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marmottefurieuse
7 abonnés
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4,0
Publiée le 9 janvier 2018
Un très bon film qui tient sa réussite grâce au jeu des acteurs (notamment Grégory Gadebois). Un thème rarement abordé à savoir celui des traumatismes après guerre ou troubles de stress post-traumatique qui ont frappé des soldats de la Première Guerre Mondiale à des degrés divers. Un film qui ne laisse pas indifférent.
Une histoire pleine de finesse et de douceur, sur la difficile reconstruction des poilus... Romain Duris est impeccable mais je trouve qu'il manque juste un petit quelquechose au personnage -ou aux dialogues- pour que l'on soit en parfaite empathie avec lui... on reste un tout petit peu en retrait et c'est dommage. Malgré tout un très bon film !
La Première Guerre Mondiale est terminée. Georges a connu l’horreur des tranchées et préfère se réfugier en Afrique et mener une vie hasardeuse. Il va pourtant revenir en France et devoir affronter les stigmates de la guerre, notamment son frère qui traumatisé, ne parle plus. Au travers du portrait de ces deux frères, Emmanuel Courcol dresse un tableau de l’après-guerre qui tente de se reconstruire. Bien plus que des histoires de sentiments, c’est toute la psychologie des personnages qui doit se rétablir. Tourné en partie à Nantes, Cessez-le-feu est une œuvre douloureuse comme il s’en fait peu. Le cinéma cherche sans cesse à montrer, ici il est question de développer l’état qui s’en suit. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Malgré une entrée en matière bien-bien longuette (Duris alias Georges exilé en Afrique ... c'est quoi là ! on est en mode docu ? quel apport véritable au sens du film ?), j'ai été plus attendri par les personnages et leurs fêlures (Gadebois est vraiment un superbe acteur) que par l'histoire qui zigzague tant on se demande où le réalisateur du film veut bien nous emmener ! Soit. Je vous rassure, j'ai quand même bien capté - quelle horrible scène plus déclamatoire que ressentie que celle que nous sort Duris - que le film souhaitait aborder la question du traumatisme vécu dans leur chair par les poilus survivants, de retour des tranchées de 14-18. Bon. Et après ? ....la réalisation ne nous aide pas vraiment à nous émouvoir. L'amour pourra aider les êtres à se reconstruire - pas tous - et une nouvelle vie est promise au héros à Saïgon. Bien. Et après ? ... sans réalisation digne de ce nom, la narration tombe (mon ressenti) un peu à plat.
un drame malheureusement platonique, lent et ennuyeux. bien que R. Duris porte le film, un scénario faiblard qui n'apporte pas l'intensité, notamment du vécu psychologique attendu de l'après guerre.
Un film sur les séquelles psychologiques de la 1ère guerre mondiale, des tranchées de l'Argonne aux Années Folles en passant par les paysages de l'Afrique. Romain Duris est (comme toujours) excellent mais la palme est attribuée à Gregory Gadebois, revenu sourd et muet de la grande guerre, si expressif sans prononcer un seul mot. Le sujet est profond et bien interprété.
Le premier film d’Emmanuel Courcol débute par une séquence ambitieuse dans les tranchées du front de la première Guerre Mondiale. Ces plans réalisés à la grue rendent compte avec intensité et authenticité de la violence physique et psychologique des combats. Les ambitions de cette scène liminaire ne sont pas confirmées tant dans la narration que dans la mise en scène par les segments suivants de Cessez-le-feu. La partie campée en Haute-Volta embarque une intrigue faible. Dans la partie française du film, le scénario privilégie les sentiers battus au détriment de ce qui aurait dû rester son sujet central, le sort des poilus et la gestion de leurs traumatismes durant l’immédiat après-guerre. Les interprétations livrées par Romain Duris, Céline Salette et Grégory Gadebois sont bonnes mais sans surprise car ces acteurs évoluent ici dans les registres que nous leur connaissons. Imparfait et inégal comme nombre de premiers longs-métrages, Cessez-le-feu suscite un certain intérêt qui nous laisse attentifs de la prochaine réalisation d’Emmanuel Courcol.
