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    La Chambre du fils
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    3,8
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    82 critiques spectateurs

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    leparrainz
    leparrainz

    9 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2007
    Aprés Aprile, Nanni Moretti réalise ici un chef d'oeuvre dramatique dans laquelle on retrouve toute la douleur humaine comme dans un magma informe, à la différence prés que chez Moretti tout est bien ordonné. Dans ce film, on retrouve une définition tout à fait exact du deuil de parents pour leur fils à travers la douleur intense de la mére ( Morante ), du pére ( qui ressasse constamment les souvenirs partagés avec son fils ) et la soeur qui ne sait plus trop ou elle en est. A partir de là, s'installe un semblant de déchéance avec la scéne de la théiére abîmée ou du restaurant. La famille qui plus est se fissure peu à peu, Giovanni arréte son métier de psychanalyste et il finit par ne plus être sur des sentiments que sa femme éprouve pour elle. Un transfert sur l'amie d'Andrea pousse au paroxysme l'éxpréssion mortelle qui à envahit leur maison et leur famille. A travers ce drame, une analyse détaillée mais simple du deuil avec qui plus est une certaine souplesse vis à vis du sujet auqeul s'ajoute de beaux plans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    L'écriture a ses points positifs et permettra de faire tomber le psychologue de son piedestal : comme nous il a des sentiments et ses faiblesses. Cependant le film se cherche entre les différents personnages qui n'ont finalement pas assez de place pour pouvoir révéler tout leur potentiel. Un film touchant et intéressant sans être transcendant.
    Olivier P
    Olivier P

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2014
    Ce film est à voir uniquement en VO, la VF est nulle. Je n'ai aucune envie d'écrire quoi que ce soit sur ce fil m ici. La Chambre du fils est l'une des choses que j'aime le plus au monde. C'est la subtilité même. Je le revois régulièrement, en restant sans voix à chaque fois, les mêmes larmes coulent à chaque fois. Vive Moretti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Il y a 6 mois que j'avais prévu de regarder de film. Avant je regardais un film par semaine. Mais j'avais tellement peu envie de regarder celui-ci que j'ai "traîné des pieds" pendant 6 mois, avant de le regarder. Il faut dire que je ne suis pas un grand cinéphile. Je préfère les séries TV qui sont plus courtes et ne monopolisent pas 2 heures dans une journée. Simple question d'organisation du temps et de format, même si ces films ne sont pas destinés à être regardés à la maison mais au cinéma.

    Bref, tout ça pour dire que je m'attendais à un film très moyen voir un navet, et que finalement j'ai été en face d'un beau film. Pourquoi avoir voulu le regarder ? Parce que j'ai une grande admiration pour l'Italie et sa culture. Quand je vois le charisme des acteurs sur ce film a petit budget, ne serait-ce que Jasmine Trinca, bien plus sexy que n'importe quelle actrice française. Du coup les personnages sont différents de ce qu'on a l'habitude de voir, ce qui est extrêmement rafraîchissant.

    Même la façon de construire le film, de le mettre en scène est atypique. Et même si le film est globalement moyen, on est finalement tenus en haleine par cette originalité et cette différence. C'est vrai que le film n'est pas exempt de tout reproche, car c'est loin d'être un chef-d'oeuvre, on a l'impression de voir une unique scène répétée en boucle tout le long du film, et c'est extrêmement surjoué (ou mal joué ?). Pourquoi le héros principal a-t-il une si grosse barbe ? Ca ne colle pas avec une personnalité aussi calme et sereine, surtout venant d'un docteur aussi bien éduqué et distingué. C'est un choix assez étrange, je trouve.

    Finalement, la lenteur de l'acteur est à la fois le point fort et le point faible du film, car on a envie de zapper au bout de 20-25 minutes, alors que le film devient intéressant après 30 minutes. L'introduction est trop longue a se poser. Mais d'un côté c'est pas plus mal, car on pose les base de quelque chose, et le film s'oriente vers tout autre chose. D'autant plus que cela laisse bien le temps de rentrer dans les détails et de s'attacher aux personnages.

    Il y a vraiment des détails très anodins et j'adore quand les films prennent le temps de les soigner.. mais entre les films "lents comme un mollusques" et les film blindé d'action ou il y a 3 lignes de textes synthétisées au maximum, je pense que ce film ne parvient pas à trouver le juste milieu, et s'inscrit dans une extrême, avec des musiques classiques bien endormantes, que seuls les amateurs du genre sauront apprécier à sa juste valeur.

