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Romain_gault
3 critiques
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1,5
Publiée le 14 février 2024
On va la jouer franc-jeu; y a très peu de choses qui tiennent la route dans ce film, et ce dès le début lorsque le boss du jeune en probation l'envoie dormir chez la cliente, chose déjà très peu probable, et ensuite que cette dernière se prenne d'affection par l'assassin de son fils après avoir tenté de le tuer, on y croit guère d'avantage. On se demande ce que Karine Viard est allée faire dans ce récit incohérent et poussif, et forcément on a beau être Karine Viard, on finit par y laisser des plumes. On sent bien qu'elle bataille à rendre un semblant de véracité à cette réalisation, avec ses moments d'errance et plein de doutes complètement surjoués Et puis, le piètre twist de fin où le jeune décide de ne pas la désigner comme la coupable de son empoisonnement, c'est un peu le point d'orgue de cette relation fatidique. Enfin bref, le résultat est bancal et immature bien que pour des raisons qui m'échappent, je me sois des choses imposer des choses bien plus indigestes et désastreuses.
Un bon drame sur la vengeance d'une mère au désespoir. Bon huis clos, avec surprise et rebondissements. Le film reste toutefois deux de tension, ce qui pourrait en faire décrocher plus d'un. ---- Octobre 2023----
Je suis un grand fan de Mme Viard toujours aussi incroyable dans ses interprétations. Cependant Darren Musselet doit encore travailler, son jeu est souvent le même, son jeu est poussif et pas toujours crédible et il renvoi mal la balle à l'actrice principale. Le sujet est un peu vaseux, les sentiments incompris. J'ai vu Karine Viard dans de bien meilleurs films, cela reste un film à regarder.
Le récit de pardon et résilience d'une mère confrontée à l'assassin de son fils, interprétée par une excellente et glaçante Karine Viard, qui aurait mérité un scénario moins poussif et artificiel. 1,75
Une drame qui confronte deux mes en peine et détruits par leurs passés respectifs, passé ce pitch qui aurait dû être plus puissant et plus profond, la deuxième partie du film en mélodrame tombe dans l’ultra conventionnel bien pensant. Interprétation impeccable ñais mise en scène un peu décevante.
Je déconseille ce film. Le scénario est peu crédible, la psychologie des deux principaux personnages est caricaturale, leur comportement est irrationnel et presque grotesque. Tout sonne faux dans cette histoire bâclée et invraisemblable.
Voilà pour quoi dans la vie il faut donner beaucoup d’amour ! L’essentiel est de donner sans rien recevoir , une très beau film émouvant , des très beau acteurs , chapeau ❤️
j'ai apprécié au début puis j'ai décroché...le souffle haletant de karine viart est vite insupportable...et son retournement peu plausible face à sa détermination..ça sonne complètement faux en fait
Dans le genre du film qui essaye de se vouloir touchant et impactant, comme on a très souvent l'habitude en France, "Une mère" ne s'en sort pas si mal que ça. On retrouve certains clichés assez classiques de ce type de projet au niveau du rythme et du ton. Via, parfois, plusieurs scènes à rallonges pour essayer de rendre le tout émotionnel et triste, mais aussi par un sujet qui s'avère très français au premier abord. Pourtant, ce film bénéficie de plusieurs atouts dans sa poche et le principal est assez évident : Karin Viard. L'actrice a su parfaitement interpréter ce rôle de femme abattue par la vie et ayant une soif de vengeance. J'apprécie beaucoup son jeu, et elle forme un joli duo avec Darren Muselet. Celui-ci est peut-être parfois un peu dans l'excès, mais il réussit à bien faire transparaître le caractère de son personnage. Cette confrontation est donc intéressante, car elle met en place des dilemmes assez étonnants au premier abord. Toute la question du film va être de tourner autour du pardon et de la vengeance. Dans un sens très classique certes, le but étant simplement de dire que la vengeance ne résout rien et qu'il est compliqué de juger quelqu'un, chaque parcours étant très différent. Mais cela fonctionne, le film n'étant pas très long. Par conséquent, on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer de trop. C'est parfois lent, mais le scénario est assez rempli malgré tout. Il s'en dégage un ensemble froid, typique de ce genre de films français. Ce genre de projet où un silence d'ambiance peut cacher une scène explosive en matière de jeu ou de dialogues par la suite. Au final, bien que le tout puisse paraître bien classique, ce petit long-métrage propose tout de même un tout intéressant. Il développe bien son sujet et bénéficie d'un joli casting, ce qui en fait une œuvre de qualité. Pour conclure, une jolie confrontation.
