Avis : Decision To Leave - Page 10

Un film primé au Festival de Cannes 2022...Prix du jury..on se demande pourquoi..cette enquête policière entre un flic joue par Hae Il Park et la suspecte tourmentée perverse joue par la jolie Tang Wei (Chinoise d'origine) sous forme d'histoire d'amour en Corée du Sud..est soporifique au plaisir typique Festival de Cannes and de grosses lenteurs mais une belle cinématographie..avis aux amateurs..pas pour moi..j'ai eu du mal à le finir celui là..peut être le réalisateur fait d'autre films plus intéressant..que dire d'autre
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Le récit n'est pas limpide, le film est long et feutré, l'ambiance est bien travaillée mais n'évite par l'ennui.

Au moment où on se dit, "pas mal du tout ce polar qui n'en est pas tout à fait un", un autre film continue le premier, ce qui explique la durée.
Hélas ce deuxième film n'apporte pas grand chose de plus, qui n'était pas dans le premier chapitre.
Décision to leave n'en reste pas moins à découvrir. À la fois classique et pleins de trouvailles ancrées dans notre époque (la place du portable), on se laisse volontiers porter par ce policier insomniaque et sa suspecte énigmatique.
Brillant mais inutilement long.

Mise.en scène magnifique, cadrage esthétique, montage inventif et photo soignée. Techniquement c'est sublime et Park Cha Wook méritait emplement son prix de mise en scène à Cannes. Mais l'histoire manque de rebond et le film traîne en longueur. Dommage car ça aurait pu faire un chef d'œuvre et c'est juste un beau film trop long...

Après "Sympathy for Lady Vengeance" très bon film, "Old Boy" bon film mais selon moi, largement surcôté, "Stoker" œuvre audiovisuelle dénote des précédents parce qu'il n'en a pas écrit le scénario et que c'est un tourné avec des acteurs américains, son "Stoker" donc, que j'ai adoré, et enfin "Mademoiselle" : son meilleur film, Park Chan-Wook, qui avait mis de côté la réalisation pour s'adonner davantage à la production, revient finalement des années plus tard à la réalisation avec "Decision to leave".

J'ai décidé de commencer ma critique de la sorte, afin que ceux qui la liront puissent d'ors et déjà identifier leurs connivences cinématographiques avec les miennes et d'être en mesure de décider immédiatement de si oui ou non, ce que j'écrirai ensuite leur servira à faire le choix de regarder "Decision to leave".

Alors, pour faire simple, en terme de niveau d'émotion, de tension, et de suspense, il n'égale en rien "Mademoiselle", et mises à part les capacités du désormais célèbre réalisateur à filmer et à penser son film et à tirer toute la force de son scénario grâce à son sens effectif du montage, eh bien soyons francs : même si tout cela est pleinement exploité et magnifié, le problème réside malheureusement dans le scénario lui-même.

Un scénario banal, une histoire vue et revue. Et qui n'émeut pas plus (voire même peut-être moins) que les autres qui lui ressemblent.

Aucune surprise et vraiment très peu de finesse, en comparaison de ce que cet artiste a su montrer qu'il savait manier et parfois entretenir jusqu'à l'explosion.

Pour un cinéphile, c'est probablement un film à cocher dans la case "Vu", mais pour les autres, sincèrement, je n'en vois pas trop l'intérêt

Vu Décision To Leave. Film chiant,et Bavard, On se perd dans Cette histoire à Dormir debout. C'est long trop long, les Dialogues sont d'une niaiserie la mise en scène est pas trop mal mais viennent pas rattraper le tout du naufrage Film narcoléptique ⭐️

Ce film est magnifique, romanesque et romantique, inventif à souhait.
Parfois un peu faible dans sa narration, qui peut nous perdre dans ses entrelacs.
Park Chan Wook continue à surfer sur les cimes du cinéma mondial.
Au-delà de la référence à Vertigo, j'ai lu une critique le liant à Basic instinct. Je n'y avais pas pensé mais c'est très juste. Moins sulfureux que Verhoeven, plus fataliste, mais la relation enquêteur-enquêtée y est tout aussi intense

Le mythe de la femme fatale revisité par le cinéaste-star coréen était forcément un programme alléchant! Le résultat est à la hauteur des attentes, en ce que le film foisonne d'idées, de scénario comme de mise en scène, bouscule, surprend, intrigue et bouleverse. Certes, la proposition est dense, parfois un peu confuse, la volonté de manipuler le spectateur n'aidant pas à la compréhension et les faux-semblants s'empilant joyeusement. Il convient donc de s'accrocher un peu face à un film qui échappe aux standards du film noir, à ceux du thriller, à la perfidie attendue de la femme fatale et à la solitude soupçonneuse du détective acharné. Complexe et sophistiqué donc mais terriblement généreux, le film préfère friser le kitsch et l'indigestion plutôt que de risquer l'épure et la simplicité, lesquels auraient peut-être permis à un final bouleversant d'atteindre son potentiel émotionnel sans ce petit arrière goût d'esbroufe qui nous retient... Tel est pris qui croyait prendre...

