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gunbuster
355 abonnés
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5,0
Publiée le 30 septembre 2007
Et nous voici avec un bon thriller comme savent les faire les 'ricains. On a donc droit à de nombreux retournements de situations, de découvertes. On se demande toujours qui dit la vérité et quelle niveau de vérité dit-il ? On pourrait dire du film qu'il s'agit d'une version "musclée" de Usual Suspects, sans toutefois la finesse, la subtilité et le génie de Bryan Singer. Basic reste un bon divertissement mais, comme son nom l'indique, fait défaut par sa trop grande simplicité, un jeu d'acteur quelque peu excessif et une intrigue plutôt tirée par les cheveux.
Sorti en 2003, "Basic" est le dernier film de John McTiernan à l'heure actuelle, avant que ce dernier n'ait quelques démêlés avec la justice. Il est évidemment inutile d'y attendre le John McTiernan de "Predator" ou "Piège de cristal" mais l'ensemble demeure honorable : il a au moins le mérite de faire oublier l’infâme "Rollerball" sorti deux ans plus tôt. À l'instar de "Rashomon" de Kurosawa, le film est basé sur une multiplicité de points de vues à propos d'un meurtre effectué dans la jungle. Le cinéaste ayant repris des couleurs livre un film à tiroirs captivant, bien écrit et riche en rebondissements. Travolta et Jackson sont impeccables et le tout est réalisé dans une sobriété exemplaire, sans faire d'étincelles ni de racolage. Un très bon divertissement.
S’il y a bien un effet scénaristique qui peut être aussi passionnant que risqué, c’est bien l’effet Rashōmon ! Tirant son nom du célèbre film d’Akira Kurosawa, ce principe de récit repose sur la retranscription selon plusieurs points de vue d’un même événement. Cela peut être intéressant par la description des différences qui peuvent naître selon la vision d’un protagoniste d’un fait. Cependant, le risque est une volonté de multiplier les rebondissements de façon excessive. Ce qui reste le dernier film de John McTiernan (dont la carrière fut brisée par l’échec de Rollerball et surtout par l’affaire Pellicano), Basic, n’échappe hélas pas à cet écueil. Celui-ci réussit à intriguer et à tenir en haleine pendant une bonne heure grâce à la qualité de ses acteurs et au talent de conteur de son réalisateur qui mène le tout de main de maître. Hélas, les multiples retournements de situation de ce scénario trop alambiqué font s’écrouler l’ensemble dans les dernières minutes en plongeant un peu dans le ridicule. Basic est donc une œuvre plaisante la majeure partie du temps (même si elle reste nettement marquante que Predator, ses deux Die hard ou Last Action Hero) mais dont on ressort au final un peu déçu. On ne peut que regretter qu’un cinéaste ayant signé de telles pépites semble terminer sa carrière sur ce film en demi-teinte.
Dans la veine du Déshonneur d'Élisabeth Campbell et À L'épreuve Du feu...en un peu moins bien mais ça se regarde bien, belle enquête où l'on se fait bien prendre au piège, même si quelques indices sont là pour nous aider et en fait...non
Un film moyen je trouve. On retrouve Travolta dans le rôle d'un enquêteur militaire (personnage qu'on a découvert dans "le déshonneur d'Élisabeth Campbell"). Le scénario enchaîne les rebondissements mais on n'y croit pas. Il y a trop d'invraissemblances. Dommage.
Dernière réalisation en date de John McTiernan, cinéaste dont le talent manque clairement au cinéma, "Basic" est loin d'égaler certains de ses précédents films mais on y retrouve tout de même son talent de réalisateur avec ce jeu du chat et de la souris, enquête se déroulant quasiment en huis-clos dans une base militaire martelée par la pluie. Quand un exercice militaire tourne mal, on appelle l'agent Hardy de la DEA pour assister le lieutenant Osborne afin d'interroger les soldats survivants et démêler le faux du vrai dans des témoignages parfois contradictoires. Le scénario est plutôt habile mais un peu lourd dans sa façon de gérer les rebondissements. McTiernan utilise alors tout le talent qu'il a en réserve pour faire tenir le film même si son final aura bien du mal à pleinement convaincre. Reste une véritable ambiance et le plaisir de voir John Travolta et Connie Nielsen mener la danse.
