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Santu2b
214 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2017
Joel Schumacher n'a pas réalisé que des chefs-d'oeuvre, loin s'en faut. Pourtant, s'il est un film à sauver dans sa carrière c'est peut-être "Phone Game", sorti en 2002. Colin Farrell y joue un attaché de presse pris en otage dans une cabine téléphonique par un tireur embusqué. Le danger avec ce genre de script, bavard à souhait ou dans la démonstration grand guignol. Or Schumacher parvient à éviter ces deux pièges. Très bien écrit, "Phone Game" est un thriller efficace et haletant, dont la perversité réussit à faire mouche. Et puis surtout, l'ensemble constitue un long-métrage qui va à l'essentiel. Une heure et vingt minutes est la durée parfaite pour ce type de film. Hormis Katie Holmes, l'interprétation est bonne. Un bon exercice.
Huit-clos dans un décors extérieur en plein New York, un jeu d'acteur et une performance excellente pour Colin Farell, un suspense prenant et un stress omniprésent. Un film qui vous scotchera du début à la fin.
Rédemption publique. « Si tu raccroches je te tue. » On avait pas vu Joel Schumacher aussi incisif depuis une éternité. Partant pourtant d’une idée de départ vieille d’une quarantaine d’années (jadis proposée par Larry Cohen à Alfred Hitchcock !) mais toujours d’actualité, le cinéaste souvent décrié (généralement à juste raison) parvient à en faire un thriller nerveux qui tient en haleine le spectateur sans difficultés. Le seul hic reste la motivation du tueur. D’autant plus que Schumacher enfonce un peu trop le clou moralisateur. Néanmoins, une fois cette couleuvre avalée, le reste est vraiment de très bonne facture. Colin Farrell est impeccable, et le reste du casting judicieux. La tension va crescendo jusqu’à un final un peu facile mais acceptable. D’autant plus acceptable que le film fut tourné en moins de deux semaines et avec un budget particulièrement peu confortable.
Un film intense, original, constamment sous tension avec cette atmosphère quasiment en huit clos centrée autour d'une cabine de téléphonie public, vestige d'un autre âge, où un homme est coincé, en relation avec un snipper assassin qui menace concrètement de l'exécuter si il raccroche. Des motivations assez floues mais une sorte de justicier moral qui oblige cet agent débutant du show business qui se la joue beaucoup, à un examen de conscience total, une psychanalyse en direct devant des millions de spectateurs, les chaînes de télévision et la police encerclant la zone où un homme a déjà été abattu. Un inspecteur va peu à peu comprendre ce qui se passe vraiment et le traiter en temps que victime plutôt que coupable malgré les apparences, d'autant que celui ci refuse sans donner d'explications de quitter sa cabine téléphonique et le lien avec son bourreau. En jeu, sa vie mais aussi celle de sa femme qui arrive, sa maîtresse potentielle jeune starlette et tous les autres innocents, policiers et enquêteurs entre autre. Colin Farrel est exceptionnel et arrive à monter en tension dramatique passant de jeune golden boy à pauvre homme dévoilant ses tromperies, son imposture sociale, une totale mise à une. Forest Withaker impeccable comme toujours en inspecteur très humain et clairvoyant et Radha Mitchell toujours aussi exceptionnelle de présence et de charisme malgré très peu de dialogues. Un film entré dans l'histoire du cinéma, un classique, vraiment réussi et spectaculaire tant la tension psychologique est poussée à son paroxysme.
En connaissant l'histoire - toute l'action centrée autour d'une cabine téléphonique -, je suis allé voir le film avec quelques doutes sur sa possibilité à me tenir en haleine pendant toute la durée du film. Et bien, malgré mes réticences, j'ai passé un très bon moment. Le scénario est bien construit et, à part un début un peu poussif spoiler: (avant que le héros n'atteigne la fameuse cabine téléphonique) , on se régale à essayer de deviner comment le héros va se sortir de cette situation si compromise. Aucun des rebondissements du scénario n'a l'air exagéré et on rentre vraiment totalement dans la vie et dans les problèmes du héros. Un film qui n'a pas nécessité beaucoup de moyens et qui, justement, prouve que l'essentiel dans un film, ce n'est pas le budget mais le scénario et l'interprétation. A voir et même à revoir.
