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Geneviève T
7 abonnés
111 critiques
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1,0
Publiée le 14 décembre 2022
Mon Dieu! Ce ne sont pas des lignes courbes mais complètement tordues oui ! Comme ce scénario qui se veut le Shutter Island du pauvre ! 2 heures pour aboutir à ??? Et ne venez pas me dire que c'est trop subtil pour moi. J'avais compris très vite dans SI que D Caprio était malade mais là, on ne saura jamais rien de rien et l'on reste bête comme cette histoire à délirer debout sans queue ni tête... next!
J'aime pas dire qu'un film est nul alors je dirais que je n'ai pas accroché. J'ai attendu attendu attendu, espérant qu'il se passe un truc mais non rien lol pour moi il n'y avait aucun suspense. La fin, quelle fin ? Un pseudo thriller. J'ai l'impression d'avoir perdu 2h30 de ma vie. Alors réfléchissez avant de le regarder. Sur ce, bonne nuit
Bon thriller psychologique au scénario assez alambiqué à la Shutter Island. On ne sait plus qui est fou, qui est coupable jusqu’au bout. Les acteurs sont bons et on passe les 2h30 à se demander qui est quoi. Peut-être inférieur au film de Martin Scorsese mais pas mal du tout.
Quel ennui ce film... beaucoup de dialogues pour pas grand chose, des incohérences qui font perdre tout intérêt à l'intrigue. En bref, c'est Shutter Island en beaucoup moins bien.
Une réalisation soignée, portée par des acteurs de grandes qualité, une très belle photo et une musique très "Hitchockienne". Le déroulé du film s'étire malgré tout inutilement, alors que l'issue du film ne fait plus aucun doute au bout d'1h30 de surlignage.
Très amateur de thriller et en particulier de ceux de Oriol Paulo, je me réjouissait à l'avance de cette sortie de fin d'année. Que nenni ! Sans être extraordinaire, le jeu des acteurs aurait pu être pire. Cela aurait eu le mérite de m'éviter de prolonger deux heures et demi infâmes. Ici, le réalisateur s'applique à nous peindre un tableau très arriéré de l'institut psychiatrique, pensant sûrement que caricaturer les patients en épouvantails renforcerait la tension sur laquelle tout est misé. Un peu de fond et de crédibilité auraient peut-être pu permettre de faire un film d'une heure et demi passable, mais c'était sans compter sur les invraisemblances à répétition et les flashbacks nauséabonds qui n'ont même pas le mérite de servir l'intrigue (et quelle intrigue). Au final, une (longue) première heure et demi à essayer de passer outre les malaisants clichés des malades mentaux qui ont plus à voir avec le monde du cirque que de la médecine tout en espérant que le film se rattrapera sur l'intrigue; et une (très longue) dernière heure à constater qu'il n'y aura rien pour rattraper cette bouse pourtant loin d'être inoffensive.
On pense inévitablemnt à Shutter Island et Vol au dessus d'un nid de coucous. La différence c'est que dans ces deux chef-d'oeuvres il y a une fin, et que là, film Netflix oblige, il n'y en a pas... ce détail mis à part, ça se regarde même si un peu long.
Points + : - Idée du scénario - Décors Points - : - incohérences dans l'histoire (comme déjà noté dans d'autres commentaires : spoiler: passes droits donnés sans raison : livre, cigarettes, clé des toilettes...
Mais aussi : pour un hôpital psychiatrique avec des patients dangereux, la facilité avec laquelle les ils peuvent sortir de leur cellule est surprenante. spoiler: Pourquoi aussi, alors qu'il est connu que le nain est un prédateur sexuel, le laisser déambuler seul, sans surveillance ?
- Patients caricaturaux. On est entre Big Fish et la cour des miracles - Montage du film qui le rend compliqué à suivre (les allers et retour entre passé et présent sont parfois confus, à croire que c'est fait exprès pour embrouiller le spectateur) - Des longueurs et des scènes pas utiles (ex : même si c'est plutôt bien réalisé, quel est l'intérêt de la scène où l'héroïne se dédouble ?) - Des scènes parfois invraisemblables : pourquoi il y a toute une assemblée d'une centaine de medecins lors de la scène finale ? D'où sortent-ils et pourquoi ??
