me hantent encore. Vraiment, un film à voir, de préférence sur très grand écran, pour mieux profiter des paysages. Ah, je me sens coupable de mettre 4 étoiles à ce film, mais comment faire autrement pour un film qui m'a tant marqué.

Pas conquise par le nom du film, et pourtant dès les premieres minutes je me suis laissée embarquée au Japon, dans l'univers intime des geishas, monde jusqu'alors completement inconnu pour moi .
Une belle histoire, des beaux paysages, MAGNIFIQUE !

Mémoires d'une geisha est un très beau, très dépaysant.
L'histoire est très belle, très instructive sur la vie des geishas (même si j'ignore quelle est la part de réalisme et la part fictive) : mélange entre la femme au foyer, l'artiste et la courtisane et rend hommage à cette part de l'histoire de la société japonaise. Il y a une vraie dramaturgie et le personnage central est très intéressant à suivre.
Les acteurs et actrices (Zhang Ziyi, Michelle Yeoh, Gong Li, Ken Wanatabe et Koji Yakusho) sont très convaincants.
Les décors sont absolument sublimes, les costumes impeccables, pour l'Occidental que je suis, je me suis complètement plongé dans le Japon des années 40.
La musique de John Williams est à la fois simple et très mélodieuse.
Je recommande.

Le côte esthétique du film est certes, assuré; on a le droit à de belles images, des décors rêveurs, bref un côté artistique qui aurait pu nous faire oublier les faiblesses de l'histoire...Oui car ce drame est profondément ennuyeux. En plus d'avoir un rythme hypnotisant, il ne s'y passe rien de bien palpitant. On a qu'une hâte, se sortir de se traquenard.

Tres tres bon film!!! performance dacteur et realisation iréprochable! bravo a rob marshall!!
film a voir, et a revoir sans modération!!!!

L’histoire de cette geisha n’est pas toujours, même bien souvent, de beaux souvenirs et l’émotion est à peine provoqué à force de faire des scènes une succession de répétition. Même s’il suscite une beauté et une violence subtile et finalement logique, le film ne marquera pas les esprits, il leurs donnera juste 2h15 de réflexion sur une telle culture et éducation stricte, immoral et quasi-barbare mais pourtant vraie.

Tout simplement magnifique dès les premières minutes du film et ce jusqu'au générique miroitant de fin. Ce monde profond et intimiste qu'est celui d'une Geisha fascine t-il tant parce qu'il est inaccessible, voire mystérieux ou parce qu'il est seulement prit en compassion pour ces femmes qui sont interdites d'aimer librement ? Quoi qu'il en soit, ce n'est pas seulement un récit qui est partagé ici, c'est aussi une sorte de révélation sur un microcosme enclin à la rivalité et à la jalousie dont l'ascendance fulgurante de l'une (Zhang Ziyi) -pour atteindre l'être aimé (Ken Watanabe)- grâce à l'aide précieuse de sa "grande soeur" (Michelle Yeoh) et la "déchéance" en quelque sorte d'une autre Geisha (interprété par Gong Li) fera pourtant rêver et cogiter à travers arts, blessures, soie et paysages d'une rare beauté, sur fond d'une avant et après-guerre.

Les américains devaient laisser faire les asiatiques sur ce film! Ils l'ont trop américanisé, avec plein de clichés, et le film est d'une telle grandeur en production, que la misère de la petite devient incrédule! Les asiatiques auraient fait des images magnifiques, alors qu'ici ce sont des images formatées revues et corrigées. Dommage...

Ce film est vraiment magnifique. On ne peut qu'être captivé par ce monde à part. Le seul regret est la lenteur de la fin. Jusqu'à 1h40 on est vraiment captivé et pris au jeu, seulement arrivé là, on déccroche un peu à cause d'un ralentissement évident de l'action. Mais ce n'est pas bien grave, le film n'en perd pas pour autant de sa splendeur originelle.

Telle la fragile fleur du cerisier rose au printemps mon honorable cœur oscille doucement entre deux et trois étoiles. Mais bon, j’opte pour les 3 grâce à la beauté des actrices, à la restitution hollywoodienne de qualité du japon d’avant guerre, et pour la performance de Zhang Ziyi qui a certainement rendu jalouses toutes les drag-queen de la création en parvenant à danser avec des chaussures en bois à semelles expansées de 30 cm. Certes, les puristes de l’orient diront que le choix d’actrices chinoises pour interpréter des geishas est une hérésie, mais bon, vu de mon œil d’européen néophyte, j’ai connu pire en terme d’erreurs de casting, faut pas trop saké le film pour autant… Un bémol cependant sur la longueur : 2h20 pour parvenir à une fin prévisible, ça fait beaucoup…

Ce film se laisse voir comme un très beau livre d'images;on se croirait presque chez Cendrillon lors de l'apprentissage de la jeune geisha, avec Gong Li dans le rôle de "la méchante"très caricaturale.Malheureusement à aucun moment,on est ému ni inquiet pour Zanh Ziyi puisqu'il n'y a aucune surprise dans cette histoire à l'eau de rose.Le comble c'est qu'on apprend très peu de choses sur les geishas et leur art de la danse.Le temps qui s'écoule dans cette histoire n'a pas de prise sur certains personnages , qui gardent le même visage malgré les années écoulées...Bref on n'y croit pas une seconde ,vu l'accumulation de clichés.