Avis : Le Petit Poucet - Page 3

Bien qu’il ne soit pas parfait, Le Petit Poucet est tout de même un long-métrage assez maîtrisé, cette adaptation du conte par Olivier Dahan, est à la fois fidèle mais également sombre, Le Petit Poucet est-il donc vraiment destiné aux enfants? Nous allons voir cela…

Bien qu’on la connaisse par cœur, l’histoire du Petit Poucet est ici revisitée avec beaucoup de bonnes idées et une bonne maîtrise de l’ensemble, mais malheureusement le film tombe parfois un peu à plat. L’ambiance visuelle est réellement l’atout majeur du long-métrage, inutile de vouloir se compliquer la vie à tenter d’expliquer, disons-donc les choses telles qu’elles sont: Nous avons vraiment la sensation d’être dans un livre.
Ce travail sur l’ambiance est également sublimé par l’écriture du scénario, qui met en valeur le conte mais également la fantaisie de l’univers où il se déroule. Le film est bien raconté, c’est une certitude, il faut aussi noter que ce n’est pas forcément une vision enfantine du conte, car ici on nous y dépeint la misère d’une époque, les difficultés financière d’une famille, on aborde également le cannibalisme en quelques sortes, et bien entendu l’ambiance aussi travaillée qu’elle l’est, demeure parfois un peu glauque pour des enfants.
Mais rien n’est jamais réellement parfait, et Le Petit Poucet ne fait pas exception à la règle. Les acteurs sont parfois un peu mous, les dialogues sont peut-être un peu trop enfantins et ne s’accordent au final plus vraiment avec l’ambiance fantastique tenue constante pendant tout le film.
La bande-originale est quant à elle très jolie, avec un thème principal qui colle parfaitement au long-métrage.

Le Petit Poucet est donc un film qu’il ne faut pas forcément mettre entre les mains des enfants, c’est parfois assez terrifiant, notamment les scènes avec l’ogre. Néanmoins si le film n’est pas axé enfant, il en demeure pour les adultes une très belle suggestion de vision du conte et également une jolie métaphore de la société féodale.

L'histoire est connu par tous mais l'adaptation reste assez limité par les moyens et on a l'impression que ce compte est filmé dans une boite avec de faux décors.

Dommage. L'histoire est baclér et les acteurs jouent plutôt mal. Par contre, ce film est très réussi visuellement et plutôt bien réalisé.

On retrouve le conte de Perrault avec un plaisir enfantin et cette adaptation est assez fidèle au souvenir que j'avais de l'histoire. Quand à la qualité du film c'est autre chose, on sent une hésitation de la part de Dahan entre moderniser le matériau original et faire un film plus familial. Au final on se trouve avec une impression très mitigée, si le parti pris de ne pas abuser d'artifices superflus respecte l'aspect conte pour enfant, l’esthétique qui se veut soignée n'est hélas pas régulière tout au long du film. En effet si certains plans se trouvent très jolis à admirer, d'autres donnent une impression franchement kitsch (comme le passage de l'ogre avec les botes de sept lieux), et gâchent complétement le film.

Une niaise adaptation du merveilleux conte de Perrault..Un film très sombre où se sont les enfants qui interprètent le mieux les rôles de par leur innocence..on peut penser notamment à Elodie Bouchez qui est si peu crédible ou bien Romane Bohringer..néanmoins de belles images..je ne pense pas que ce film doit etre vu par des enfants..

Un film magique ! J'en garde un très bon souvenir !

Les effets spéciaux sont zéros . Les acteurs hyper décevants.

Olivier Dahan est la démonstration de ce qu'est un réalisateur français de la nouvelle génération. Un cinéphile imprégné d'une culture à toute épreuve, qui a du mordant, de l'envie, des rêves mais pas de savoir-faire. Un type enthousiaste qui se révèle être maladroit. Un gamin dans un corps d'adulte. Après un premier long-métrage remarqué (le violent Déjà mort), le voilà aux commandes de l'adaptation du conte de Charles Perrault "Le Petit Poucet" qui revient sur grand écran après le kitchissime film de 1972. Pour cette version 2001, Dahan se voit garni d'un joli casting, d'un budget confortable et même de la présence de Joe Hisaichi, compositeur attitré de Hayao Miyazaki et Takeshi Kitano. Bref, le gaillard avait toutes les cartes pour livrer un film féérique qui n'avait rien à envier aux productions américaines... Mais voilà, Le Petit Poucet n'est pas parfait. Adapter un conte n'est jamais simple : on tombe très facilement dans la mièvrerie et dans les situations grotesques. Le film n'échappe pas à la règle, bien qu'il réussisse néanmoins à maîtriser le tout grâce à une naïveté contagieuse. On appréciera certes la prise de risque quand même osée d'un tel projet ainsi que le parti-pris pour un univers plus ou moins gothique mais ce qui pêche dans le long-métrage, c'est sa constante inégalité... un casting hétéroclite passant du cabotinage (Samy Naceri en cruel soldat) à une certaine justesse dans le jeu (la tendre Élodie Bouchez ou encore le jeune héros du titre), des décors tantôt majestueux tantôt carton-pâte, des matte-paintings réussis mais des détails trop théâtraux, des scènes d'action bien pensées mais hélas mal filmées... L'atmosphère lugubre peut paraître parfaite mais reste impersonnelle, comme si Dahan essayait de recréer un univers burtonnien avec trois bouts de ficelle. Qui plus est, le ton parfois très sombre pour ne pas dire violent s'autocensure par souci d'égard envers le jeune public. Bref, l'excitation et l'émerveillement sont en dents de scie et c'est bien dommage, le long-métrage aurait pu être bien plus fantastique entre d'autres mains plus expertes.