C'est bien du point de vue photographique avec de vraies choses nouvelles pas ou peu vues au cinéma. Pour le reste, le film n'arrive pas à conclure et cela s'en ressent avec un délayage de l'action qui nuit à la narration.

Mais pourquoi n'ai je pas été si séduit ?
Je dirais que c'est principalement du à l'intrigue.
On s'y attache ou pas et ici l'alchimie n'a pas penché en faveur du film.
Au 2/3 de celui-ci pourtant, un intérêt naissant apparaît en même temps que l'approfondissement des personnages.
Cela reste donc un film qui marque c'est sûr par sa mélancolie et sa mise en scène. Par son histoire ? Je n'irais donc pas jusque là.

Un polar lent et froid, parfaitement réalisé, mais dont le propos reste un peu flou. Les motivations des personnages demeurent opaques sauf à considérer que tous les coups tordus sont permis pour se rendre inoubliable de la personne dont on cherche l'affection. C'est pervers, bien filmé mais un peu vain. Il manque une dimension charnelle, érotique qui était pourtant bien présente dans le vénéneux Stoker du même réalisateur.

Ce film semble se délecter de la virtuosité de sa mise en scène - ne nions pas qu'elle subjugue et que le prix cannois de la mise en scène est totalement justifié. On peut dire que le réalisateur connait son Hitchcock par cœur.
Gros bémol : le scénario étouffe le spectateur par sa complexité. On perd parfois le fil et dans le fond, on finit par n'avoir plus grand chose à faire de ce dédale sentimental interminable.
Appelons ça du cinéma cérébral. Mais cérébral pour le simple plaisir de l'être.

Un policier insomniaque soupçonne une jeune femme chinoise d'être la criminelle qui a poussé son vieux mari coréen du haut d'une montagne. Mais notre inspecteur entre son goût du travail bien exécuté et son attirance pour la jolie étrangère a du mal à boucler son enquête, quitte à outrepasser ses droits. Chan-Wook donne un vertige hithcockien à son spectateur qui est baladé au rythme d'une mise en scène inventive où on ne sait plus qui manipule qui. Mais peut-être est-ce juste l'amour qui est manipulateur par essence. Car avant d'être un thriller ce film est une romance incandescente où les corps se consument sans se toucher.

Absent des salles depuis six ans, Park Chan Wook revient aujourd’hui avec ce ‘Decision to leave’ dont le plus grand atout est, à l’instar de ce qui caractérisait l’extraordinaire ‘Parasite’ de son compatriote Bong Joo Hon, de mêler différents genres (ce qui n’est pas difficile) dans un équilibre parfait (ce qui l’est nettement plus). Tout commence par la mort suspecte d’un grimpeur, que l’absence d’affect avec laquelle son épouse reçoit la nouvelle rend encore plus suspecte…surtout que l’inspecteur chargé de l’enquête va très vite tomber sous le charme de la veuve…et on ne peut pas demeurer tout à fait impartial dans cette situation, même quand il est impossible, éthiquement parlant, d’entamer une histoire avec une criminelle potentielle. Dans un film plus classique, l’attirance du flic pour la prévenue aurait été explicite mais le scénario se serait intéressé en priorité à la possible technique de manipulation sous-jacente, dans un sens ou dans l’autre. Cette fois, les choses sont à la fois plus délimitées et plus imbriquées : d’une part, il y a l’enquête, passionnante et sujette à de multiples pistes et rebondissements ; d’autre part, il y a une véritable romance mélodramatique, un apprivoisement mutuel, des regards, des mains qui se frôlent…mais si un certain doute est effectivement entretenu tout au long du scénario sur l’authenticité de ces sentiments mutuels, jamais la piste criminelle ne sera évacuée pour donner la priorité aux sentiments amoureux et jamais cette observation de l’intimité naissante entre deux personnes aux positions potentiellement antagonistes ne sera négligée par la nécessaire conclusion logique et cartésienne à apporter au Whodunit. ‘Decision to leave’ est divisé en deux parties, la seconde comptant pour un petit tiers de la durée totale, et il est assez miraculeux que ce long épilogue puisse raccrocher les wagons ensemble et s’avérer aussi indispensable que la première partie alors que celle-ci, par sa construction, constituait déjà un film solide et complet à elle seule. Il séduit également par sa virtuosité (attendue) qui implique qu’il soit parfois un peu difficile d’entrer dedans, alors que le scénario multiplie les flashbacks et mêle non seulement différents points de vue mais aussi différents niveaux de perception de la réalité, par exemple lorsque l’inspecteur se projette en pensée auprès de l’/objet de son désir, dans ses activités quotidiennes qu’il espionne en parallèle réellement depuis son véhicule. A titre personnel néanmoins, j’ai été moins sensible que prévu à l’aspect mélodramatique bien que sur le papier, le côté tragique de cette romance avait tout pour me parler mais j’ai déjà constaté par expérience que ce cas de figure se produisait souvent avec les mélodrames d’origine asiatique. Le polar est en revanche parfaitement ficelé.

Un scénario bien compliqué et très embrouillé .... avec des longueurs parfois difficiles à supporter !!