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    La Pianiste
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    3,5
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    153 critiques spectateurs

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    Georges P.
    Georges P.

    61 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 août 2011
    C'est morbide, ennuyeux, malsain, même si les comédiens jouent bien. Haneke projette ses propres fantasmes petit-bourgeois dans une romance pornographique. Et ce fut récompensé à Cannes... Décidément
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "La pianiste", c’est Erika, professeur de piano sec et autoritaire, qui vit encore chez sa mère gâteuse bornée par les rêves qu’elle médite sur sa fille et l’amour qu’elle lui porte. Erika s’adonne au voyeurisme dans les peep-shows ou dans les lieux publics et à l’automutilation, pour faire la part des choses entre cette maman gardienne de son enfant et le monde adulte. Lorsque l’un de ses élèves tombe sous le charme de la pianiste, celle-ci lui renvoie sa définition d’une relation amoureuse, équivoque à celle du maître et de l’esclave. Erika, effondrée par la vie, tente à mettre en scène ses souffrances au lieu de prendre sur elle. Haneke évoque un sadomasochisme au sens large avec la violence et le sexe dans la suggestion. L’écart entre l’histoire et ses personnages, et le recul du spectateur, tient une longueur importante. Résigner des personnages caricaturaux et aucune complaisance des détails. L’ineffable Isabelle Huppert, incarne à la perfection, cette femme brisée bout par petit bout par les mauvaises directions de ses accumulations intérieures et de ses tourments fatals. Structuré comme un immense huis-clos sans lumières, en l’occurrence celui de son personnage, avec la figure maternelle qui ne supervise que des apparences, tenant garde la porte de liberté verrouillée. Dans le fond, la seule symphonie retentissante est celle du piano, symbole de la grande musique autrichienne, magnifiquement personnifiée en image par Haneke.
    Xavière
    Xavière

    10 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Film glauque et incompressible ... l'héroïne est très tordue. J'ai été assez choquée. Je ne recommande pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 septembre 2011
    Huppert a toujours les memes roles de femmes froides frigide aillant un serieux grain , une gurre psycho sexe , c'est tellement un milieux fermé les psuedos grandes tetes de la grande musique
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    La grande faiblesse de ce film réside dans la signification d'une telle histoire. Pourquoi Haneke c'est-il entêté à réalisé un film si pervers sans nous faire déranger l'esprit? On regarde des scènes de sexe improbables et assez gore mais qui ne nous touche pas (à part peut-être pour les personnes s'identifiant au personnage d'Isabelle Huppert). A la fin du visionnage on se demande si le film est bel et bien engagé, perturbateur, etc... mais rien ne vient ce film est juste un film montrant toutes les scènes de sexe possibles et inimaginables le tout sur fond de piano.
    Je trouve aussi dommage que la relation sentimentale entre les deux protagoniste soit tout aussi négligée et remplacée par des scènes choquante. Or cet aspect platonique de leur amour est tout aussi importante puisqu'il pourrait expliqué l'attrait du jeune homme beau gosse pour la prof de piano coincée.On dirait qu'Haneke a réalisé un film d'amour dont il n'a gardé que les scènes d'amour proprement physique.
