Avis : Confessions d'un homme dangereux - Page 3

Une histoire délicieusement loufoque signée de la main d'un George Clooney aussi parfait devant que derrière la caméra, et menée par un excellent Sam Rockwell. Agréable surprise !

Destin peu ordinaire mais ennuyeux malgré un casting interessant.

Beau casting effectivement mais, derrière la caméra, George Clooney peine à convaincre avec ce film peu passionnant et trop lent. Peut-être devrait-il encore boire un peu plus de cafés dont il est le fameux ambassadeur afin de mettre un peu plus de nerf dans ses oeuvres! Ou plus simplement, se cantonner à son seul métier de comédien...

George Clooney est un grand réalisateur, Sam Rockwell un acteur de génie, Chuck Barris un personnage hors normes! Le film est une réussite à tous les niveaux!

L'adaptation de l'auto-biographie de Barris est tout simplement jouissive. Un rythme entrainant, Sam Rockwell excellent, on se laisse vite charmer par cette fable qui sème le doute, qui sait ?

Ca va c'est pas mal...

Clooney a certainement retenu des frères Coen la manière d'aborder des scènes violentes par l'absurde, malheureusement avec beaucoup moins de talent en ce qui concerne ce film.
L'histoire de ce producteur, présentateur de télévision et aussi supposé agent de la CIA est intéressante mais on y croit peu et les longueurs sont bien présentes.

Pour son premier long métrage derrière la caméra, George Clooney s'en sort honorablement. « Confessions d'un homme dangereux » n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais la mise en scène est maitrisé et l'histoire assez plaisante. Néanmoins, il manque l'essentiel pour ce genre de film : l'émotion au sens large du terme. On ne ressent pas grand chose durant toute la durée de l'intrigue alors que cette dernière était pourtant propice au suspens, à la tension ou une quelconque émotion. Platitude absolue de ce côté-ci. L'ensemble est assez banal mais distrayant. C'est là le plus important.

Pour son premier long métrage, Clooney réalise un film assez stylé et complexe qui mélange, sur un scénario signé Charlie Kaufman, thriller, comédie de mœurs et film noir. Souvent brillant mais inégal.

Malgré un casting assez imposant, je n'ai pas réussi à apprécier plus que ça Confessions d'un homme dangereux. Je n'ai pas accroché, tout simplement, sans que je considère que cela soit un mauvais film.

Premier film réalisé par George Clooney. Produit par Steven Soderbergh. Une histoire qui mélange thriller d'espionnage et comédie noire. Basé sur l'autobiographie éponyme de Chuck Barris, un producteur de télévision qui aurait était recruté par la CIA comme tueur à gages. L'ensemble du film est bien maitrisé, malgré quelques longueurs. Sam Rockwell livre une bonne prestation dans le rôle de Chuck Barris, un homme avare de créativité et de pouvoir. Le reste du casting est impressionnant : Drew Barrymore, George Clooney, Julia Roberts, Rutger Hauer, Maggie Gyllenhaal, Richard Kind, Brad Pitt et Matt Damon.

Sujet du film traité avec beaucoup de légèreté, on ne croit pas au tueur à gage un seul instant. Même frivolité dans la bande son....

Un très bon film, original et poignant! Le personnage principal est déjanté et ses frasques pimentent le film. Un peu loufoque, certes, mais divertissant!

pas terrible voire ennuyeux

Pour sa 1ere réalisation, l'acteur sex-symbol George Clooney a visiblement eu l'intention de s'acheter une crédibilité en tapant immédiatement dans le film d'auteur à la réalisation atypique. Et il faut admettre que, question mise en scène, Clooney ne se contente pas de filmer et fait preuve d'une vrai point de vue et d'un sens du montage bien particulier. C'est ce qui a permis au film de sortir du lot et d'éviter à la star d'éventuelles attaques sur son statut d'enfant gâté d'Hollywood, les critiques ayant en général loué le travail réalisé. C'est aussi ce qui m'a profondément dérangé. Car le risque avec une mise en scène aussi marquée et un sujet aussi risqué (le film est tiré de l'autobiographie oscillant entre la réalité et la fantasme d'un ancien animateur vedette du petit écran américain et prétendu espion à la solde de la CIA), c'est de se retrouver face à un public divisé. Pour ma part, j'ai trouvé le rythme épouvantablement lent, alourdi par une BO chiante et une photo moyenne. Et c'est bien dommage car, bien que sortant très clairement des sentiers battus, le sujet avait énormément de potentiel. Clooney réussit d'ailleurs à exploiter intelligemment la frontière entre la réalité et les fantasmes de son héros (les apparitions de l'agent Bird, la paranoïa de Chuck Barris ainsi que ses "missions" peuvent parfaitement être constitutives d'un délire schizophrénique). Quant au casting, on comprend bien que le réalisateur a dû appeler les copains pour trouver un financement à son film. On retrouve donc autour de l'excellent Sam Rockwell en animateur mégalo, Drew Barrymore en petite amie, Julia Roberts en espionne fatale, George Clooney himself en agent stoïque, Rutger Hauer en mystérieux tueur, Maggie Gyllenhaal en futur ex, le tout jeune Michael Cera qui campe le héros enfant sans oublier les caméos de Chuck Barris et, plus surprenant, de Matt Damon et Brad Pitt en candidats malheureux de jeux télé (dans une des scènes les plus drôles du film). Enfin, George Clooney réussit par moment à nous bluffer (voir la scène des verres entre Barris et l'envoutante agent Watson ou la scène de la piscine) mais au final, je trouve que cette 1ere réalisation souffre du syndrome du film d'auteur qui se veut forcément austère dans son ton et apurée dans sa mise en scène. Un mal pour un bien, ce parti-pris ayant permis à Clooney de gagner ses galons d'artiste alors qu'il était jusque là cantonné, à tort, au statut de belle gueule d'Hollywood !