Dernier film en date de John Mctiernan avant sa mise à l'ombre, Basic est une curiosité en cela qu'il témoigne de la versatilité de son auteur. Sous le vernis d'un thriller à tiroir, Mctiernan décide de se rapprocher d'un Ionesco (dans le style Rhinoceros). Choix surprenant, mais une fois en lumière, un deuxième visionnage permet de comprendre le vrai intérêt dans cette histoire. Il faut bien garder en mémoire que les thrillers à twist (rebondissement final) sont devenus légion à partir du mitan des années 90, ce qui a paradoxalement contribué à coincer le genre dans un procédé redondant et prévisible. Conscient de cette impasse créative, Basic prouve par l'absurde que les twists ne font pas les grands thrillers. Une position simple mais suffisante pour extirper le film de ce carcan et imposer un autre angle d'approche. Et si on se désintéressait de cet imbroglio à base de meurtre commis lors d'un exercice militaire? Et regardons le petit numéro qui se dessine entre John Travolta et Connie Nielsen. Et si Basic était en fait la genèse d'une histoire d'amour entre deux êtres qui paradent, se jaugent, se tournent autour? Et pourquoi pas, après tout? Oui, tout cela parait un peu court, surtout pour un cinéaste du calibre de John McTiernan. Néanmoins, ça reste très bien joué, parfaitement mis en scène, et assez fonctionnel. Pas digne du génie de son auteur ou de l'alchimie incandescente entre ses interprètes (épatants). Mais assez distrayant, il faut l'admettre.
Il est grand temps que McTiernan revienne et fasse oublier ses derniers échecs dont celui-ci (dernier en date, réalisé il y a plus de dix ans), enquête inutilement alambiquée sur la disparition d'un groupe de militaires lors d'un entraînement. Ayant peu d'action à filmer, McTiernan conduit son récit en enchaînant les twists qui finissent malheureusement par ne plus surprendre mais à nuire à la compréhension et à la cohérence.
Belle surprise que ce film qui fonctionne comme un thriller en mode cluedo et où un ancien rangers à la mauvaise réputation John Travolta, va être appelé pour l'interrogatoire de 2 soldats suite à une mission d'entraînement commando où ils sont les seuls survivants. Circonstances très mystérieuses de ce qui s'est passé avec rapidement au centre de l'intrigue l'assassinat du gradé, peau de vache sadique, Samuel Jackson, que tout le monde détestait, et des versions qui varient au fil des interrogatoires. John Travolta en mission non officielle est accompagnées par la gradée en charge du dossier, Connie Nielsen. De pure antipathie au départ les méthodes efficaces mais non conventionnelles de John Travolta vont peu à peu faire céder les à priori de la belle militaire. Le film est passionnant d'autant que les versions changent totalement et sans arrêt en étant illustrées par leur nouvelle version filmée mais toujours avec les mêmes protagonistes. Qui est l'assassin, quel a été le rôle véritable de chacun, petit à petit on se rapproche de la vérité avec au passage une bien plus grosse affaire révélée sur ce qui se passe dans ce régiment. Pied de nez et nouveau coup de théâtre final tout à fait délicieux, joyeux, hilarant et ironique pour un film où on aura été tout du long traîné en bateau pour notre plus grand plaisir. Du très grand Travolta.
Un thriller bien ficèle réalisé par John McTiernan. Une enquête militaire remplie de rebondissements jusqu’à la fin. John Travolta et Connie Nielsen jouent bien leurs rôles d’enquêteurs et Samuel L. Jackson assure bien dans le rôle du sergent. Avec aussi de bons seconds rôles : Timothy Daly, Giovanni Ribisi, Brian Van Holt et Taye Diggs.