    Le pire, c'est que ce film m'a beaucoup fait rire pour des choses qui, j'en suis persuadées, n'étaient pas du tout censé faire rire. En fait, c'est surtout la piètre qualité des voix françaises et de la traduction qui m'a fait rire, dommage que je ne l'ai pas trouvé en VO, car il perd beaucoup de son intérêt en VF.

    En gros, on suit la vie tranquille d'une famille plutôt soudée, pour changer des gens instruits (pas de drogue ou d'alcool dans ce film, c'est assez rare car les réalisateurs aiment provoquer pour faire de l'audimat), et finalement on ressort grandi de cette expérience de vie en commun, de famille unie qu'on aimerait tous fonder un jour...
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    4 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2021
    Une famille italienne classique qui s'entend bien.
    Un fils qui aime faire des blagues. Et puis l'accident de plongée et le décès de celui-ci.
    Chacun vit le deuil comme il le peut.
    Le père ne cesse de se demander : Et si.... j'étais allé courir avec mon fils ce dimanche fatidique plutôt que d'aller voir mon patient.
    Un film classique sur le deuil et le désarroi face à la perte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mai 2007
    Ce film, qui avait pourtant un formidable potentiel d'émotivité n'arrive pas vraiment à nous toucher. La mort d'un fils, ce n'est pas rien, et malgré cela, on est est triste, mais sans plus. Il manque quelque chose... Peut-être en savoir plus sur ce jeune homme? Car on ne peut pas dire que Moretti s'y soit vraiment penché. On l'effleure, sans plus de détails. Car il préfère s'attacher à la famille, son désespoir, ses difficultés et bien sûr ceux du père. Ce père, qui se reproche de l'avoir laissé filer vers son destin et qui éprouve de plus en plus de mal à assurer son rôle de psychanalyste... On aurait pu s'attendre à ce que la venue de la petite amie comble un peu ces vides mais elle n'apporte rien de plus.
    Dans l'ensemble, c'est un très bon film, très bien interprété. C'est seulement dommage que le contenu ne soit pas à la hauteur de la réalisation...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 août 2013
    D'ordinaire plutôt méfiant à l'égard des palmes d'or et de tout ce qui flirte avec le réalisme dans le cinéma, c'est du bout des doigts que j'ai lancé cette "chambre du fils", qui s'est avéré être une bonne surprise. Le scénario est assez simple mais bien soigné, et l'équilibre trouvé entre les séances de psy et les moments plus intimes donne au film un rythme agréable. Evidemment, les amateurs d'action filmée à 100 plans/minute sur une musique enlevée seront déçus. Moretti privilégie de longs plans fixes, nous plaçant à la hauteur des personnages, dans leur cercle de conversation ou à leur table, pour mieux faire entrer le spectateur parmi les leurs. Quelques touches de piano viennent ponctuer les échanges et donner un ton tantôt mélancolique, tantôt empreint d'espoir au récit. Certains diront épuré, on pourrait aussi bien parler de simplicité. La qualité de la mise en scène fait le reste. Des séquences brillamment choisies nous font comprendre l'essentiel très vite. Le trait d'humour du père, des sourires, des marques de confiance. Autant de signes qui peuvent sembler anodins, sans qu'aucun ne le soit. Cette famille de classe moyenne supérieure, dont les membres sont instruits et où règne la bonne entente, ressemble à beaucoup d'autres. Elle pourrait être la nôtre. La première demi-heure nous en fait prendre conscience, en nous mettant face à des scènes du quotidien que l'on a tous vécu. Parallèlement, on pénètre dans l'intimité de la psychothérapie, face au divan et à des patients plus obsessionnels les uns que les autres, mais qui partagent le fait d'être plus ou moins attachants. Ces séquences apportent des touches d'humour qui bien que rares procurent au spectateur un plaisir subtil, celui que l'on éprouve devant le portrait d'une connaissance un peu lointaine "c'est vrai, **** est presque comme ça".
    Une fois ce décor habilement planté, le drame que constitue la mort d'Andrea n'en est que plus bouleversant. Mais Moretti ne s'y engouffre pas pour jouer abondamment sur le pathos. Le temps de deux regards et dix secondes de larmes, le choc de la nouvelle est passé, et c'est tout en pudeur qu'il nous propose la reconstruction (ou déconstruction) des personnages, Giovanni en tête. Ses silences, son refus d'évoquer l'existence d'Andréa et d'en accepter la mort contrastent avec son attitude de psychologue. Plus émotif, moins neutre, "n'arrivant plus à avoir du recul" nous dira-t-il, les séances sont tant d'occasions pour Giovanni de ressasser l'inacceptable, d'éprouver une culpabilité grandissante face à une réalité qu'il n'a pu éviter. Le patient devient le miroir, le psy devient patient. Il est mis face à ses contradictions, incapable d'appliquer à lui même les conseils qu'ils professe à longueur de journées. Pour sauver l'homme, il faut tuer le psychanalyste. Moretti nous invite à faire ce voyage avec lui, avec pudeur et sans forcer.