On se demande franchement comment Karin Viard a pu signer pour un film comme celui-ci à la lecture de son scénario. Surtout qu’elle tourne beaucoup et que ce n’est pas le genre d’actrice à faire un long-métrage pour un cachet, privilégiant souvent la qualité et les projets risqués. Certainement que la réalisatrice, dont c’est le premier film, a su la convaincre ou qu’elle a voulu l’encourager ou encore et plus surement qu’elle ne s’attendait pas à un résultat si tiède et peu probant que celui-là. Bref, heureusement tout de même que la comédienne est là pour insuffler un peu de véracité à ce film et qu’elle est tout de même plutôt juste malgré le script qu’on lui a fait tourner. En effet, « Une mère » ressemble à un téléfilm bas de gamme des années 90 qu’on pourrait diffuser un après-midi pluvieux ou avant un débat démagogique sur une chaîne hertzienne. C’est moche à regarder, terne au possible et austère comme jamais. Ce long-métrage ne dure même pas une heure et demie mais on s’y ennuie la plupart du temps. Quelques scènes assez touchantes permettent de ne pas crier au navet mais c’est limite.
Pourtant, le pire n’est pas à dans « Une mère » mais il demeure sans conteste dans l’histoire. Que cette mère qui a perdu son fils assassiné par un jeune malfrat retrouve ce dernier par hasard à sa sortie de prison passe encore. En revanche, la suite des événements frise le ridicule. Qu’elle décide de le tuer puis se prend d’affection pour lui n’a ni queue ni tête, surtout au vu du comportement du jeune homme. Cette confrontation s’apparente à un pétard mouillé et les quelques scènes de suspense condensées par cette histoire de mort aux rats ne sont pas plus crédibles. Incohérent sur les faits comme sur la psychologie des personnages, on n’adhère pas du tout au script. En somme, formellement c’est très laid et sur le fond ça frôle le non-sens. Il serait donc judicieux de s’éviter ce pseudo-thriller censé nous prendre au cœur mais qui nous énerve par l’absence de logique de ce qui s’y joue. Et mieux vaut profiter de Karin Viard dans des films bien plus qualitatifs.
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Une mère en quête de justice et de vengeance. Après la mort de son fils des mains d'un homme, Aline décide de le venger lorsqu'elle découvre que son agresseur est sorti de prison à peine cinq ans après les faits. "Une mère" n'est pas vraiment un film de vengeance même si c'est ce qui motive cette femme, c'est surtout un drame sur une personne qui ne peut oublier ou passer à autre chose. Elle croit que venger son fils pourra la soulager, mais elle a peut-être besoin d'autre chose. Ce premier long-métrage de l'actrice Sylvie Audcoeur est un film au scénario convenu et avec un peu trop de bons sentiments. Vouloir se faire justice soi-même et vouloir comprendre est tout à fait normal, mais le traitement manque de subtilité et de force. C'est un peu ennuyeux d'avoir toujours ces films un peu niais sur le pardon alors qu'ici rien ne justifie ce que Maxime a fait, peu importe son enfance, son manque d'affection ou autre. Cela ne veut pas non plus dire que Aline a le droit de lui ôter la vie. C'est là où l'histoire déçoit, car le développement des faits est trop facile alors qu'on est face à deux personnes torturées. Bref, un film moyen qui manque de nuance.
Un film de top qui rencontre la vie des humains prises sous vigilance chaque jour dans ce monde qui n’arrive pas à changer pour mieux …. Merci pour ce film qui ouvre les yeux et les cœurs
Les différents regards de Karin sont si appuyés et si opposés tout au long du film qu'on aurait aimé plus de gradations. Le mari délaissé aurait pu avoir un rôle dramatique plus intéressant : il est là uniquement pour souligner la douleur de cette mère et sa douleur propre est méprisée. L'assassin est présenté comme un voyou primal avec des scènes inutiles (brutalités dans le supermarché). Malgré tout cela le film s'intéresse aux errances psychologiques suite à un tel drame. Comment arriver à pardonner l'impensable!