    Les points positifs sont tout de même le jeu des acteurs (notamment Isabelle Huppert qui nous offre une prestation époustoufflante) ainsi que la réalisation très bien orchestrée. Car malgré le fait que le film (en particulier le scénario) soit décevant les scènes sont très bien réalisée (comme par exemple les scènes d'introduction avec les différents plans sur des mains de pianistes, plans coupés et hachurés qui donne une ambiance glauque) et on reconnait là le talent d'Haneke. Talent qui est encore une fois gâchée par la tournure que prend le film, qui si le réalisateur avait mis plus d'engagement et moins de "choquant pour faire choquant", aurait pu être un très bon film.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Ce qui frappe avant tout dans ce film c'est la prestation hallucinante d'Isabelle Huppert. Elle éclipse le reste de la distribution, Magimel peu convaincant en tête, mais aussi Girardot que je n'ai pas trouvé à son aise. Du point de vue de sa réalisation le film souffre d'imperfections, certains plans sont beaucoup plus longs que nécessaire, et les dialogues, surtout au début ont tendance à confondre le langage parlé et le langage écrit, enfin je n'admet pas cette fin, privauté du réalisateur pour "faire parler" mais ou incapacité à conclure. Faut-il parler du fond ? Y a-t-il un message ? Certains en ont écrit des pages entières, c'est leur droit, chacun peut disserter sur ce qu'il veut, mais pourquoi ne faudrait-il que le film ne se suffise pas à lui-même, montrer que chacun a un jardin secret n'est pas un message, c'est une illustration, se demander pourquoi c'est déjà prendre le risque d'aligner les pires lieux communs. Pour ce qui me concerne je garderais en mémoire le film non pas comme "un film d'Haneke", mais comme un film avec Isabelle Huppert.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Tout démarre par la musique puisque le film se dénomme ainsi: Schubert, son point faible, c'est son for intérieur, c'est le contraire de ce qu'elle est: cette froideur extérieure, c'est une "chaleur" de la musique inexprimée. On peut tout à fait être le contraire de ce qu'on paraît. Et pour ça IH est impressionnante: elle possède ce double jeu qui la trahit par exemple dans cette scène de la répétition où elle doit s'en aller pour ne pas que l'on voie ses yeux rouges. Il y a aussi bien entendu cette folie perverse assez atroce et cette jouissance de la douleur: elle ne fait pas ce qu'elle aime et fait ce qu'elle n'aime pas. Haneke filme comme un témoin: il pose la caméra et laisse tourner. C'est aussi quelque chose de fort, mais moins que cette fin implacable assez douloureuse.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Une seule question me vient à l'esprit après avoir vu ce grand film : pour quelle raison ne l'ai-je donc pas visionné plus tôt ? Isabelle Huppert est bouleversante de justesse, en incarnant ce personnage complexe plein de névroses, et nous offre une performance grandiose, dans cette oeuvre très inspirée qui ne vieillit pas et semble se bonifier avec les années.
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Ce film, réalisé par Michael Haneke et sorti en 2001, est assez particulier mais néanmoins intéressant. Du style du réalisateur, je n'ai comme expérience que les deux "Funny Games" (l'original et son remake américain), c'est donc assez maigre pour se faire un avis arrêté sur son style, je ne savais donc pas tellement dans quoi je me lançais avec celui-ci. Et bien finalement, même si nous ne sommes pas dans le même registre que "Funny Games" puisque c'est un film d'horreur, enfin surtout violent, complètement assumé, nous pouvons tout de même y retrouver quelques éléments similaires. Effectivement, nous avons ici aussi des personnages torturés et surtout des relations conflictuelles, notamment deux qui sont la relation mère/fille et la relation amoureuse sado-masochiste. Pour remettre les choses dans le contexte, c'est l'histoire d'une pianiste qui entame une relation sado-masochiste avec son nouvel élève. Alors, nous sommes bien loin de "9 semaines 1/2" et encore plus de "50 nuances de Grey" puisque le film explore ici le sado-masochisme à son paroxysme, c'est-à-dire là où ce genre de rapports commence à dévoiler un aspect maladif de la personne aimant pratiquer ces pratiques (ce que, par ailleurs, je ne juge pas du tout). D'ailleurs, c'est intéressant de voir comment les rapports de force s'inversent soudainement à un point spécifique du film et de quelle manière les personnages adoptent ce changement. La construction des personnages est d'ailleurs très bien écrite et très complète, notamment en ce qui concerne Erika dont la psychologie est de plus en plus complexifiée jusqu'à une fin spoiler: aussi soudaine que violente