A 60 ans, pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Emmanuel Courcol n’a pas cherché à révolutionner l’histoire du cinéma : "Cessez-le-feu" est un film de facture très classique, servi par un scénario solide, une mise en scène efficace et sans esbroufe et une très bonne direction d’acteurs. La peinture du colonialisme français dans les années 20 ainsi que la description des traumatismes de l’après-guerre et les difficultés concernant les tentatives de reconstruction n’en sont que plus fidèlement rendues ! En ce qui concerne l’image, le réalisateur a fait appel à l’habituel Directeur de la photographie de Clint Eastwood, l’américain Tom Stern, qu’on peut presque considérer comme français après les 3 années passées dans sa jeunesse à Toulouse et son mariage avec une française.
La distribution fait la part belle à 2 comédiennes et 2 comédiens. Comme d’habitude, Céline Sallette est d’une très grande justesse dans le rôle d’Hélène, comme l’est d’ailleurs Julie-Marie Parmentier dans celui de Madeleine. Grégory Gadebois se montre très émouvant dans le rôle de Marcel. Ce n’est qu’avec Romain Duris qu’on peut se permettre quelques réserves : dans son interprétation de Georges, il se montre trop dandy et trop sûr de lui. Il a peut-être une excuse : c’est peut-être ce que le réalisateur lui a demandé de faire ! Par ailleurs, on n’oubliera pas de mentionner les prestations de deux seconds rôles : Wabinlé Nabié dans le rôle de Diofo, l’adjoint africain de Georges, et Maryvonne Schiltz, parfaite dans le rôle de Louise, la mère de Marcel et de Georges.
Sous-prétexte de retracer la souffrance contenue des cabossés de la guerre 14-18, des non-dits qui les véhiculent dans leur vie d'après guerre, on subit un film d'un profond ennui. La fin est de meilleure facture pour qui a la patience.
Bah c'est bien dommage, car c'est un film ambitieux et louable dans son ambition : la réalisation, le cadre, l'image, la reconstitution, les décors, les costumes et le jeu des comédiens sont justes... voire brillants par moment. Mais voilà pour ma part je m'en fous de cette histoire, et c'ets bien dommage, j'aurais aimé l'aimer ce film pour ces qualités sus citées.... je m'en fiche royalement de cette histoire et du coup j'ai flirté avec l'ennui... et aussitôt vu aussitôt oublié. Et puis rodait en moi ce petit refrain durant tout le film : spoiler: mais pourquoi avoir changé à ce point le rôle du frére ???? pourquoi ne pas avoir gardé le même dans la tranchée et après ??? c'est ridicule et je pense que ça a beaucoup joué dans mon ennui... un gros défaut de choix de casting et de réalisateur. Dommage, pour tout.
Superbe film qui montre sans de grand discours l incapacité de verbaliser certains moments trop difficiles Duris semble tout droit sorti de ce cauchemar de la grande guerre
Un beau film, paradoxalement apaisant et lumineux même s'il traite d'un sujet difficile (les traumatismes des rescapés des tranchées de la première guerre mondiale). Romain Duris est excellent comme d'habitude, ce rôle lui va à merveille entre ombre et lumière, espoir et désespérance. Il porte littéralement le film avec son charisme, et les autres acteurs sont très bons (sauf la mère de famille, peu convaincante). Parfois le film penche du côté du documentaire tant l'on sent la volonté du realisateur de témoigner via ses personnages des atrocités vues et subies. La première partie du film en Afrique est vivante et foisonnante mais un peu confuse. Le reste (en France) est plus académique mais filmé avec beaucoup de sensibilité et de pudeur. A voir.
Tableau d'une famille et des dégâts du stress post traumatique de la première guerre mondiale . Les blessures de l'après grande guerre y sont peintes avec une grande sensibilité. Des acteurs touchants et pudiques . Et puis bien sûr, le troublant et touchant Romain Duris ... Mais là, je m'égare .
Une belle histoire qui commence sous le feu de l’Argonne, dans la Meuse sous la pression et les horreurs de la guerre de 1914/1918, au cœur des tranchées, dans un bain de boue, de sang et de traumatismes physiques et moraux … Romain DURIS égal à lui-même, toujours très droit, très sérieux, impliqué dans son rôle… J’avais fort apprécié récemment Romain DURIS dans son rôle de Prêtre dans « la confession ». Il renouvelle dans ce film sa facilité naturelle pour des rôles solides et sérieux. C’est assurément un bon acteur… Film à voir absolument…