Cette adaptation du célèbre conte n'est jamais loin de toucher au sublime. Mais elle le rate à cause d'une interprétation médiocre, de nombreuses maladresses et d'une musique de Joe Hisaishi trop peu présente (pourtant elle est magnifique). C'est terriblement frustrant.

Ce sont deux impressions bien distinctes qui se dégagent après le visionnage de ce "Petit Poucet" : d'un côté on ne peut être qu'admiratif par l'esthétique que donne Olivier Dahan à son film, qui joue aussi subtilement des couleurs que des décors quasiment baroques et particulièrement impresionnants. De l'autre on est nettement plus dubitatif quant à la manière qu'à le réalisateur de développer son récit, dont le classicisme extrême tranche clairement avec le brio et l'inventivité de la forme. Le spectacle reste ainsi de bout en bout honnête et même relativement plaisant, mais on est au final tellement peu surpris par le déroulement d'une intrigue que l'on connaît par coeur que c'est presque la déception qui prime. Correct donc, mais peu marquant.

Restituée au cinéma, cette adaptation du conte de Perrault a gardé toute la cruauté de l'oeuvre. Malgré le titre gentillet, ce film est vivement déconseilé aux plus jeunes. Le mélange de réalisme cru et de féerie visuel peut impressionner comme rebuter. La réalisation, hésitante, est pleine de défauts mais l'atmosphère est belle et bien particulière.

Le Petit Poucet est décevant à plusieurs niveaux. Premièrement bien qu'il adhère apparemment au conte original de Perrault il le complète en ajoutant des détails inutiles et l'ogre est franchement ridicule (ressemblant plus à un personnage qu'à une créature mythique traditionnelle). Deuxièmement la qualité du film est bien inférieure à celle d'un film réalisé en 2001 (la même année que la techniquement Amélie est sorti). La scénographie est irréaliste et les effets spéciaux sont pour la plupart terribles. Comparer cela au travail de Tim Burton est assez aventureux. Les décors de l'œuvre de Burton sont beaucoup plus surréalistes que ceux trouvés ici. Bien que je réalise que Jeunet et Burton sont de grands producteurs et que Le Petit Poucet était un peu plus serré niveaux budget j'aurais préféré voir une représentation plus simple et plus honnête. Ce film fonctionnerait beaucoup mieux en tant que production théâtrale...

un film bien réalisé et parti d'une assez bonne idée, l'adaptation est bonne est donne quelque chose de plus terrifiant au traditionnel conte, malheureusement l'ensemble n'est pas si excellent que ca, c'est plutôt bon mais c'est un peu plat et vite oublié.

j'adore ce film. il m'a donné envie d'aimer le cinéma. depuis je suis un cinéphile. :) j'avais a peu près 12 ans quand j'ai vu ce film.

Looooooooooooooooooool ! XD, mdr, ptdr. Voilà c'est tout ce qui me viens à l'esprit en voyant cette chose pathétique qu'est le Petit Poucet, version charcutée du génial conte de Grim pourtant vectrice d'idées succulentes desservies par un sens zéroïque de la mise en scène. Attendez, imaginez un peu : Tim Burton à la barre d'une retranscription à l'écran de ce conte ! C'est la seule idée plaisante qui m'est venue à l'esprit devant le visionnage de cet infâme truc. Les effets spéciaux sont aberrants de nullités, le film est sorti en 2001 et le réalisateur ose peindre ses arrières plans. Rien n'est crédible, à part les loups, on a l'impression d'être dans un magasins de décors faux pour une pièce de théâtre, et vers la fin ça part en délire de couleur complètement idiot carrément pire que les scènes de surenchère les plus écœurantes de Michael Bay. Le gars ne sait pas filmer non plus, c'est à se demander si il a jamais tenu une caméra de sa vie : il n'a absolument aucun sens du ressenti du spectateur. Entre les scènes d'actions incompréhensibles et les scènes dramatiques hachées à coup de plans idiots qui n'ont pas lieu d'être, rien à sauver. Et tout ceci n'est que l'aspect technique, relativement secondaire au sein d'un film. Les acteurs sont plus mauvais que ceux de Labyrinthe (encore, oui), et c'est pas peu dire. On a plus envies de voir crever ces mioches édentés braillards qu'autre chose. Les dialogues sont d'une bêtise effroyable, quand le méchant à la jambe de fer fait sa première apparition c'est presque « yo ! Chuis une racaille, j'vais vous touer ! ». Méchant qui mérite le prix de l'expression la plus crétine de l'histoire du cinéma lorsque celui ci retrousse ses lèvres en tentant d'être terrifiant, en réalité il ressemble davantage à un castor en colère. Le seul point que j'accorde à ce film est pour sa musique, qui à peine sympathique, mais tellement au dessus de cette débâcle excrémentielle. Le cinéma français, en pleine décadence en ce triste 21ème siècle, n'est pas prêt de se relever, en pondant des conneries sans nom de ce genre.