Après nous avoir offert le magistral thriller à tiroirs « L’Accusé » et surtout l’incroyable mini-série à rebondissements et à l’intrigue tentaculaire « Innocent », Oriol Paulo revient sur Netflix avec un nouveau suspense plein de surprises comme il sait si bien nous les concocter (sans compter d’autres œuvres espagnoles inédites de son cru à la toute aussi bonne réputation dans le genre mais qui n’ont pas eu les honneurs d’une sortie en salles ou sur une plateforme à laquelle le public francophone a accès). Adapté d’un roman tout aussi machiavélique dans son scénario, « Les lignes courbes de Dieu » est un thriller à twists qui a le mérite de nous captiver plus de deux heures et demie durant à la manière d’un « Prisoners » ou d’un « Shutter Island ». Et c’est là l’un des problèmes du film : on pense fortement au film de Scorsese a bien des égards et de manière un peu trop prononcée. Il serait même de rigueur de l’oublier pour pleinement profiter de cette enquête passionnante et pleine de retournements de situation. D’ailleurs parfois un peu trop : si on aime être décontenancé et bousculé, le scénario abuse peut-être un peu trop de revirements narratifs et ce, jusque-là toute fin. D’autant plus qu’on ne peut nier qu’il y a tout de même bon nombre de facilités et d’incohérences défiant parfois la logique et la raison. Mais si on est tolérant et qu’on veut se prendre au jeu sans tiquer c’est tout à fait possible, tant le long-métrage et son déroulement son clairement machiavéliques et imprévisibles.
Et c’est en cela que « Les lignes courbes de Dieu » est un film policier implacable. On est constamment dans une zone grise à savoir si le personnage principal est fou ou pas. On est durant toute la durée du film à se demander si elle ment, si elle arrange la vérité ou si elle est de bonne foi. Sauf que le mélange des deux est aussi possible et ouvre un champ de possibilités étourdissant. Et même dans certaines sous-intrigues il y a un des twists à l’intérieur du twist. A ce niveau Paulo est doué et malin dans la façon dont il nous les présente; mais là, il se surpasse avec son film en forme de permanentes poupées gigognes. Il y a même des airs de De Palma dans la manière avec laquelle le cinéaste espagnol se permet des séquences inattendues frôlant le fantastique où on rentre dans la psyché du personnage central. De plus la mise en scène est comme souvent chez le cinéaste de toute beauté et le décor de cet asile dans les années 70 est parfaitement rendu. Beaucoup de personnages, de clés et d’indices, de secrets également ainsi que plusieurs temporalités qui sont au rendez-vous mais la narration reste malgré tout fluide et probante. Au final, « Les lignes courbes de Dieu » loupe le statut de chef-d’œuvre du film noir psychologique à cause d’un abus de rebondissements et de sa parenté trop proche avec « Shutter Island » mais n’en demeure pas moins un sacré thriller cousu de main de maître par un spécialiste du genre.
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Un thriller paranoïaque de haute volée lorgnant sur les traces de Shutter Island qui va clairement vous faire des noeuds au cerveau. L'actrice principale est excellente et l'on est absolument tout le temps dans le doute sur sa condition véritable. L'ensemble, fait de faux-semblants et jonché de personnages hauts en couleur est assez passionnant à suivre. Malheureusement la longueur pourrait en rebuter plus d'un et d'autant plus que le montage sauvage à base de flash-backs et de timelines différentes perd facilement son spectateur. Ça aurait pu être absolument génial mais les choix artistiques font parfois grincer des dents et l'on s'y perd trop facilement. Dommage mais ça reste à voir une fois au moins.
Qu'il est pertinent ce thriller psychologique. Jonglant sur des versions différentes, des scènes paradoxales et des détails a priori anodins, Les lignes courbes de Dieu propose une excellente partition du genre.
On est captivé par Alice, où Bárbara Lennie crève l'écran, et ne sait plus où donner de la tête. Complot ? Patiente psychiatrique ? Le doute est là et le réalisateur joue avec nous, oscillant entre les versions. Dans un environnement qui a toujours suscité l'intérêt, dès Vol au dessus d'un nid de coucou jusqu'à Shutter Island, Les lignes courbes de Dieu respecte, honore et nous déroule le tapis rouge pour nous embarquer.
Le clou de cet excellent thriller ? Cette fin ouverte, tellement puissante et folle. Un mélange de régal, de frustration et de satisfaction.
Oriol Paulo nous propose toujours des scénarios retors souvent très efficaces, et celui de ce dernier film propose des rebondissements et retournements de situations qui seraient forts satisfaisants si l'ensemble n'était pas plombé par de gros défauts. Comment ne pas être agacé par quelques incohérences d'écritures bien pratiques (spoiler: pourquoi quelqu'un qui souffre d'urticaire au contact de l'eau est dans un hôpital psychiatrique ?, pourquoi tant de résistance à passer de simples coups de téléphone aux différents protagonistes de l'histoire ?, pourquoi un nain prédateur sexuel n'est-il pas isolé des femmes ?, pourquoi quand quelqu'un meurt on n'appelle pas la police ? et encore d'autres pourquoi ), par cette représentation clownesque de la psychiatrie de la fin des années soixante dix qui s'achève par spoiler: une sorte de jugement en grande pompe pour décider si la patiente est malade ou pas . A trop vouloir tirer sur la corde du suspense et du twist en forçant le trait jusqu'à la limite du supportable, ce qui est une construction globalement très habile devient quelque chose d'assez indigeste. "Les lignes courbes de dieu" est clairement le moins bon film/série d'Oriol Paulo.