    . Le rythme est lent, à l'image d'un film d'auteur classique dirons-nous, mais pour autant on ne s'ennuie pas car cette relation malsaine et éprouvante, à la fois pour les personnages et pour les spectateurs, en devient hypnotisante. En ce qui concerne la B.O., elle est très bonne, nous naviguons entre Chopin, Bach et Schubert et du côté des acteurs, nous avons les excellentes prestations de Isabelle Huppert et de Benoît Magimel, sans oublier Annie Girardot dans le rôle de la mère acariâtre. "La Pianiste" fait donc partie de ces films assez difficiles à supporter psychologiquement.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Le film qui te réconciliera avec les profs de piano. Ou pas. Rigide, malsaine, jalouse, perverse. Isabelle Huppert. Engoncée dans une relation maternelle étouffante, le désir se transforme petit à petit en folie. Ce désir d'autorité et de maîtrise, cette absence d'empathie, en font un personnage complexe. Michael Haneke ose ce qui peut déranger. Dans une mise en scène froide, clinique, il conduit son personnage principal dans un point de non retour. C'est une auto-destruction, sale et longue. La pianiste s'enfonce dans son délire, en faisant quelques victimes collatérales.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Le cinéma de Monsieur Haneke ne peut faire l'unanimité. La Pianiste est une de ses meilleures oeuvres avec une magnifique Huppert.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Etrangement, ce film m'a beaucoup plu. C'est bizarre car le style de Michael Haneke change radicalement avec La Pianiste. Nous sommes presque des voyeurs, à l'image du personnage incarné par Isabelle Huppert. Il s'agit là d'un film d'exorcisme ( du moins je le vois de cette manière ), sur les frustrations sexuelles d'une femme rigide. Le trio Huppert - Magimel - Girardot est excellent et les relations qu'entretiennent leur trois personnages font froid dans le dos. Cela dit, on pourra reprocher à Michael Haneke de trop en montrer, à la différence de ses précédents films. La musique ( magnifique Schubert ) agit ici comme l'élément déclencheur des rapports entre une pianiste et son élève ( rapports sadomasochistes, au sens propre comme au figuré ). Un brin trop trash ( notamment la scène du viol qui est trop longue à mon sens ), La Pianiste n'en demeure pas moins très bon et troublant. Quoi qu'il en soit, Isabelle Huppert n'a pas volé son prix d'interprétation féminine à Cannes en 2001...
    Alice C.
    Alice C.

    51 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2011
    Extrêmement malsain mais tellement intéressant de se plonger dans la vie de cette femme très différente des autres. Isabelle Hupert est excellente, frigide à la perfection, torturée à souhait. On ne se penche ici que sur une toute petite parcelle de la vie de cette femme et c'est à nous d'imaginer quel a pu être son passé pour qu'elle devienne ce personnage si hors du commun. Comment devient on ainsi ? Pourquoi ? Ce film est véritablement fascinant ET effrayant. En tout cas, très fidèle au Maître Haneke.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    un gros navet, j'ai vu ce film par curiosité mal placée parce que je suis assez voyeuriste, mais bon en dehors de ces scenes voyeuristes ya pas grand chose a se mettre sous la dent, je vais finir par croire que tous les autrichiens sont des depravés parce que c'est pas le premier film autrichien que je vois, et a chaque fois on est dans la même logique : montrer la dépravation de maniere clinique et froide, ok la morale y'en a trop dans les films hollywoodiens mais la moi je trouve ca grotesque, je comprendrais jamais comment on peut encenser ca ? pourquoi ne donnerai t on pas la palme d'or a celui qui a fait le film porno scatologique 2girls1cup ? ca reviendrait au meme.
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2011
    Du lourd, ça... Ce film est en quelque sorte un portrait. Un portrait incroyablement contrasté, où l'intense raffinement (les partitions sont un véritable enchantement pour nos oreilles) côtoie la bestialité crasseuse (qui ne s'est pas demandé lors de la première allusion aux perversions de l'héroïne ce qu'il faisait dans la salle de ciné ?). Difficile dès lors de donner une critique objective, tant les saillies (au sens propre comme figuré) sont aiguës lorsqu'elles se déroulent sous nos yeux. La réussite d'Haneke, ça doit être de nous faire accepter ce personnage. Un vrai tour de force, tant ses pulsions sont noires et son perfectionnement dans la musique frôle le génie. Difficile de rendre cohérents des caractères si éloignés. C'est pourtant chose faite, et avec un tact qu'on connaît peu. Tout simplement estomaquant.
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