    Le message final sera finalement assez prosaïque (pour surmonter une épreuve, il faut d'abord accepter de l'affronter), mais donné avec la distance et la poésie qui convient. Arianna, sorte de réincarnation temporaire d'Andrea, permet au couple de faire son adieu véritable à son fils, et de le prolonger autant qu'ils en ont besoin. La caméra quittant la famille au rythme de la voiture qui démarre, on laisse les trois protagonistes comme on les a laissé, sur un sourire, un rire même, et avec la sensation d'avoir vécu un bout de vie avec eux. Une vie qui, et c'est bien là l'essentiel, continue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    LE cinéma italien comme je (on) l'aime ... intense, dramatique et superbe bien filmé. Les acteurs sont d'une très grande justesse et sans sorte admirablement bien sans tombé dans le mélo.
    Un grand film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2008
    Loin de tout pathos, de toute emphase et de tout mélodrame, Nanni Moretti nous montre la douleur à l'état brut, qui survient brusquement par la mort du fils, au sein d'une famille harmonieuse et unie. Il nous montre aussi comment les membres de la famille réagissent chacun différemment face au drame, et comment cette douleur les divise. Nous voyons comment le père, personnage central du film, passe par différentes phases dans le processus de deuil : la recherche de sensations fortes, cette envie de chercher la petite bête qui revient à se faire du mal à lui-même, la culpabilité, l'obsession... et enfin l'impossibilité de soigner la souffrance des autres, alors qu'il ne peut lui-même accepter la mort de son fils. Le ton du film est très juste, tout y décrit de façon simple, et le film n'en est que plus émouvant. Laura Morante est magnifique. Tout au bout de ce tunnel, la vie reprendra ses droits, et nos héros se retrouveront enfin, hésitants et éblouis dans la lumière du jour. Une longue et émouvante traversée du désert.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2007
    Un magnifique film, d'une pudeur et d'une sensibilité à fleur de peau. Tout; de la musique aux réflexions sur la famille, la reconstruction après un drame, la limite de ce que l'homme peut supporter; est juste et touchant. C'est un film comme on n'en fait (presque) plus, perdu au milieu des simili-films d'action, que cette palme d'or 2001. Un film à voir et à revoir avec passion. Grazie Moretti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2007
    Très beau film. D'abord grâce à une magnifique interprétation (Laura Morante, une fois de plus sublime) mais aussi car le scénario, s'il montre les difficultés que traverse une famille qui pert un de ses membres, ne tombe jamais dans la facilité du drame complet. Moretti a eu l'intelligence de montrer comment la famille surmonte les difficultés en s'accrochant aux souvenirs, non pas seulement les difficultés.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    C'est rageant. Moretti n'a eu de cesse, depuis son premier film, de développer sa propre forme d'autofiction. Une forme nouvelle et rare car unique au 7e Art. Qu'on aime ou qu'on aime pas, il a bel et bien ouvert une nouvelle voie vers la modernité. Il a pourtant fallu attendre qu'il revienne à un certain académisme avec La Chambre du Fils, qu'il abandonne son alter-égo pour endosser le rôle d'un personnage fictif, pour que le Festival lui accorde la Palme... Et le résultat est très fade. Moi qui suis un grand fan de Moretti, je dois dire que ce drame m'a laissé de marbre. Un bon film du dimanche après-midi, rien de plus. Il est tellement facile d'en appeler aux émotions en tuant un enfant que je n'ai vraiment pas compris la décision de le palmer pour ce film-là... Et pour le film suivant : LE CAÏMAN, son chef-d'oeuvre, il est reparti bredouille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    On ne sort pas indemne de ce film, et on est chamboulé.
    Un grand moment de cinéma, merci Nanni Moretti!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2008
    Emouvant. Le cinéma italien dans ce qu'il y a de meilleur!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mai 2007
    La chambre du fils n'est pas un mauvais film. Le titre, excellent. L'idée de départ forte. la première demi-heure, qui montre le bonheur de la famille impeccable. Puis le jeune Andrea meurt, et cette manie de ne pas terminer les scènes, de les couper devient agaçante, voire insupportable. Puis toutes les scènes dans le cabinet de psy du père seraient dispensables. Combinez ça avec une image assez moche. J'ai été très déçue par ce film, d'autant que j'en attendais beaucoup, je pense pas qu'il mérite la palme d'or...
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