En son temps, ce thriller efficace créa la sensation : tourné en un temps record pour un budget rikiki, doté d'un pitch accrocheur et porté par un C. Farrell au sommet de son charisme le tout sous la caméra assez inspiré d'un des réalisateurs les plus vilipendés au monde (bien aidé ici par la présence de M. Libattique à la photo). Démarrant assez vite, le film met rapidement en place le lieu de l'action et dévoile ses enjeux petit à petit. Fonctionnant par rebondissements successifs (vous ne les louperez pas, trop appuyés par une mise en scène très ostentatoire) noyés au milieu de moments faussement plus calmes, le rythme est assez soutenu et tout comme le héros, vous aurez du mal à raccrocher(bien aidé par une voix off particulièrement efficace car elle s'adresse aussi au spectateur et non seulement au héros puisque c'est la voix directe que l'on entend, pas celle du combiné). Utilisant intelligemment le split-screen (même s'il en abuse), le film nous fait vivre en quasi temps réel le calvaire de cet homme, qui va faire une descente aux enfers mentale et qui se remettra en questions. Assez malin, réussi visuellement, le scénario est toutefois un peu faible et tire un peu la langue en fin de parcours (l'excellente idée de départ n'était pas faisable sur un format long). D'autres critiques sur
Le canevas de base du film est un huis-clos donc restrictif, pourtant pas une seconde de répit. Du bon suspense même si la mise en scène est un peu tape à l'oeil. Colin Farrel est très bien.
Joel Schumacher n'est pas un cinéaste très réputé, mais "Phone Game" est l'une de ses rares réussites. Tourné en moins de deux semaines avec un tout petit budget (en même temps faut pas 200 000 000 $ pour filmer une cabine téléphonique. ), c'est peut être cette urgence qui a donné du peps au réalisateur de "Batman et Robin". Pourtant on ne doit pas sa réussite à sa mise en scène "je-fous-mon-cerveau-au vestiaire-parce-que-le-film-m'explique-tout-comme-si-j'étais-neuneu" mais plus à son scénario dont le suspense est maîtrisé. Et à ses acteurs aussi qui sont très bons. Au final on a un sympathique suspense en huis clos, probablement le plus petit du cinéma, pas très fin dans son message qui dénonce le cynisme du monde, mais au suspense bien rodé.
Avec Phone Game, Joel Schumacher nous livre un film assez moyen. L'histoire se veut originale mais à du mal à se mettre en place avec notamment dix premières minutes assez incompréhensive et ennuyantes. Ensuite on se met doucement, même très doucement dans le bain pour finalement être happé par l'intrigue. Le tension monte durant le film et on retiens sont souffle jusqu'au dénouement en se souciant réellement du sort des personnages. Malheureusement c'est archi codé et surjoué. En effet les situations sont vraiment irréaliste tout comme les réactions des personnages. Les dialogues eux aussi sont caricaturaux et irréel et donne l'aspect de se trouver devant une parodie. La b.o. par contre et la réalisation sont bonnes. On a le droit aussi à un beau casting avec Colin Farrell, Forest Whitaker, Katie Holmes et Kiefer Sutherland mais la encore c'est surjoué à l'extrême et tire larme comme pas possible. Et que dire de la fin totalement raté et sans explications! Phone Game souffre de trop de lacunes pour être un bon film mais à quand même un côté sympathique avec cette narration superbement utilisé mais l'énorme déception vient quand même ce cette fin inacceptable.
Un film dont le budget n'a pas du être très élevé mais qui se montre pourtant très efficace, Colin Farrell incarne à merveille son rôle de playboy arrogant et la fin est surprenante ! 4/5